Ligômyst




Une terre déchirée par la guerre civile


Connue pour ses grandes forêts vertes et épaisses, cette terre glaciale est rongée par une guerre civile qui dure depuis presque deux cent ans. Malgré son climat politique difficile, le royaume de Ligômyst abrite une culture riche et fascinante.




Hymne: "L'appel de Ligômyst"
Devise: "Les racines de Dieu me protègent."





Résumé


Ce royaume riche en forêts profondes est installé au nord d’Andellar. Si un hiver éternel le touche partiellement, il connaît quand même la fonte des neiges dans son sud, ce qui lui permet de pratiquer l’agriculture.

Anciennement pacifiste, Ligômyst subit depuis bientôt deux siècles le résultat d’un coup d'État d’anciens nobles myrilisiens. Son climat de tension politique constante a donné naissance à une scission du peuple. Si certains ont fini par accepter la nouvelle monarchie, d’autres ont préféré s’y opposer et former des tribus rebelles ou simplement rester pacifiques et devenir nomades.
Bien que l’animosité entre le gouvernement et les tribus cause beaucoup de conflits internes, Ligômyst est depuis longtemps en paix avec ses voisins.

Malgré l’impact culturel du coup d'État, le royaume a su garder sa culture et ses traditions. Les arbres et la couleur verte sont des symboles emblématiques de la culture ligômestiennes. Ces terres abritent d’ailleurs une forêt sainte, reconnue par l’Eglise émoune.







L'Histoire de Ligômyst


Il y a longtemps, Ligômyst était un royaume uni sous la même bannière. Majoritairement pacifique, il a connu de très longues ères de paix, les seules guerres venant troubler ces périodes étant de mineures disputes de territoire avec ses voisins, ainsi que la défense du continent face aux Hommes du Nord au 39e siècle.
La dernière dynastie ligômestienne en date est celle des d’Avalon qui bien que prospère n’a pas rendu le pays très puissant militairement, étant plus concentrée sur la survie et le confort des habitants dans un milieu si hostile.

C’est en Yavana 4641 que tout a changé. Un groupe de nobles myrilisiens rejetés, dirigés par la famille de Gerissen est venu prendre le contrôle du pays. Face aux forces armées des différents nobles, la faible puissance ligômestienne n’a pas pu tenir longtemps et dès 4642, la monarchie guerissenoise a été instituée. Les régions ont été réorganisées et placées sous le contrôle des anciens myrilisiens restants. La milice guerissenoise fut créée en Païs 4642, depuis elle sert de forces de l’ordre dans tout le royaume.

Ce brusque coup d'État fut très mal vu par les habitants qui appréciaient leurs souverains et dont la vie devint de plus en plus dure. Une bonne partie de la population fuit les villes pour aller former des tribus, des regroupements de rebelles refusant de se soumettre à la nouvelle monarchie.

Cachées aux quatre coins du royaume, les sept tribus ligômestiennes, à l'époque bien plus petites qu’aujourd’hui, commencèrent à s’organiser dans le but de reprendre le pouvoir. Chaque tribu représentant un des animaux de la faune du royaume se vit attribuer un rôle défini. Le but était de répartir les effectifs en fonction de leurs aptitudes afin de pouvoir rapidement améliorier celles-ci.
Pendant une quinzaine d’années, les sept chefs des tribus se réunirent en secret afin de fomenter un premier coup d'État. Même s’ils profitèrent du fait que la monarchie guérissenoise était encore récente, la tentative échoua, la force d’attaque des tribus étant trop faible. Cet échec réduisit leur population et les poussa à se faire discrets pendant plus d’une décennie.
Le gouvernement guérissenois profita du calme des tribus pour renforcer leur pouvoir et leur emprise sur Ligômyst. Ce ne fut qu’en 4687, après que les rebelles aient recommencé à montrer de l’activité depuis quelques années, que la monarchie décida de passer à l’action pour tenter d’éliminer cette menace pesante. Ayant passé un long moment à chercher l’emplacement des tribus, ils finirent par être prêts à lancer une attaque sur plusieurs d'entre elles. Ce rude combat se termina en défaveur des tribus et donna naissance à un premier traité, permettant aux différents clans d’exister sous prétexte qu’ils reconnaissent la légitimité de la famille de Guerissen.

Déshonorés par ce traité qu’ils avaient été forcés d’accepter, les membres des tribus se réorganisèrent et mettent en place un second coup d’Etat vingt ans plus tard. Si cette tentative fut bien plus proche de la réussite que la première, elle se termina sur un nouveau traité cette fois porté sur la non-agression.
Cela mena à une période de tension constante sans réels conflits qui dura une trentaine d’années. Toujours considérés comme des parias, les chefs de tribus, qui se réunissaient de moins en moins, décidèrent de se retrouver pour prendre une décision. Inquiets à l’approche du centenaire de la guerre civile, ils s’accordèrent sur le fait de changer l’emplacement des tribus, particulièrement celles connues par le gouvernement. Déménager ces clans atteignant presque tous la taille de petites villes prit plusieurs décennies.
Leur inactivité politique permit aux sept tribus de se faire un peu oublier, n’étant plus vraiment vues comme de réelles menaces. Pour renforcer leur discrétion, les différents chefs arrêtèrent de se retrouver, sauf en cas d'urgence, et les objectifs rebelles se perdirent de plus en plus. Leur liens étant affectés, c’est alors que naquirent les premiers réels conflits inter-tribus.

Aujourd’hui, si l’objectif original des tribus s’est un peu perdu, la situation politique s’est stabilisée. Toujours séparés, membres de tribus et ligômestiens acceptant la monarchie vivent dans un calme politique relatif, excepté pour quelques conflits mineurs.




Les Tribus Ligômestiennes


Après l’arrivée de la monarchie guerissenoise, environ 20% de la population s’est regroupé pour former les différentes tribus. Ce pourcentage a depuis augmenté et aujourd’hui, un peu moins d’un tiers de la population fait partie des tribus.
Cependant, si beaucoup ont accepté la nouvelle monarchie, certains ont fait le choix de ne pas prendre de position politique et sont restés pacifiques. Pour éviter de se faire interpeller par les forces de l’ordre et continuer à mener une vie plus calme et libre que celle des rebelles, ces individus formèrent des groupes de nomades qui sont en constant mouvement dans tout le royaume.
Pour revenir aux tribus, celles-ci partagaient toutes à l’origine un but commun: expulser les imposteurs myrilisiens du trône et reprendre ce dernier pour ramener la paix. Après plusieurs tentatives échouées, le but premier a fini par se perdre pour laisser place à la nécessité de survivre.
Toujours au nombre de sept, les tribus, toutes représentées par un animal totem, sont éparpillées dans le royaume. Ces regroupements d'individus cachés atteignant presque tous la taille de petites villes se sont un peu perdus de vue et sont parfois entrés en conflits.


Tribu Description
Tribu du Corbeau Située dans une des forêts du nord de Ligômyst elle valorise le savoir et la culture, regroupant une majorité d’érudits et de stratèges qui lui permettent de se défendre efficacement malgré sa faiblesse militaire.
Tribu du Loup Cachée dans le nord du royaume, elle valorise le sens de la communauté. Elle regroupe majoritairement bûcherons, bâtisseurs et combattants. Proche de la tribu du Saumon, elle a connu de légers conflits avec cette dernière.
Tribu du Saumon Située dans le nord de Ligômyst et voisine de la Tribu du Loup, elle valorise la sagesse et possède une médecine développée. Elle contient donc beaucoup d’apothicaires mais aussi d’artistes. Elle est déjà entrée en conflit de territoire avec la tribu voisine par le passé mais est actuellement dans une période de paix.
Tribu du Sanglier Cachée dans un bois sombre situé dans les montagnes ligômestiennes, la Tribu du Sanglier est connue pour sa capacité à être imprenable. Regroupant, forgerons, mineurs et artisans, elle excelle en termes de défense. Elle est en conflit avec sa voisine, la Tribu de l’Ours depuis une trentaine d’années.
Tribu de l'Ours Également cachée dans un bois sombre situé dans les montagnes ligômysitennes, elle est reconnue pour sa force guerrière, elle regroupe une forte majorité de combattants et de chasseurs. Depuis une trentaine d'années, elle tente d’empiéter sur le territoire de la Tribu du Sanglier.
Tribu de la Loutre Placée dans une forêt à l’ouest du pays, elle valorise la création. Ses membres sont donc majoritairement des artisans et des couturiers. Etant la tribu la plus proche de la capitale, elle sait se faire très discrète.
Tribu du Cerf Située dans le sud-est du royaume, c’est une communauté connue pour sa longévité. Elle valorise l’abondance et regroupe donc cuisiniers et travailleurs de la terre. Elle est la tribu la plus proche de la forêt de Diadomh et donc celle qui valorise le plus la cérémonie de passage à l’âge adulte.



L'Impact de la Lune Pourpre


Comme pour le reste du monde, la période de la Lune Pourpre fut très difficile pour Ligômyst. Cet événement traumatisant ne fit qu’aggraver l’hostilité du territoire, rendant les profondes forêts encore plus dangereuses qu’elles ne l’étaient déjà.

Tout de suite inquiété par ce phénomène étrange, le peuple ligômestien tenta de trouver une solution dans la médecine et la religion. Mais aucune tentative ne put arrêter le massacre grandissant chaque hiver.
Le gouvernement mit en place une rationalisation des ressources dans les villes et les villages et cela impacta grandement la qualité de vie des habitants, particulièrement les plus pauvres. Même si beaucoup de ligômestiens savaient au moins se défendre à l’arc, cela n’empêcha pas les pertes d’être énormes.

Très durement affectées, les tribus les moins aptes au combat peinèrent à survivre à cette période terrible. L’entraide mutuelle se vit revivre et permit aux différents membres de partager leurs connaissances. Les conflits furent oubliés pendant une quinzaine d’années et les membres de tribus regagnèrent une certaine lucidité sur leur objectif premier.
Ayant vu que le climat politique était changeant à travers le continent, les chefs de tribu eurent l’idée de fomenter un nouveau coup d'État, profitant de la faiblesse du gouvernement. Néanmoins, à cause de la crise qui les touchait aussi, l’idée fut abandonnée.

Pendant la trentaine d’années qui suivit la fin de la Lune Pourpre, le royaume prit le temps de se reconstruire. La rationalisation des ressources ne prit fin qu’une décennie après le dernier hiver maudit. Bien que beaucoup plus forte qu’avant le phénomène, la pauvreté diminua, le savoir faire de chacun étant grandement nécessaire dans tout le royaume après les pertes rencontrées.
Même si les tribus s’étaient retrouvées pendant Lune Pourpre, elles préférèrent se concentrer sur leur reconstructions respectives et les conflits de longue date reprirent leur cours.




La Culture Ligômestienne


Bien que légèrement influencée par l’arrivée du gouvernement guerissenois, la culture ligômestienne a su rester fidèle à elle-même.
Établie dans un milieu très hostile, cette civilisation a su s’adapter et trouver des moyens de survivre et évoluer.

De par la topographie de leur pays, les ligômestiens savent facilement se repérer en forêt, ils ont mieux réussi à dompter leur pays que leurs voisins du grand nord, possédant donc plus de chemins et de grandes routes, mais leurs forêts peuvent quand même être très profondes et dangereuses.

Les ligômestiens sont très doués pour fabriquer des arcs, c’est donc l’arme la plus répandue dans le pays.
Le sport national du royaume est d’ailleurs le tir à l’arc, pratiqué dans des compétitions que ce soit à échelle locale ou en tant que divertissement pour les nobles. Le tissage, notamment de tapisseries est aussi une activité très respectée, autant pratiquée par les artisans du peuple que les membres haut-placés de la société.
Très friand de musique, le peuple lygômestien apprécie la danse et le chant. Les fêtes populaires ne sont pas rares au sein du royaume.

On peut noter qu’il est de tradition lors de la fête de Samhain de déposer une branche de pin bénite sur les tombes de ses proches.

Cuisine


Pour ce qui est de la cuisine, Ligômyst est très réputée pour sa viande de bison, fortement importée dans les pays voisins. Le lait de chèvre est très présent dans les différentes recettes ainsi que le poisson est le gibier. Le pays vit autant de la chasse que de l’élevage. On retrouve aussi plus le sarrasin que le blé, notamment utilisé pour faire des galettes. L’hydromel et le cidre sont les deux alcools les plus produits dans la région.

Bison Séché

Fromage de Chèvre

Galette de Sarrasin




Combat et Chasse


Bien que pratiquant plus l'élevage que leurs voisins du grand nord, les ligômestiens restent de grands chasseurs. Habitués à traquer les bêtes dans des forêts aussi profondes qu'épaisses, ils sont connus pour leur discrétion et leur capacité à abattre leurs proies d’assez loin.

Comme mentionné plus haut, ce peuple favorise l’arc et notamment l’arc long. Si le royaume de Ligômyst ne possède pas la plus puissante armée d’Andellar, il fait naître sans aucun doute les meilleurs archers du continent.
L’épée courte et la lance sont les autres armes les plus courantes, favorisées par les guerissenois.

Arc Long

Epée Courte

Lance





Ethnie et style vestimentaire


Si pour beaucoup le parfait ligômestien est un individu roux à la peau clair et aux yeux verts, le peuple de Ligômyst est plus diversifié que ce que certains peuvent penser.
Même si le roux est la couleur la plus répandue, beaucoup d’habitants du royaume ont des cheveux châtains ou blonds, souvent bouclés ou ondulés. Comme la peau, les yeux arborent des teintes claires, allant de gris à vert en passant par le bleu.
Tout comme leurs voisins nifadans, les ligômestiens sont majoritairement grands, la moyenne se situant aux alentours d’1m70 et pouvant aller jusqu’à 1m85.

Les ligômestiens ont l’habitude de porter des vêtements en fourrure ou en laine. Le vert, tout comme les broderies représentant des motifs végétaux, est très présent. Les carreaux sont également particulièrement appréciés.
Les membres de tribus ont tendance à porter un élément d’appartenance plus ou moins discret en fonction des situations (que ce soit leur symbole ou leur couleur).
Les nomades s’habillent presque toujours dans des teintes de vert et de gris. Ils priorisent les vêtements confortables, pratiques pour leurs déplacements constants.
On retrouve deux éléments traditionnels dans la culture de Ligômyst. Le Sgarfa, une longue écharpe vert sapin où l’on retrouve deux cercles à ses extrémités qui contiennent l’arbre ligômestien. Portée en écharpe (simplement passée derrière le cou de manière à ce que ses deux pans retombent sur le torse) ou en ceinture lors des différents moments religieux importants (fêtes, mariages, enterrements..). Depuis la création des tribus, les membres de ces dernières portent des Sgarfas qui contiennent des cercles avec le symbole de leurs tribus au-dessus de ceux déjà existants. Le deuxième élément traditionnel est le kilt, une jupe en laine à carreaux, très répandue dans le sud du pays et portée par certains comme vêtement quotidien.
On peut noter que les ligômestiens ont pour habitude de s’habiller en vert lors des enterrements, couleur très importante pour eux qui représente aussi le début de la vie dans l’au-delà.
Une autre croyance nationale est que porter sur soi un bijou sur lequel est gravé un arbre porte chance.



Exemple d'habitants Ligômestiens


Exemples de prénoms masculins: Tristan, Connor, Owen, Duane, Arthur, Gildas, Ronan, Ewen, Alistair, Cinaèd.

Exemples de prénoms féminins: Cordelia, Meredith, Annwen, Gwendoline, Niamh, Vivianne, Deirdre, Sterenn, Eowyn, Rowena.

Exemples de prénoms neutres: Morgan, Arwen, Finn, Gwenn, Dune, Melwyn, Mahe, Erin, Rozen, Eden.

Exemples de noms de famille: Brùn, Gerailt, Daltùin, Loche, Cealle, Breanac, Neil, Tuinn, Le Gall, Mahé.




La Cérémonie de passage à l'âge adulte


Bien qu’ayant été relativement écartée par la monarchie guerissenoise, la cérémonie de passage à l’âge adulte reste très pratiquée dans tout le royaume et très importante au sein des tribus. Elle descend d’une fable religieuse qui raconte qu’en venant à Ligômyst, Yichéa se serait reposée dans la forêt de Diadomh, la rendant fertile et libre de toute bête hostile dans la nuit.
Cette forêt représente depuis le cœur du royaume, c’est un territoire sacré reconnu par l’Eglise émoune. Lorsqu’une personne atteint 9 ans, elle doit voyager jusqu’à la forêt de Diadomh, y trouver un arbre avec qui elle entre en écho et méditer devant pendant une nuit complète.

Même pendant la guerre civile ce territoire est respecté et est donc neutre, aucune forme de violence ne peut être commise dessus.
Cependant, pour les différents membres des tribus et nomades, le trajet jusqu’à la forêt peut être dangereux, il arrive parfois que certains membres se fassent tuer avant d’atteindre leur but ou avant de revenir.



Le Rapport à la religion


Comme la majorité d’Andellar, Ligômyst est un royaume émoune. On pourrait penser qu’ils sont loin d’être complètement pieux, ce qui aurait pu être vrai avant l’arrivée des ex-myrilisiens, cependant, la présence de la monarchie guerissenoise a vraiment renforcé celle du clergé dans le royaume.

Il est notable que dans la culture religieuse ligômestienne, les arbres ont une place très importante car ils représentent la vie. Cela n’empêche pas les bûcherons d’exister, ils sont simplement très respectueux de chaque arbre qu’ils coupent.

Les tribus sont également émounes cependant elles accordent une grande importance religieuse à l’animal qui les représentent.


L'Environnement de Ligômyst



Paysages


A l’instar de Nifadà, Ligômyst est situé dans un climat très rude. Un hiver éternel occupe le nord du royaume. Le sud connaît quand même la fonte des neiges ce qui, contrairement à son voisin, lui permet de pratiquer l’agriculture.

Le paysage ligômestien est riche en forêts de conifères dont les teintes de vert émerveillent tout voyageur. Elles sont cependant connues pour leur profondeur et leur dangerosité.
Loin d’être plat, il contient des zones rocheuses et des montagnes, dont une partie de la chaîne qui borde tout l’est d’Andellar. Ce territoire très humide et irrigué abrite de nombreux lacs et rivières.



Faune


Malgré le froid glacial qui l’habite, Ligômist est une terre riche en créatures sauvages.
Si la majorité des animaux préfèrent les régions du sud, plus chaudes et verdoyantes, de nombreuses bêtes ont tout de même su s’adapter au froid glacial du nord. On y retrouve des ours, des loups, des rennes et des renards des neiges.
Le reste du pays, bien plus peuplé, abrite des cerfs, des renards, des castors, des ratons-laveurs, des belettes, des loutres et des hérissons.
Les zones montagneuses sont occupées par des chèvres, des boucs et des lièvres et leurs grottes regorgent de chauves-souris. Certains animaux, comme les bisons, spécifiques à la région de Lygômist, sont domestiqués pour l’élevage.

Les cieux sont occupés principalement par des corbeaux, des pies, des pigeons et des aigles mais aussi par des goélands et des mouettes sur le bord de côte.

Le pays est d'ailleurs réputé pour son saumon. En effet, les rivières ligômestiennes regorgent de ce poisson, très répandu dans la cuisine.



La Société Ligômestienne


Le Roi

Ligômyst étant une monarchie absolue, le roi possède donc tous les pouvoirs. Depuis toujours il réside dans le palais royal se trouvant à Brenhid. Le roi actuel est Bryn Harold de Guerissen III, il fut couronné le 8 Frisk 4808.



La noblesse

Les titres de noblesse sont héréditaires ou donnés par le roi, les nobles les plus puissants possèdent des terres dans les différentes régions. La majorité des familles nobles actuelles sont d’origine Myrilisienne.



Le clergé

C’est une classe à part dans la société. Ses membres sont tous respectés par la société, même par la noblesse. Ce sont des moines, des prêtres, etc. Ils font la liaison entre Dieu et le peuple. Ils sont majoritairement présents dans les villes où l’influence myrilisienne se ressent.



Les bourgeois

Cette classe sociale regroupe tous les roturiers (non nobles ou membres du clergé) qui ne sont pas serfs. Ils vivent en ville, d’où leur nom. Leur fortune est très variable, certains étant extrêmement riches et d’autres très pauvres. Ils paient un impôt mensuel imposé par la monarchie guerissenoise. Ils n’ont pas de droits particuliers mais sont en général assez libres.



Les serfs

Ce statut rassemble les roturiers qui travaillent pour les différents seigneurs. Ils sont logés, nourris et peuvent travailler mais doivent payer un impôt. A leur mort, leurs biens reviennent à leur seigneur.



Les vilains

Assez rares, ils représentent la population ne travaillant pas pour un noble.



Les membres de tribus

Comme l’indique son nom, les gens ayant ce statut vivent dans les différentes tribus. Elles ne fonctionnent pas toutes exactement de la même manière mais généralement chaque membre de la tribu doit se rendre utile et contribuer à la vie commune sous les ordres du chef. Certains membres sont infiltrés dans les villes afin de récolter des informations et parfois des ressources.



Les nomades

Il existe quelques petits groupes de ligômestiens qui ont voulu fuir la monarchie guerissenoise sans pour autant rejoindre des tribus. Ils ont formé des groupes de nomades qui vivent cachés ou déguisés, constamment en déplacement. Ils sont neutres et pacifistes.






L'Armée


La force militaire de Ligômyst est très éparpillée. Elle est séparée entre les différents combattants des tribus dont les techniques de combat sont plus ou moins développées, et la milice guerissenoise qui contrôle le pays sous les ordres de la famille de Guerissen. A cause de la guerre civile il serait impossible de voir ces différentes forces se rassembler pour combattre, le royaume n’égale donc pas les plus grandes puissances du continent.
Cependant, la milice étant bien développée, le pays reste capable de se défendre. Il est à noter qu’aucune attaque extérieure n’a été menée contre Ligômyst depuis le début de la guerre civile.



L'Economie


Comme toute nation, Ligômyst excelle plus dans certains domaines que d’autres, notamment le travail du bois. Bûcheron et artisan sont les deux métiers les plus répandus dans le pays. La pêche et la chasse sont également des activités très pratiquées. A cause de la glace qui étreint la majorité de ses montagnes, l’exploitation minière du royaume est faible, il s'appuie donc beaucoup sur les importations de son voisin du sud. Malgré les conditions difficiles du nord, l’agriculture est tout de même présente dans le sud.

Contrairement à son voisin nifadan, Ligomyst pratique le commerce avec les autres pays du continent, exportant couramment ses produits spécifiques comme la viande de bison et important ce qui lui manque. Ces échanges sont principalement pratiqués par la capitale et les différentes villes sous le contrôle de la monarchie guerissenoise, il arrive donc parfois que les différentes tribus interceptent des chargements afin de troubler le commerce guerissenois.

Depuis l’arrivée de la nouvelle monarchie, c’est la monnaie myrilisienne qui circule dans les différentes villes. Les tribus et les nomades ont plus tendance à fonctionner par le troc.



La Santé


La médecine ligômestienne est relativement développée. On peut facilement trouver des apothicaires dans les villes et certaines tribus, principalement celles du Saumon et du Corbeau, qui possèdent des connaissances avancées en médecine.

Grâce aux conditions hostiles dans lesquelles ils grandissent, les ligômestiens ont une santé naturellement bonne. Cependant, ils sont peu résistants à la chaleur, plus facilement en proie à des malaises et insolations. L’accès facile à l’eau rend leur hygiène correcte.