Aldatia




Un royaume guidé par la religion


Façonnée par l'arrivée de l'Emouna, cette nation qui a d'abord trouvé sa force dans ses puissants alliés a su s'imposer par sa culture et le développement de son indépendance.




Hymne: : Ode à la Patrie
Devise: "Puisse Parédor guider Aldatia"





Résumé


Aldatia est un royaume situé dans la région d'Andellar, caractérisé par une histoire riche et complexe. Avant l'arrivée de l'émouna, la religion principale du royaume, Aldatia était peuplée par différentes tribus et chefferies, avec des cités-états commerçantes prospères. La conversion à l'émouna a commencé au début du 4e millénaire, apportant une période de stabilité et de prospérité connue sous le nom de la Longue Paix.

Pendant cette période, Aldatia a connu un développement artistique, scientifique et culturel remarquable, avec des universités réputées et des avancées dans différents domaines. Cependant, la dépendance du royaume envers Tannuviel, sa protectrice, et la présence de missionnaires tannuveliens dans le clergé ont suscité des critiques et des tensions religieuses au fil du temps.

La Lune Pourpre, une crise dévastatrice qui a touché Aldatia et d'autres pays, a provoqué un déclin démographique important et a exacerbé les tensions religieuses et politiques. Pendant cette période, l'éclairisme, un mouvement religieux et social prônant une plus grande autonomie du clergé aldatien et une lecture directe des textes sacrés, a gagné en popularité.

La crise de la Lune Pourpre a également conduit à des changements politiques majeurs. Les États-Généraux d'Aldatia, réunis en 4798, ont apporté des réformes qui ont transformé le royaume en une monarchie modérée. Le parlement, situé à Romoss, a été réformé et de nouvelles institutions ont été mises en place, avec une plus grande représentation du tiers-état. La Noble Alliance a été formée entre Aldatia, Myriliss et Tannuviel pour protéger leur indépendance, promouvoir l'éclairisme et contrer l'influence de Tannuviel.

Au fil des siècles, Aldatia a connu des périodes de stabilité et de conflits, des alliances et des ruptures, des avancées culturelles et des défis internes et externes. La nation a été façonnée par sa religion, l'émouna, ainsi que par des événements historiques tels que la Lune Pourpre et la Révolution de Treffisal.

Aldatia a su se reconstruire et maintenir des relations diplomatiques avec les nations voisines malgré les crises. Aujourd'hui, le royaume reste marqué par son identité religieuse, son héritage culturel et son engagement en faveur de l'autonomie et de l'indépendance.







L'Histoire d'Aldatia


Aldatia avant l'Emouna

Aldatia est durant les premiers siècles quasiment inconnue, hormis quelques écrits légendaires relatant les premières installations de populations sur les vastes contrées où se situe le royaume. On sait que le royaume était peuplé par de très nombreuses peuplades divisées en tribus ou chefferies. Des petits royaumes “barbares” ayant des relations très complexes entre elles, des mariages, aux conflits, au commerce… Les premières traces écrites connues aujourd’hui datent du début du VIIème siècle. Des sources sous la forme de poèmes, récits héroïques. Permettant de voir que parmi les royaumes barbares, quelques petites cités-états cohabitent. On connaît quelques unes de ces cités, existantes encore aujourd’hui. Des cités vivant du commerce et de la mer comme les actuelles Carentolia ou Sparas. Se situant à des embouchures des principaux fleuves, elles sont vite devenues des centres de commerce importants, ayant eu de plus importants développements démographique et culturel que les autres territoires, plus reculés. Une autre cité ayant connue une grande importance est la cité de Sanderi, dû à ses ressources forestières, se situant au pied des montagnes aurifères et se trouvant sur la source de l’Egnas. Ces cités avaient une diversité de régime même si majoritairement monarchiques ou oligarchiques. Ces cités-états et royaumes barbares vénèrent une divinité de dieux de la nature, et de nombreux fétiches. De très nombreuses histoires héroïques et populaires, ayant servi le mythe antique des Aldatiens datent de cette époque-là, telles “Le siège de Rosalba” ou encore “Les légendes des héros de Praras” et bien d’autres histoires. La période semble être marquée à sa fin par une grave crise. Par la suite on a les traces de l’arrivée des premiers missionnaires en Terre Aldatienne et le début de la conversion.

Du début de l’émouna à la Fondation du royaume (3050-3250)

Les premières conversions à la religion émoune en Terre aldatienne proviennent de missionnaires venues de Tannuviel vers le début de 3050. Les quelques rapports qu'entretiennent les populations aldatiennes avec celles au-delà de la chaîne montagnes Qeemysso, était principalement commerciales auparavant.

Les missionnaires ont au départ suivi les trois grands fleuves aldatiens: Egnas, Otheria, Isaos. Convertisseur les populations sur leurs passages. L’intérieur des terres étant peu peuplé, les premiers foyers de l’émouna furent les cités côtières et bordant les fleuves, telles Romoss, Salogosti, Carentolia… Tannuviel commence dès cette époque sa politique d’intervention pour favoriser la diffusion de l’émouna dans ces terres encore très morcelées et en proie aux anciens cultes. Tannuviel y intervient en soutenant des missions évangéliques, aidant militairement ou financièrement des cités converties à l’émouna, ou même des familles puissantes.

C’est aussi durant cette période que sont créées les premiers monastères et abbayes du royaume, ainsi que l’implantation des premiers archevêchés, diocèses… Le Parechann, afin de de contrôler ces territoires difficiles d’accès dû à la chaîne de montagne Qeemysso, installa à Romoss un représentant, le Patriarche, devant diriger en son nom le clergé de ces territoires en 3124. Le premier ayant exercé cette charge est Dovania Ier, un missionnaire à la piété et au dévouement inégalée. Cette décision donna une première impulsion à Romoss qui devient alors le cœur religieux du territoire aldatien. Et faisant de ses souverains des intermédiaires de choix avec le Tannuviel. Alors qu’autour du royaume se construisaient des principautés périphériques. Le cœur de celui-ci se trouve petit à petit mis sous la tutelle du Prince de Romoss. Devenant ainsi un passage obligé pour le commerce entre les principautés du nord et du sud. Le Prince de Romoss devient ainsi le plus puissant des princes d’Aldatia. Et s’alliant avec ceux de Normandia, tout au long de la période. Cela lui assure ainsi l’hégémonie sur les autres princes, et empêche ceux-ci de se révolter. En tournant des années 3224 la Princesse de Romoss, Alexia VII de Romoss est reconnue comme “Reine très émoune des territoires d’Aldatia, par la volonté de Parédor” par le Patriarche et le Parechann. Déjà fort d’une position dominante, et avec le soutien des Normands et Friulans la reine entre en conflit contre les autres principautés afin de définitivement les amener sous le contrôle de Romoss. La reine ne connaît pas la fin de la guerre. Son fils continue la guerre, qui va se terminer en 3224. Reconnu comme un grand stratège et comme un homme très pieu. Il décide de se retirer après avoir accompli la mission divine d’unifier le royaume. Il abdiqua au profit de sa fille aînée.

Le 12 Frisk 3224, dans la cathédrale de Romoss et en présence de l’ensemble des princes du royaume. Le Parechann qui s’est déplacé pour l’occasion. Couronne la reine, Louise Ier d’Aldatia. Qui recevra ensuite l’hommage perpétuel de l’ensemble des principautés composant le royaume. A la sortie de la cathédrale, et devant ses sujets, il est dit que la reine est éclairée par le soleil, alors que tout le reste de la cité est sous les nuages. Devant cela, la reine à ôté sa couronne et s’agenouilla sur le parvis de l’église devant l’ensemble des personnes présentes. Elle se mis à prier et de là descendit du ciel une colombe qui posa sur sa tête, une couronne de laurier. Devant cela, tous s’agenouillèrent devant ce spectacle divin ; nobles, princes, chevaliers, paysans, commerçants, membres du clergé… Par la suite et sous une acclamation populaire, qui s’est entendu à cent lieues, le soleil illumina comme il n’en a jamais été Romoss et ses environs.

En 3227, la Reine signe avec Tannuviel un traité qui placera le “Saint Royaume d’Aldatia” sous la protection du Saint Royaume. Aldatia désormais protégée devient le second cœur battant de l’émouna.

De la Longue Paix à l’Odieuse Guerre (3250-4000)

La période de la Longue paix est une ère de calme et de plénitude pour Aldatia. Sous la protection de la puissante Tannuviel, et avec des principautés protégeant assidûment ses frontières. Le cœur du royaume connaît une longue ère de stabilité.

Durant cette période, Aldatia a connu un développement époustouflant de l’art et de la science. Le début de la période est notamment marquée par la fondation d'universités royales, ou provinciales à travers l’ensemble du royaume. Citons les principales, celles de Carentolia, Romoss, dont les facultés de droit, de théologique ou de médecine ont durant des siècles formaient les plus éminents théologistes, juges ou médecins à travers l’ensemble d’Andellar.

La faculté des arts de l’université de Rosalba rayonne de par son enseignement raffiné de l’histoire, des arts, de la philosophie… Les nobles du monde entier envoient leurs jeunes se faire former dans les universités aldatiennes. Le passage par les universités aldatiennes en devient presque obligatoire au plus haut du rayonnement culturelle de celle-ci.

Les différents souverains s’attèlent également à la propagation du savoir dans les cités et campagnes pour le peuple. Ainsi il est dicté plusieurs ordonnances permettant l’ouverture d’écoles ou pensionnats dirigés par le clergé local, et permettant une instruction minimum à une partie non négligeable de la population.

A cela se compile un rayonnement architectural et culturel. Les cités aldatiennes sont parmi les plus belles et prestigieuses. Des cités portuaires comme Spartacis ou Carentolia étant des véritables Eldorado économique, étant des portes vers le reste du monde.

Cependant, cette prospérité et ce rayonnement culturel aldatien sont marqués par une grande dépendance du royaume envers Tannuviel. La majorité des postes du clergé étant occupée par des Tannuveliens, et le royaume dépend pour sa défense quasi entièrement de Tannuviel. Ce qui aura des conséquences dans les siècles à venir.

La période est aussi connue pour ses saints, qui sont des figures spirituelles vénérées pour leur piété, leur sagesse et leur influence dans la communauté. Ils sont souvent honorés par des fêtes et des célébrations annuelles, où les gens se rassemblent pour prier, méditer et célébrer leur vie et leur impact sur la société. Telle Saint Michel, Sainte Sophie ou Sainte Elodie.

La période est véritablement vécue comme un âge d’or, le développement du commerce, aidé par une politique volontariste des rois et reines successifs du royaume. Comme avec la construction progressive de voies de communications entre les différents cités du royaume, d’une uniformisation partielle de la loi, chaque province, cités… pouvant garder ses coutumes.

Cette ère de prospérité et de paix sera marquée à la fin du 4ème millénaire par une forte montée de tension avec les territoires au nord du royaume. Les myrilissiens vont de plus en plus dans les territoires aldatiens, en pillant, attaquant les cités et territoires aldatiens.

Malgré de nombreuses tentatives de négociations avec Myriliss, toutes infructueuses. Aldatia n'eut alors d’autre choix que de mobiliser ses armées avec le soutien de Tannuviel. C’est ainsi que démarre une Guerre de Cent ans entre Aldatia et Myriliss.

Le conflit est durant ce siècle éparse et jamais continu. Alternant périodes de paix et périodes de conflits. Durant une très longue partie de celle-ci elle est surtout marquée par des chevauchées myrillisiennes en territoire aldatien. Très souvent celles-ci durant la première partie du conflit son victorieuse pour Myriliss, Aldatia dépendant de Tannuviel pour sa défense et celle-ci arrive souvent trop tard. Cela marquera profondément les territoires du nord du royaume, qui connaîtront une forte militarisation, appuyé par la royauté.

Une des réactions est notamment la création du premier Marquisat de l’histoire d’Aldatia, avec le Marquisat de Spartacis, le territoire étant détachée du duché du Friula mais en reste symboliquement dépendant.

Les cités du nord du royaume sont alors fortifiées, des milices rurales ou urbaines sont mises en place parmi la population. Ce qui petit à petit, avec l'appui financier et militaire de Tannuviel et du reste du royaume, va renforcer les défenses du territoire.

La fin de la guerre sera marquée par une invasion de Myriliss par le marquis de Spartacis, Théodoris XIV de Spartacis. Appuyée par d'importants contingents tannuveliens et en provenance du reste du royaume. Et avec l’appui de la flotte Tannuvellienne qui permettra d’entraîner un blocus sur les ports de Myriliss et une asphyxie de l’économie maritime du royaume. Les armées coalisées aldatiennes et tannuvelliennes remportent en 3998 une victoire décisive sur les plaines Balkaniques. La jeune Fédération de Myriliss voyant l’avancée des armées coalisées, accepte de négocier. La paix sera signée en 4000 avec le traité de Spartacis. Dans lequel Tannuviel joue le rôle d’arbitre.

La crise identitaire et religieuse à la Lune Pourpre

Ce siècle de guerre a durablement marqué les aldatiens. Durant celle-ci, un fort sentiment d’appartenance à la nation s’est développé face à l’ennemi de Myrilis, mais progressivement ce nouveau patriotisme découla sur d’autres sujets. Et vient celui de la foi, partie intégrante de la pensée aldatienne.

Au sein de la population commencèrent à circuler au départ quelques réflexions sur la présence de Tannuveliens au sein des plus hautes instances du clergé aldatien. Qu’ils ne sont là que pour récolter le bénéfice de leur charge mais très souvent reste à Tannuviel et délègue leurs fonctions à des subalternes n’ayant pas une formation nécessaire. Petit à petit émerge l’image d’un clergé aldatien corrompu, relâche, oisif, ayant l'appât du gain. Tenant en responsable ces étrangers qui gangrènent le clergé. Ne permettant pas la bonne formation des prêtres, missionnaires, prédicateurs, moines… Rendant donc la pratique de l’émouna compliqué et mettant en danger l’âme des fidèles par la mauvaise guidance. Au fil des siècles, la fronde et les critiques se firent de plus en plus virulentes. Certains souhaitant que la population puisse elle-même s’approprier et lire les saintes écritures, jusqu’alors l’usage étant que le prêtre soit le lien entre l’homme et Dieu. Seul lui pouvait lire les saintes écritures.

D’autres encore souhaitent une plus grande autonomie du clergé aldatien, que celui-ci nomme lui-même ses évêques et archevêques, ses abbés… et qu’une meilleure formation soit donnée à l’ensemble du clergé. Ces critiques qui naquirent durant la guerre entraînent alors aux alentours de l’an 4000 la naissance du courant éclairiste au sein de l’émouna, Charles Europa IV, évêque du comté de Pursoff, au sein de Myrilis. Il est celui qui rassemble dans un seul ouvrage nommé La “Re-formation”. Le courant éclairiste prône une appropriation des textes saints par le peuple lui-même ; une très large autonomie aux clergés locaux. Les paroissiens élisant leur prêtre sur ceux proposés par l’évêque, que les évêques et archevêques soient élus par le clergé de leur juridiction, parmi les candidats proposés par le patriarche… ; mais également pronant une certaine tolérance religieuse, envers ceux que Parédor ne condamne pas dans ses écrits, tel l’homosexualité, les personnes aux cheveux roux… D’abord introduite parmi la petite bourgeoisie marchande urbaine, au fil des siècles, l’éclairiste se diffusera lentement au sein d’Aldatia, et Myriliss.

Les idées éclairistes feront leur chemin au sein des sociétés des deux nations, et sans pour autant s’en proclamer, en 4378 un concile général d’Aldatia, réunie à Romoss décidera de l’application de quelques mesures. Immédiatement réfuté par le Parechann. Cette crise que l’on nomme le “Schisme de l’Ouest” entraîne la scission des clergés d’Aldatia, Myriliss et Treffissial. Le schisme prend fin en 4415 lorsqu’un Parechann réformateur, Urbain VI, négocie avec les églises réfractaires et de très nombreuses concessions sont accordées, même si celles-ci restent sous le contrôle direct du Parechann.

Les autorités d’Aldatia durant cette crise jouèrent entre soutien à celle-ci et neutralité pour ménager Tannuviel. Mais les différents rois et princes ont toujours eu une relative tolérance envers l’éclairisme, celle-ci étant en adéquation avec l’idée et la volonté des aldatiens à toujours suivre au mieux la volonté de Parédor. Mais également car l’éclairisme souhaitait aussi une plus grande indépendance d’Aldatia vis-à-vis de Tannuviel. Les différents affrontements opposant parfois prédicateurs ou communautés éclairistes et garnisons tannuveliennes en territoire aldatien ont également amplifié le sentiment des aldatiens que Tannuviel s'engage trop dans les affaires du royaume et la traite comme une “simple province”. Remettant en cause l’indépendance du royaume et les droits des seigneurs aldatiens sur leurs terres.

Durant les siècles suivant l’éclairisme continue de se diffuser, avec le soutien plus ou moins  tacite de la monarchie aldatienne. Mais cela a également entrainait un rapprochement avec Myrilis dans de très nombreux domaines. Jusqu’à ce qu’arrive alors en 4774 la Lune Pourpre, qui plongera l’ensemble d’Andellar dans une crise telle qu’elle n’en a jamais connue pour les 15 prochaines années.





L'Impact de la Lune Pourpre


La Lune Pourpre est pour Aldatia, comme pour de très nombreux pays une crise sans précédent, qui exsangue le pays et le ravage. Même s’il est à noter que la piété des aldatiens permirent un situation moins catastrophique que dans d’autres contrées. La Lune Pourpre touche très rapidement les campagnes et les cités, dépeuplant de très nombreuses cités et zones rurales. Aldatia perd presque la moitié de sa population durant ces quinze années.

Durant celle-ci la noblesse et les milices urbaines ont joué un rôle primordial pour la défense de quelques cités comme Carentolia ou Spartacis. Cependant cela c’est fait au prix de très très nombreuses pertes. Laissant la noblesse exsangue. Cette crise est vue comme une épreuve pour une majorité d’aldatien. Une épreuve visant à purifier la société du mal qui la ronge. Renforçant ainsi d’autant plus la foi de ces derniers dans ce monde apocalyptique. Les destructions, la mort, les maladies, l’insécurité sont des choses qui ont été communes à l’ensemble d’Andellar. Aldatia, ayant toujours dépendu de Tannuviel pour sa protection en est d’autant plus atteinte par l’inaction complète de cette dernière. Cependant c’est en son ancienne ennemi, qu’elle trouva de l’aide.

Aldatiens et Myrilissiens s’unirent en l’absence de Tannuviel pour protéger leurs foyers. Cela coûte la vie à de très nombreuses personnes. Mais quand la crise reflue, les deux royaumes ont conscience que sans leur entraide, leur situation aurait été bien plus grave que ce qu’elle aurait été. Et la rancœur envers Tannuviel, et ce qu’on y associe alors, n’en a fait que croître. Provoquant un changement profond durant la période, l’éclairisme ayant déjà atteint les populations urbaines et cultivées, en ressortie renforcé. Plus de la moitié de la population survivante était ou s’est durant la crise tourné vers ce courant. Une autre chose qui marque profondément la nation est que lors des dernières années de la crise, l’ensemble de la dynastie royale est tué. Menant Aldatia au bord du gouffre d’une crise politique alors qu’il fallait reconstruire le royaume. L’instabilité gagne également la frontière, lors de la Révolution de Treffissial.

La zone libre quant à elle s’en est mieux sortie. Plus avancée dans le désert, elle dispose moins de routes et liens entre les différents points d’intérêts du reste du monde. Les tribus nomades ont été avantagées par le fait que, bougeant beaucoup, les monstres n'ont pas forcément toujours réussi à suivre leur trace, et à les atteindre.

Afin d’empêcher une nouvelle crise, les grands du royaume étant toujours en vie provoquèrent la convocation des Etats-Généraux du royaume en 4798 à Carentolia, Romoss n’étant plus alors en capacité d'accueillir une telle assemblée en 4798. Partout à travers le royaume sont organisés des cahiers de doléances, des volontés et toute la population y est censée être représentée. Cet événement marque un changement profond dans la gestion du royaume, le royaume jusqu’alors étant une monarchie absolue devient une monarchie dite “modérée”.

Les Etats-Généraux décident de réformer le parlement se situant à Romoss, mais également ceux dans chaque province. Leur composition change, leurs membres sont élus parmi les différents ordres, à la moitié pour le tiers-états, au quart pour le clergé et au dernier quart pour la noblesse. Ses membres sont élus au suffrage censitaire pour les membres du tiers-états. Ces assemblées sont hiérarchisées, avec au sommet celle de Romoss, ensuite les assemblées de provinces. Elles ont désormais un droit de légiférer, même si seul le Parlement de Romoss peut légiférer pour l’ensemble du royaume. Le Parlement (de Romoss) devient seule assemblée à s’occuper de la politique étrangère du royaume, sur conseil du roi, elle seule peut déclarer la guerre par exemple. Le roi conserve un droit de véto sur l’ensemble de la législation, même si celui-ci est limité et reste le gardien des lois fondatrices du royaume avec le “Conseil des Princes”. D’autres mesures sont prises par les Etats-Généraux, des réformes fiscales, économiques et notamment militaires.

Ces réformes ont été adoptées par les Etats-Généraux le 12 Frisk 4790. En présence du nouveau roi d’Aldatia, Guillaume Ier d’Aldatia, dit le “Réformateur”. Il est issu de la famille de Normandia, famille qui selon la Coutume d’Aldatia est la plus haute famille après la famille royale.

Durant les années suivantes, le royaume se reconstruit sous l’égide de son nouveau roi et de ses nouvelles institutions.

A l’extérieur du royaume, il faut dire que les choses ont également changé. Les changements religieux et politiques soudains à Aldatia et Myriliss éloigne ces deux nations de Tannuviel.

Le 7 Yavana 4798, Aldatia et Myriliss s’unissent dans la “Noble Alliance”, qui vise à protéger leur indépendance et leur souveraineté, mais également protéger l’éclairisme étant maintenant enracinée en leurs frontières. Mais aussi contrer l’influence de Tannuviel. En 4802 les trois nations formalisent par écrit leur nouvelle relation lors des accords du Lac de Cristal.  La situation s’est dégradée mais aldatiens, tannuveliens et myrilissiens restent de loin les trois nations proches. Aldatia et Myriliss en “compensation” acceptent de vendre à Tannuviel des territoires entre leur frontière commune pour que celle-ci ait un accès à la mer. Les trois nations restent unies, des garanties sont accordées aux émounes au sein des territoires de l’Alliance, et aucune ne cherchera à imposer sa foi aux autres. Divers accords et garanties économiques, culturels, militaires… sont signés au cours de ces accords. Ceux-ci permettent le maintien de bonne relation entre Aldatia et Myrilis et Tannuviel.

Durant les mêmes années, les trois nations marcheront d’une même main pour soutenir la monarchie Treffisienne durant la Révolution que connaît le pays. Avec le soutien de Tannuviel, Aldatia annexe un territoire équivalent à celui vendu. Celui-ci étant pris sur le territoire Nord-Ouest de la République Treffisienne et sera intégrée au duché de Normandia. Annexion reconnue par la monarchie Treffisienne devenue dépendante du soutien des trois royaumes.




La Culture Aldatienne


la culture aldatienne est étroitement liée à la culture de Tannuviel en raison de leur histoire entrelacée. Cependant, les événements de la Lune Rouge ont eu un impact considérable sur la culture et la mentalité des Aldatiens.

Il est important de comprendre que depuis la Lune Rouge, la nation aldatienne a perdu son unité religieuse. Le pays est désormais majoritairement éclairiste, comme Myrilis, mais il abrite également d'importantes communautés émounes et d'autres religions. L'éclairisme a gagné en importance et a vu son influence grandir, tandis que les communautés émounes et d'autres croyances ont vu leur statut évoluer, passant d'une persécution ou d'une répudiation antérieure à une coexistence plus harmonieuse.

Quelle que soit leur affiliation religieuse, les Aldatiens ont une culture profondément ancrée dans la religion et accordent un respect strict et ferme à leurs pratiques et préceptes. Il est inconcevable pour un Aldatien d'adopter un comportement contraire aux principes de sa religion. Cela reflète l'importance de la spiritualité dans la vie quotidienne des Aldatiens et leur engagement envers leur foi.

La religion continue de jouer un rôle central dans la vie aldatienne, offrant une base morale et éthique pour la société. Les pratiques religieuses, qu'elles soient éclairistes, émounes ou appartenant à d'autres courants, guident les comportements, les interactions sociales et les décisions personnelles des Aldatiens. La religion apporte également un sentiment de communauté et d'appartenance, en rassemblant les croyants autour de valeurs et de croyances partagées.

Cependant, il est important de noter que malgré leur piété et leur respect des pratiques religieuses, les Aldatiens peuvent interpréter et vivre leur foi de différentes manières. Les nuances existent, même au sein d'une même affiliation religieuse, en fonction des croyances individuelles et des choix spirituels de chaque personne.

La diversité religieuse en Aldatia témoigne de la richesse culturelle du pays et de son héritage historique complexe. Cela ajoute une dimension unique à la culture aldatienne et favorise la tolérance religieuse et le respect mutuel entre les différentes communautés.

Les conflits d'intérêts sont proscrits et si cela arrive, ils sont réglés par les instances religieuses ou seigneuriales. Les conflits d’intérêts sont jugés comme des actes non-dignes d’un fils du Seigneur, les nobles peuvent perdre leur titre s’ils en provoquent. Mais cela concerne l’ensemble de la population.

La solidarité et la charité occupent une place centrale dans la culture aldatienne, tant dans les traditions émounes que dans les autres communautés religieuses du royaume. Les Aldatiens valorisent la notion de soutien mutuel et font preuve d'une grande générosité envers ceux qui sont dans le besoin.La culture émoune encourage spécifiquement la pratique de la charité, et les Aldatiens la mettent en pratique de manière consciencieuse. Au-delà de cela, la solidarité s'étend à travers les communautés villageoises, rurales, les groupes de métiers et la communauté des croyants dans son ensemble. Les habitants du royaume sont connus pour se soutenir les uns les autres en cas d'accident de la vie, de malheur dans la famille ou l'entourage, ou lorsqu'un problème survient au sein de la communauté. Les Aldatiens ont tendance à se serrer les coudes et à s'entraider dans ces situations.Cette solidarité renforce le sentiment d'appartenance à une communauté, que ce soit à l'échelle locale ou nationale. Les Aldatiens attachent une grande importance à leur identité collective et voient en cette solidarité un moyen de construire une société plus harmonieuse. L'idée de partager et de faire don est profondément enracinée dans la culture aldatienne. Les Aldatiens considèrent qu'il est important de ne pas abuser de l'argent, des ressources et des besoins, et que la luxure est mal perçue lorsqu'elle sert uniquement à l'avarice d'un individu. La culture de partage et de générosité permet de promouvoir une société plus équilibrée et de préserver la cohésion sociale.Cette valeur de solidarité transcende les différences sociales, économiques ou religieuses. Les Aldatiens, qu'ils soient nobles, roturiers, éclairistes ou émounes, comprennent l'importance de se soutenir mutuellement et de tendre la main à ceux qui en ont besoin. Cette vision de solidarité contribue à façonner l'identité aldatienne et renforce les liens entre les individus au sein de la société.

La politesse et le respect occupent une place primordiale dans la culture aldatienne, témoignant de la civilité et du respect envers les autres. Ces valeurs sont profondément ancrées dans la société aldatienne, où l'individu accorde une grande importance à montrer considération et courtoisie envers ses pairs.Bien qu'en privé, entre membres de la famille, proches et amis, les Aldatiens peuvent adopter une attitude plus décontractée, en utilisant le tutoiement et en étant moins formels, dès que la situation devient publique et dépasse le cadre privé, les règles de politesse sont suivies de manière rigoureuse. La politesse est donc très présente dans les interactions sociales formelles, qu'il s'agisse de salutations, d'échanges de politesses ou de respect des normes de comportement social.La pudeur et la chasteté sont également des traits culturels importants chez les Aldatiens. Ils préfèrent généralement des vêtements qui couvrent la majeure partie du corps, évitant de mettre en avant leurs formes physiques. Cette réserve dans l'habillement est liée à une préférence pour la modestie et la préservation de la décence.

L'éducation est un autre élément central et essentiel pour les Aldatiens, en particulier dans les communautés éclairistes et dans les villes. Il est considéré comme très important que tous les Aldatiens, qu'ils soient riches ou pauvres, vivant en milieu rural ou urbain, reçoivent une éducation minimale, en particulier dans les domaines religieux. Ainsi, de nombreuses écoles villageoises et urbaines sont présentes dans tout le pays pour enseigner aux jeunes enfants. Ces écoles sont souvent dirigées par des hommes de Dieu, reconnus par leurs pairs dans les régions rurales, tandis que dans les villes, en particulier dans les centres universitaires, on trouve des hommes instruits, formés et diplômés, bien que cela soit moins courant.L'importance accordée à l'éducation reflète la volonté des Aldatiens de transmettre les connaissances et les valeurs fondamentales à la jeune génération, en mettant l'accent sur l'éducation religieuse. Les seigneurs, les municipalités et les communautés locales soutiennent activement l'établissement et le fonctionnement de ces écoles, reconnaissant l'importance de l'éducation pour l'avenir du pays et de sa culture.

La pratique de la foi peut varier selon le contexte social et les croyances individuelles des Aldatiens, qu'ils soient éclairistes ou émounes, habitants des villes ou des campagnes, bourgeois ou paysans, nobles ou roturiers.

Du point de vue des émounes, la pratique religieuse est extrêmement stricte. Les Aldatiens émounes considèrent qu'il est impensable d'adopter un comportement contraire aux préceptes de leur religion, sous peine de condamnation. Ils sont souvent fidèles à leur église, fréquentant régulièrement les messes, priant et se confessant. La religion guide leur vie quotidienne et ils suivent scrupuleusement les enseignements des hommes de Dieu, tels que dictés par le Parechann et le Patriarche.

En revanche, les éclairistes adoptent une approche moins stricte de la foi. L'éclairisme prône une foi individuelle où chacun est encouragé à s'approprier les textes sacrés. Lors des réunions et des messes communes, il est courant que les croyants de la communauté débattent entre eux de l'interprétation des textes sacrés, dans une certaine limite bien entendu. Ces discussions sont menées sous la surveillance d'un homme de Dieu choisi par la communauté elle-même.

Il est important de souligner que ces différences ne doivent pas être perçues comme une opposition, mais plutôt comme des nuances dans l'interprétation et la pratique de la foi aldatienne. Les Aldatiens, qu'ils soient émounes ou éclairistes, cherchent à trouver une spiritualité qui leur convient tout en respectant les valeurs et les principes fondamentaux de leur religion.

Aldatia offre une large gamme de loisirs et de divertissements pour sa population. Parmi les jeux populaires, on trouve le jeu de Paume, qui est l'ancêtre du tennis. Les Aldatiens sont passionnés par ce jeu, qui se joue avec une raquette et une balle, et qui demande agilité et adresse. Un autre jeu populaire est la soule, originaire de Tannuviel. Il s'agit d'un jeu d'équipe où les joueurs doivent transporter un objet vers un point précis tout en évitant les adversaires.

En ce qui concerne la noblesse, les activités sportives populaires incluent la chasse et les échecs. La chasse est souvent considérée comme un privilège aristocratique, permettant à la noblesse de démontrer sa maîtrise de l'art de la chasse et de maintenir ses compétences. Les échecs, quant à eux, sont un jeu intellectuel apprécié par les nobles, qui mettent en avant leur capacité de réflexion stratégique.

La joute, bien que découragée par le clergé aldatien, est un autre sport pratiqué par la noblesse. Elle permet de canaliser la violence nobiliaire et de régler les conflits entre aristocrates de manière plus ou moins pacifique. La joute est un tournoi où les chevaliers s'affrontent à cheval, armés de lances, dans des combats rituels.

Sur le plan intellectuel, de nombreux jeux proviennent de Tannuviel, ce qui témoigne de l'influence culturelle de cette région. Les échecs, par exemple, sont un jeu stratégique complexe apprécié par les Aldatiens de toutes les classes sociales. Les bourgeois aldatiens se réunissent souvent en petit comité dans leurs résidences pour discuter de sujets tels que la politique du royaume, la religion et d'autres sujets intellectuels. Cependant, le clergé aldatien peut limiter ces réunions en les considérant comme des lieux de "débauche intellectuelle".

Les jeux d'argent ou de hasard sont strictement interdits à toutes les classes de la société. Aldatia met l'accent sur la responsabilité financière et décourage les comportements liés au jeu excessif.

Les Aldatiens sont connus pour leur profond attachement à leur pays et leur fervent patriotisme. Ce sentiment d'appartenance et d'amour pour leur nation est profondément enraciné dans leur culture et leur histoire. L'histoire d'Aldatia est marquée par des périodes de luttes, de conflits et de résistance contre l'oppression. Ces événements ont façonné l'identité nationale des Aldatiens et renforcé leur fierté pour leur pays. Le patriotisme aldatien se manifeste également à travers divers symboles nationaux tels que le drapeau, l'hymne national et les emblèmes officiels. Ces symboles sont honorés et respectés par la population, et ils servent de rappel constant de l'unité et de l'identité nationale. En outre, les Aldatiens sont souvent fiers de leurs réalisations nationales, qu'il s'agisse de progrès économiques, scientifiques, culturels ou sportifs. Les succès dans ces domaines renforcent le sentiment d'appartenance à une nation forte et prospère, ce qui alimente encore davantage leur patriotisme.

Dans la culture aldatienne, l'éducation, l'architecture, l'art et la culture occupent une place primordiale. Durant la période de prospérité et de paix, Aldatia a connu un développement époustouflant dans ces domaines, marquant ainsi son rayonnement à travers Andellar.

L'éducation a été largement promue par les différents souverains d'Aldatia. Des universités royales et provinciales ont été fondées dans tout le royaume, avec des établissements renommés tels que les universités de Carentolia, Romoss et Rosalba. Ces institutions ont offert des cursus diversifiés, couvrant les domaines du droit, de la théologie, de la médecine, des arts et de la philosophie. Les facultés de ces universités ont formé des théologiens éminents, des juges érudits, des médecins compétents et des artistes talentueux. La fréquentation des universités aldatiennes est devenue quasi-obligatoire pour les jeunes nobles de tout le monde, soulignant ainsi le prestige culturel de ces établissements.

L'ouverture d'écoles et de pensionnats dirigés par le clergé local a également été encouragée dans les cités et les campagnes, dans le but de diffuser le savoir au sein de la population. Des ordonnances ont été promulguées en ce sens, permettant ainsi une instruction minimale pour une partie significative des habitants. Cette volonté de propager le savoir à tous les niveaux de la société a contribué à l'élévation intellectuelle et culturelle d'Aldatia.

L'architecture aldatienne est réputée pour sa beauté et son prestige. Les cités aldatiennes, notamment les cités portuaires comme Spartacis et Carentolia, sont considérées comme de véritables Eldorados économiques et artistiques. Les bâtiments, qu'ils soient religieux, administratifs ou résidentiels, témoignent d'une grande finesse architecturale, avec des détails élaborés et des ornements raffinés. Les constructions aldatiennes sont souvent caractérisées par leur grandeur et leur harmonie esthétique, faisant de ces cités des lieux attrayants pour les artistes, les intellectuels et les visiteurs du monde entier.

L'art occupe également une place importante dans la culture aldatienne. Les artistes aldatiens, qu'ils soient peintres, sculpteurs, musiciens ou écrivains, ont contribué à l'épanouissement de l'art dans le royaume. Les arts visuels ont prospéré, avec des peintures, des sculptures et des fresques qui représentent des scènes religieuses, des paysages idylliques ou des portraits de personnalités importantes. La musique et la littérature ont également connu un essor significatif, avec des compositeurs talentueux et des écrivains renommés qui ont enrichi la culture aldatienne par leurs créations.

Cuisine


La gastronomie joue un rôle essentiel dans la culture aldatienne. Aldatia est réputée pour ses fromages de montagne, qui sont principalement produits dans les régions montagneuses du pays. Les Aldatiens apprécient également un plat typique appelé "pâtes", originaire de la région historique du Venetia-Giulia. Les saucisses de Toromyr, une spécialité régionale, sont elles aussi très appréciées.

En ce qui concerne les boissons, les Aldatiens sont peu consommateurs d'alcool, à l'exception de deux types de boissons : le vin et le cidre. Les Aldatiens sont fiers de produire ce qu'ils considèrent comme le meilleur vin et le meilleur cidre au monde, et ces produits sont exportés dans de nombreuses contrées. La viticulture et la production de cidre sont des industries importantes en Aldatia.


Vin Rouge

Vin Blanc




Ethnie et style vestimentaire


Les Aldatiens présentent généralement des caractéristiques physiques qui sont souvent associées aux populations caucasiennes et méditerranéennes. Voici une description physique générale :

Traits faciaux : Les Aldatiens ont souvent des traits faciaux variés, mais on peut observer des caractéristiques communes telles que des yeux en amande, des sourcils bien définis, un nez généralement de taille moyenne à légèrement prononcée, des lèvres pleines et une mâchoire souvent bien définie.

Couleur de peau : La couleur de peau des Aldatiens peut varier d'un teint clair à légèrement hâlé, en fonction des régions et des origines familiales. Certains peuvent avoir une peau plus pâle, tandis que d'autres peuvent avoir un teint plus foncé.

Couleur de peau : La couleur de peau des Aldatiens peut varier d'un teint clair à légèrement hâlé, en fonction des régions et des origines familiales. Certains peuvent avoir une peau plus pâle, tandis que d'autres peuvent avoir un teint plus foncé.

Cheveux : Les cheveux des Aldatiens sont généralement bruns, allant du châtain clair au brun foncé. Cependant, il peut également y avoir des variations avec des cheveux blonds ou des nuances plus foncées. La texture des cheveux peut être ondulée à légèrement bouclée, mais il existe une diversité de coiffures et de styles capillaires.

Yeux : Les yeux des Aldatiens sont généralement de couleur variable, allant du bleu, vert, au brun. Le brun est la couleur d'yeux la plus courante.

Taille et stature : Les Aldatiens ont une taille moyenne légèrement plus petite, avec une stature généralement bien proportionnée. Cependant, il peut y avoir une certaine variation en fonction des individus. (Généralement entre 1m50 et 1m60)



Exemple d'habitants Aldatiens


Exemples de prénoms masculins: Bruno, Giuseppe, Arno, Matteo, Flavio, Léonardo, Cristiano, Riccardo, Francesco, Nino.

Exemples de prénoms féminins: Nadia, Franca, Giulia, Francesca, Alessia, Aurora, Catherina, Donatella, Marina, Maria.

Exemples de prénoms neutres: Andréa, Luca, Aurel, Vincente, Gianny, Lorenza, Simone, Nicola, Castillo, Leone.

Exemples de noms de famille: Gonano, Castilla, Anzil, Beccaria, Moranduzzo, Morelli, Ferrari, Moretti, Di Matteo, Del Ponte.




La Cérémonie de passage à l'âge adulte


Le passage à l'âge adulte en Aldatia est fixé à l'âge de 8 ans par décret royal, bien que la manière dont il est célébré puisse varier en fonction du statut social de la personne et de la région. Cependant, il existe plusieurs rites de passage communs à tous les jeunes Aldatiens.

Tout d'abord, il est attendu que le jeune ait effectué un "service de bien commun" au cours de sa septième année. Ce service peut prendre différentes formes en fonction des circonstances et de la personne concernée. Il peut s'agir d'aider dans les tâches communautaires, de participer à des projets de bénévolat ou d'accomplir des actions qui contribuent au bien-être de la communauté.

Ensuite, le jeune doit entreprendre un pèlerinage de son choix pendant au moins un mois. Ce pèlerinage peut être effectué vers un lieu sacré, une relique ou un endroit significatif sur le plan spirituel. Il offre au jeune l'occasion de se connecter avec sa spiritualité et de réfléchir sur son passage à l'âge adulte.

À la fin du pèlerinage, le jeune revient dans sa communauté d'origine pour la dernière étape du rituel. C'est à ce moment-là qu'a lieu le passage à l'âge adulte proprement dit. La personne concernée prête serment et jure fidélité à Parédor, au roi et au Royaume. Elle s'engage à suivre les enseignements émounes et à les transmettre à ses enfants, perpétuant ainsi la tradition et les valeurs de la religion aldatienne.

Ce serment revêt une grande importance symbolique et marque l'entrée du jeune dans le monde des adultes, avec les responsabilités et les devoirs qui en découlent. Il est considéré comme un engagement envers la communauté et une reconnaissance des liens qui unissent chaque individu à sa nation.

Le passage à l'âge adulte en Aldatia est donc un processus qui implique à la fois des actes de service, une quête spirituelle personnelle et un serment solennel. Il vise à inculquer aux jeunes Aldatiens un sens des responsabilités, un attachement à leur religion et à leur pays, ainsi qu'une conscience de leur rôle au sein de la communauté.



Le Rapport à la religion


Effectivement, le rapport d'Aldatia à la religion est souvent considéré comme ambivalent. En interne, les communautés religieuses peuvent parfois présenter des tendances extrémistes, exprimant des croyances et des pratiques rigides. Cependant, le royaume d'Aldatia affiche également une certaine tolérance envers les autres courants de la foi émoune ou originaires.
À l'intérieur d'Aldatia, les différentes communautés religieuses peuvent être profondément engagées dans leur foi, ce qui peut conduire à des formes d'extrémisme religieux. Cela se manifeste parfois par des interprétations dogmatiques de la religion, des attitudes conservatrices, voire des tensions entre les différentes communautés.

Cependant, malgré ces tendances internes, le royaume d'Aldatia affiche également une certaine tolérance envers les autres courants de la foi émoune qui diffère du courant majoritaire, ou même de la religion émoune. Cependant Aldatia est totalement intolérante envers ceux qui ne croient pas en le Seul Dieu créateur et/ou ceux dont les pratiques peuvent être trop «arriérées», expliquant une certaine haine et mépris envers les croyants polythéistes ou les maynekhs.

Aldatia est l'une des nations avec une présence d'églises, de monastères, de basiliques... la plus importante au monde. Un adage aldatien disant que "Le seigneur n'est à jamais plus de 15 lieux de ses fidèles". Les cathédrales aldatiennes sont parmi les plus belles au monde et construit par les plus grands architectes de son histoire. De très nombreux saints sont originaires d'Aldatia, montrant encore plus la présence de cette religion. Nous pouvons citer en quelques exemples : Le Patron d'Aldatia est Saint Michel, qui a été selon la tradition été celui qui a conduit à la conversion des premiers rois Aldatiens et d'une grande partie de la noblesse de l'époque, ayant véritablement lancé l'évangélisation d'Aldatia. -le fondateur de l'université de Romoss, Saint Giovanni di Romoss. -Sainte Louisa, première archévêque de Carentolia. -Saint Giuseppe Alberte Della Reppublica, fondateur du mouvement éclairiste. -Saint Tempo Heliastrissia XIII, premier roi émoune à unir Aldatia. -Sainte Elodia, considérée par nombres comme une des plus grandes apôtres d'Aldatia. -Sainte Sophia, religieuse Martyr de Praras, assassiné par des hérétiques venant de Myriliss durant la Grande Guerre Emounataronophyritibalanistiriques. Les saints à Aldatia font l'objet d'un culte par les fidèles. Ceux-ci cherchant à s'attirer les grâces d'un saint ou d'une sainte pour obtenir telle ou telle faveur. Ils prient un saint correspondant à leur demande. L'une des grandes sainte de l'éducation est par exemple Saint Giovanni di Romoss.

La religion est au cœur de tout, elle est la chose la plus importante pour les aldatiens. Elle organise la société, les moeurs, la division sociale, l'éducation... A chaque moment, et chaque instant de sa vie les aldatiens cherchent normalement à vivre en parfaite conformité avec les écrits du Saint Livre. Tout en suivant les dogmes et principes de la Patriarchie. Une fidélité sans faille envers le Seigneur qui fait que les aldatiens ont une haine religieuse terrible contre ceux se détournant de la vraie foi. Très souvent celle-ci est faite de façon ritualiste, la temporalité religieuse, des temps de prières, de jeunes... étant observé de façon très rigoureuse à Aldatia. Mais la religion étant aussi très musicale, les aldatiens pratique une religion mélodieuse, les prières ou messes étant accompagnés de mélodies, chants... Il existe différents courants en terre aldatienne, d'origine nationale, comme l'éclairisme, qui cherche à ce que le fidèle se rapproche de plus Seigneur par la lecture indépendante des saintes écritures mais dans le respect des dogmes et principes de la Parechannie.


L'Environnement d'Aldatia



Paysages


Aldatia est une nation aux paysages variés, s'étendant des espaces maritimes aux majestueuses montagnes de la chaîne Qeemysso, qui jouent un rôle important en tant que frontière avec Tannuviel. Le point culminant d'Aldatia est le Mont Litzia, atteignant une hauteur de 3443 mètres.
Les terres centrales du pays sont caractérisées par leur fertilité, avec de vastes étendues de terres agricoles parsemées de fleuves, de rivières et de canaux, favorisant ainsi une communication fluide à travers le pays. Aldatia compte trois fleuves majeurs qui jouent un rôle crucial dans son réseau fluvial.
Le fleuve Otheria est le plus grand, s'étendant des montagnes de la chaîne Qeemysso jusqu'à l'Océan Téhomaofel. Il traverse des régions telles que Sologosti et se jette dans la mer à Carentolia. Le fleuve Isaos traverse la région sinueuse du Venetia-Giulia et se jette dans l'océan à Sparticas. Le fleuve Egnas prend sa source dans les terres de Toromio et passe par Rosmoss avant de se jeter dans la mer. Ces trois fleuves principaux forment la colonne vertébrale du réseau fluvial aldatien, avec leurs affluents reliant le reste du pays à ces cours d'eau principaux.

Au nord du pays, dans le vaste duché du Venetia-Giulia, se trouvent les plaines fertiles de Heitéeia, propices à l'agriculture. Le domaine royal et le nord-ouest du marquisat de Toromio sont quant à eux caractérisés par les marais du Côtantino. Dans le sud du pays, comprenant le duché de Normandia et le comté de Salogosti, on retrouve de vastes plaines, où de grandes forêts et bois sont également présents.

Cette diversité géographique confère à Aldatia une beauté naturelle remarquable et offre des opportunités pour l'agriculture, la sylviculture et d'autres activités économiques. Les paysages variés contribuent également à la richesse culturelle et à la biodiversité du pays, offrant aux Aldatiens une connexion profonde avec leur environnement naturel.




Faune


La faune d'Aldatia est riche et diversifiée, offrant une variété de formes de vie à travers le royaume. Au nord du pays, dans les vastes plaines du duché de Venezia-Giulia, on peut trouver une grande variété d'animaux, des plus grands aux plus petits. Les grandes plaines abritent des animaux tels que des cerfs, des sangliers, des renards, des lièvres et une multitude d'oiseaux. Les populations locales, notamment les chasseurs, s'occupent de la régulation de ces animaux, notamment les lapins qui peuvent être considérés comme une menace pour les cultures locales.

Les marais, comme ceux du Côtantino, sont des habitats particulièrement riches en termes de biodiversité. On peut y trouver diverses espèces aquatiques, telles que des grenouilles, des serpents d'eau, des poissons et une variété d'insectes. Les marais constituent également des écosystèmes importants pour de nombreux oiseaux migrateurs, qui y trouvent refuge pendant leurs déplacements saisonniers.

Les régions boisées d'Aldatia abritent une faune abondante. On peut y trouver des cerfs, des sangliers, des renards, des blaireaux, des écureuils, des hérissons et une grande variété d'oiseaux forestiers. Les forêts offrent également un habitat pour des prédateurs tels que les loups et les ours, bien que leur présence puisse être limitée dans certaines régions en raison de la chasse pratiquée par la noblesse locale.

La côte d'Aldatia est réputée pour ses eaux poissonneuses. On peut y trouver une grande variété de poissons, notamment des espèces côtières comme le maquereau, le thon, la dorade et le bar. Les activités de pêche côtière sont une source importante de subsistance et d'économie pour les communautés locales.

L'ensemble de cette faune variée contribue à la richesse naturelle d'Aldatia et offre aux habitants du royaume une proximité avec la nature. La préservation de la faune et de ses habitats est importante pour la conservation de l'équilibre écologique et pour assurer la pérennité de ces ressources naturelles.



La Société Aldatienne


Le système politique aldation est caractérisé par un modèle de Monarchie Modérée, où le pouvoir est partagé entre le roi et son conseil, d'une part, et le Parlement d'Aldatia, d'autre part. Ce nouveau régime a été instauré après la disparition de la précédente dynastie, nécessitant ainsi le choix d'un nouveau roi.

Le roi et son conseil conservent l'essentiel des pouvoirs politiques. Ils prennent les décisions majeures et exercent le pouvoir exécutif. Cependant, avec l'avènement de ce nouveau régime, le roi et son conseil sont désormais tenus de prendre en compte les remontrances émises par le Parlement d'Aldatia.

Le Parlement d'Aldatia représente l'ensemble de la population à l'échelle du royaume. Il s'agit d'une institution législative qui a le pouvoir d'émettre des remontrances, c'est-à-dire de faire part de ses désaccords, critiques ou recommandations au roi et à son conseil. Le Parlement est composé de parlementaires, qui sont souvent des notables, des urbains aisés, des universitaires et des membres de la couche supérieure du Tiers-État. Ces parlementaires sont élus ou désignés pour représenter les intérêts de leurs circonscriptions respectives. Le système politique aldation prévoit également la création de parlements provinciaux dans chaque province du royaume. Ces parlements provinciaux sont des émanations permanentes des États-Généraux et des Parlements provinciaux. Ils permettent aux provinces de participer activement au processus décisionnel et de faire entendre leurs voix au sein du système politique.

Il est important de noter que ce nouveau régime politique n'a pas altéré l'ordre établi et maintient la monarchie comme forme de gouvernement. Cependant, il accorde une place plus importante aux notables, aux urbains aisés et aux universitaires, qui composent la couche supérieure du Tiers-État et qui sont souvent majoritaires parmi les parlementaires.

Le Roi / La Reine

Décidé par primogéniture légitime de l’ancien roi, il est suzerain du royaume et n’a donc personne au dessus de lui, au sein de celui-ci.



Les Princes

Principaux aristocrates du royaume, ils sont à la tête des duchés, et des principaux marquis et comtés. Ils sont vassaux du roi et forme le conseil du roi, ce conseil a pour mission d’aider le roi à gérer le royaume en le conseillant dans les différents domaines, chaque prince ayant plus ou moins une spécialisation. On y retrouve le Chancelier, en charge des affaires religieuses, et représentant du roi auprès du conseil des cardinaux. Il est la personne la plus importante du royaume après ce dernier. Nous y trouvons aussi le chandelier, en garde du trésor royal et des biens royaux. L’Ambassadeur, en charge d’assister le roi dans les relations étrangères. Le Primatesriaux, en charge de l’économie, des finances du royaume, de la gestion de la police du domaine royal… sorte d’hyper ministre de l’intérieur…



La noblesse courante de robe ou d'épée

Souvent vassaux des princes ou vassaux direct du roi au sein du domaine royal. Ils sont en charges des ministérials, des seigneuries, des prévôtés et baillies… les plus importants sont nommés par le nom d’officiers et sont membres du conseil officiel de chaque province, qui a le même rôle que le conseil du roi, mais à l’échelle des provinces.



Haute-bourgeoisie et bourgeoisie

Habitant souvent dans les bourgs du royaume, elle est l’actrice principale de la vie financière et économique du royaume. On y retrouve de nombreux grands artisans, riches paysans… il arrive très souvent que la noblesse locale s’appuie sur cette élite bourgeoise pour s’affaire de l’administration des villes, communes, seigneuries… via les ministérials seigneuriaux, et à toutes les échelles. Celle-ci, selon son niveau de richesse cherche à imiter le modèle aristocratique et pour les plus méritants y accèdent en de rares occasions. Elle est aussi la principale classe roturière d’où sont originaire les hommes d’églises. Ce sont eux qui peuvent élire les représentants de la classe roturière aux assemblées et au parlement nationale.



Paysans libres et citoyens des villes

C’est ce qu’on peut appeler la “classe moyenne”, même si ses membres peuvent être de très pauvres paysans des campagnes à des citoyens ayant, non sans prétendre à la bourgeoisie, vie aisée dans les villes. Mais ce qui les rassembles est leur statut d’êtres “libres”, ceux-ci ne sont rattachés à leur seigneur et peuvent aisément changer (selon les cas ) de seigneurerie, ville, sans demander autorisation. Se marier sans avoir à payer taxe, ne sont pas soumis à certaines corvées, peuvent léguer sans payer taxe… Ils sont moins soumis à leur seigneur que la classe du dessous.



Serfs

Eux sont sous une domination plus étroite de leur seigneur. Ils sont soumis à plus de taxes/corvées et sont dépendant de ce dernier. Ils doivent payer des taxes comme la mainmorte ( taxe sur la transmission ), de formariage ( pour se marier ) et doivent demander autorisation pour épouser une non-serf ou serf d’une autre seigneurie, qui doit aussi demander accord à son seigneur… Mais encore une fois, certains serfs ont une très bonne condition et sont au service de leur seigneur, comme ministérial.



Pêcheurs

Tous ceux ayant d’une manière ou d’une autre manqué à la religion. Elle concerne l’ensemble des ordres de la société ( même si variation selon le rang ). En faire partie est signe de mort sociale et économique à Aldatia. Souvent enfermés dans les prisons royales ou seigneuriales pour les pires cas. Ils sont rassemblés au sein de quartiers spéciaux et sont dans l’obligation d’avoir une vie religieuse des plus strictes, tout manquement est sévèrement puni.



Vilains

Souvent paysans/roturiers pauvres de contrées étrangères ayant immigrés en terre aldatienne. Ceux-ci sont soumis au seigneur de leur localité, sans en être serfs. Mais leurs sanctions sont plus lourdes que ceux étant inscrit dans le “registre royal de recensement des sujets de sa majesté” ( les aldatiens l’étant reconnus par la royauté ).






L'Armée


Avant les événements de la Lune Rouge, Aldatia n'était pas particulièrement reconnue pour sa force militaire. Cependant, avec la fin de la protection de Tannuviel et les bouleversements qui ont suivi, la nation a connu des changements importants dans ce domaine.

Aldatia s'est dotée d'une armée royale permanente, avec des garnisons déployées aux frontières, dans les principales villes du royaume et dans des positions stratégiques. L'armée royale a un rôle de gardien de l'ordre et de représentation du pouvoir royal. Elle est chargée de maintenir la sécurité intérieure du royaume et de préserver son intégrité territoriale. En plus de l'armée royale, chaque communauté d'habitants, qu'il s'agisse de villes ou de villages, est tenue de maintenir une milice locale composée de membres de la communauté. Ces milices locales servent de force supplémentaire pour la défense et la sécurité au niveau local.

Les seigneurs, les princes et les autres détenteurs d'autorité dans le royaume d'Aldatia entretiennent également leurs propres forces militaires, qui peuvent varier en taille et en puissance en fonction de leur statut et de leurs ressources. Ces forces militaires privées soutiennent le pouvoir des seigneurs et participent à la défense du royaume.

Aldatia, qui possédait déjà certaines des villes les mieux fortifiées du continent, a renforcé sa défense territoriale en développant un réseau de forteresses, de châteaux et d'autres structures défensives. Ces constructions servent à protéger les frontières, les points stratégiques et les centres de pouvoir dans tout le royaume.

La marine militaire d'Aldatia s'est également développée de manière significative, notamment grâce à l'impulsion de certaines familles nobles ayant une tradition maritime, telles que celles de Normandia et du domaine royal. La marine joue un rôle essentiel dans la protection des voies maritimes, de la côte et des intérêts maritimes d'Aldatia.

Ces développements dans le domaine militaire reflètent la volonté d'Aldatia de renforcer sa sécurité, de préserver son indépendance et de faire face aux nouveaux défis géopolitiques auxquels la nation est confrontée..




L'Economie


Aldatia est effectivement une nation tournée vers le commerce, avec des ports importants tels que Carentolia et Spartacis, qui font partie des plus grands ports au monde. Carentolia est le principal port d'Aldatia, où des échanges commerciaux s'effectuent avec des partenaires internationaux, en particulier Treffisal et Myrilis.

L'économie d'Aldatia est diversifiée. L'agriculture occupe une place importante, notamment dans les vastes plaines du Venetia-Giulia, où diverses cultures de céréales telles que le blé, l'avoine, le sarrasin et le chanvre sont cultivées. On trouve également une concentration d'artisans dans les grands bourgs, notamment des bijoutiers réputés à Romoss, qui sont parmi les meilleurs au monde. Aldatia se distingue également dans des domaines tels que la verrerie, le textile, l'architecture et la construction navale, avec des bateaux de qualité supérieure sortant des chantiers navals aldatiens.

Le sud du pays est connu pour sa production de viande bovine de qualité, ses vins, ses fromages et ses chevaux. L'agriculture et l'élevage constituent les principales sources de subsistance dans cette région. Les montagnes du sud-est abritent l'élevage de chèvres ainsi que l'exploitation de mines de fer et d'or. Le comté de Salogosti est réputé pour sa richesse grâce à ces activités. La côte est une zone importante pour la pêche et les activités maritimes.

Comme à Tannuviel, chaque profession en Aldatia est organisée en guildes de métiers, ce qui favorise une certaine organisation et un partage des connaissances au sein de chaque secteur économique.

Cependant, malgré ces aspects positifs de l'économie aldatienne, le pays n'est que marginalement autosuffisant. De nombreux serfs et paysans vivent dans une extrême pauvreté, principalement dans les provinces du Venetia-Giulia et de Salogosti. Les paysans, en particulier dans ces régions, sont souvent endettés envers les seigneurs locaux, ce qui les rend vulnérables et rend leurs conditions de subsistance précaires, surtout en période de mauvaises récoltes. Dans les villes portuaires, la pauvreté est particulièrement flagrante, avec une disparité sociale marquée. Alors que l'aristocratie et la bourgeoisie profitent du commerce et de l'exploitation, les roturiers issus de milieux modestes vivent dans des conditions très précaires, habitant souvent des maisons de bois sale avec des toits de chaume. Les conditions de vie y sont bien plus difficiles que dans les zones rurales.

Ces inégalités économiques soulignent les défis sociaux auxquels le royaume d'Aldatia est confronté, notamment en termes de répartition des richesses et d'accès équitable aux ressources. Cela met également en évidence la nécessité de politiques économiques et sociales visant à réduire les disparités et à améliorer les conditions de vie des populations les plus défavorisées.




La Santé


La santé et l'hygiène sont effectivement des aspects auxquels les Aldatiens accordent une grande importance. L'hygiène personnelle est considérée comme un devoir commun à tous, et les bains publics sont mis à disposition, en particulier pour les plus pauvres, dans de nombreuses villes. Même si la plupart des gens peuvent se permettre de prendre un bain chez eux, les bains publics sont accessibles aux moins fortunés. Il est également encouragé d'avoir des vêtements propres lors des fêtes religieuses, qui sont des occasions importantes où la propreté est particulièrement valorisée.

La surveillance des malades est une préoccupation des autorités. Des hôpitaux sont présents à travers le royaume, souvent gérés par les seigneurs en milieu rural et par les municipalités en ville. Les hôpitaux sont souvent dirigés par des ecclésiastiques qui se consacrent à la guérison des malades, tout en les guidant spirituellement dans leur foi. Ces établissements médicaux jouent un rôle essentiel dans la prise en charge des maladies et des blessures, et dans la diffusion des principes de santé et de soins.

Les léproseries, quant à elles, fonctionnent sur un principe similaire, mais ont pour objectif d'éloigner de la société les personnes atteintes de la lèpre afin de prévenir sa propagation. Les lépreux sont souvent stigmatisés et perçus comme ayant commis un péché de chair, ce qui a conduit à leur éloignement de la société. Cependant, il convient de noter que cette perception n'est pas universelle et peut varier selon les croyances et les connaissances médicales de l'époque.

Cependant, il existe des disparités en termes d'hygiène, en particulier dans certains milieux et quartiers, notamment dans les zones urbaines. Malgré les efforts des municipalités, certains quartiers, en particulier ceux abritant des artisans tels que les bouchers, peuvent être insalubres et mal fréquentés, ce qui contribue à détériorer davantage les conditions d'hygiène. Ces environnements insalubres peuvent entraîner des problèmes de santé et favoriser la propagation de maladies. Les municipalités doivent donc continuer à s'efforcer d'améliorer les conditions sanitaires et l'hygiène dans ces quartiers afin de préserver la santé et le bien-être des habitants.

Dans l'ensemble, la santé et l'hygiène sont des préoccupations importantes pour les Aldatiens, mais il existe des défis à relever pour garantir des conditions de vie saines et propres pour tous les membres de la société.