Hélïasme



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Religion officielle de l’Empire Siyùnn, elle est l’une des religions principales d’Andellar. Vieille de plus de 3000 ans, elle compte parmi les plus vieux cultes de l’Histoire. L’Hélïasme est une religion polythéiste, qui vénère un large panthéon de dieux et déesses. Les Hélïastre croient aussi aux esprits, notamment aux esprits primordiaux, à l'origine de la création du monde.






Résumé


L’Hélïasme est une très vieille religion, qui tire ses racines jusqu’aux premiers siècles du second millénaire. Au début très désorganisé, il s’est peu à peu codifié. Notamment dans sa forme actuelle lors de la scission de l’Empire Roym, et l’avènement de l’Empire Siyùnn, qui est encore aujourd’hui le centre culturel du culte Hélïastre.

Les Hélïastres croient en une multitude de dieux et de déesses, tous et toutes dotés d’une personnalité et d’intérêts propres. Bien qu’immortels, ces derniers disposent de caractéristiques physiques, et peuvent agir directement sur le monde des humains. C’est principalement autour de ces divinités que s’articule la vie religieuse des fidèles, tous et toutes poursuivant la quête de plaire aux dieux afin d’obtenir leur faveurs, pour eux et leur groupe.

A la différence des dieux, les esprits primordiaux ne sont que très peu priés (sauf en ce qui concerne la mort) dans l’Hélïasme. En effet, bien qu’étant à l’origine des lois de l’univers, ces derniers sont vus comme des êtres dénués de sentiments humains, et il n’est donc pas nécessaire de leur plaire.

La vie Hélïastre est donc rythmée par la volonté de survivre et d’apprécier la vie du mieux qu’iels peuvent, dans le respect des autres et des traditions. Pour parvenir à cet objectif, la pratique des offrandes et des fêtes religieuses est un point essentiel afin de rendre le voyage de la vie plus agréable.




Théologie


L’Hélïasme porte un regard assez atypique et incertain en ce qui concerne les origines de notre monde. En effet, le culte ne dispose pas de prophète fondateur, et s’est construit au fil des générations et des regroupements de peuples. Depuis l’avènement de l’Empire Siyùnn, il prend une forme plus codifiée et appose des certitudes quant à certains éléments.

Esprits Primordiaux


Les Esprits Primordiaux occupent une place majeure dans la religion Hélïastre. Ces derniers sont à l’origine de la création du monde et de l’apparition de la vie. Ce sont eux qui régissent les lois universelles de l’univers. A la différence des dieux, les esprits n’ont pas de forme physique, et ne disposent pas de caractéristiques humaines. Il n’est donc pas nécessaire de leur plaire ou de tenter de s’attirer leurs faveurs dans la vie quotidienne.

Responsables du monde spirituel, ils se placent en dehors de la compréhension humaine. Il n’existe en conséquence pas vraiment de liste établie quant au nombre d’esprits existant, ces derniers étant assez difficilement cernables.

Les hélïastres s’adressent aux Esprits Primordiaux pour tout ce qui concerne le monde spirituel. La réincarnation et le devenir de l’esprit de tout à chacun sont vus comme des choses de leur ressort. On s’adresse notamment à eux pour témoigner du respect que l’on a pour ses ancêtres, et prier pour ces derniers. C’est en cela que la fête des morts les met particulièrement à l’honneur.

Les Dieux


Les dieux sont la clef de voûte de l’Hélïasme. En effet, c’est autour d’eux que s’organise la vie de tout hélïastre. On raconte que les dieux sont nés tout au long de la création du monde. Leur apparition étant spontanée, et prend place à chaque fois qu’un nouveau concept naît. Il est alors nécessaire que ce dernier dispose d’un être le représentant, capable de le régir.

Contrairement aux Esprits Primordiaux, les dieux sont des êtres tangibles, semblables aux humains, mais disposant de capacités surnaturelles, en rapport avec le concept duquel iels découlent. Chacun doté d’une personnalité propre et muable dans le temps, ils ont des émotions en tout genre, et vivent leur vie à la manière des humains.

Cette caractéristique est la raison pour laquelle il est très important pour les hélïastre de plaire aux dieux, de s’attirer leurs faveurs. Par pur intérêt personnel, il est évident que certains dieux sont plus souvent sollicités que d’autres par certains types de personnes, en fonction du besoin de tout à chacun.

Panthéon


Dieu Rôle
Zhatare Déesse de la guerre, de la haine et de la folie
Gyeon Dieu de la mer et de la pêche
Thlemut Dieu de la météo
Jìn Hu Dieu de la Santé
Aì’nu Dieu de la Paix et de l’Amour. Responsable des relations entre les humains
Tìan Dieu du Jour
Yuê Déesse de la Nuit
Gùhen Déesse de l’argent, du commerce, et de l’économie dans sa globalité
Fánróng Déesse de la prospérité terrestre. Elle donne la moisson et les minerais de la roche.
Zhandou Dieu de la Sagesse
Negyun Déesse du Savoir et de la Connaissance
Huà Ze Dieu de l’Art
Měishù Déesse de la création artisanale (Forge, Couture, Menuiserie, Taillage de pierre, Cuisine)
Qeraz Déesse de l’Honneur, de la Justice et de l’Ordre
Bùlu Bû Dieu du monde animal
Tï’ouv Déesse des éléments




Sanctuaires


Les sanctuaires ont une importance cruciale dans le culte Hélïastre. A l’instar des autres religions, les hélïastres n'organisent pas d’office au sens d’un rendez-vous quotidien où l’on écoute un prêtre parler et prier, comme les messes émounes par exemple. Avant-tout, les sanctuaires servent de lieu d’offrande et de recueil auprès des différents dieux. Ils servent cependant aussi de lieu de fête, lors des différentes fêtes annuelles hélïastres. C’est un centre communautaire où l’on se retrouve en communauté tant pour discuter de religion que pour des choses du quotidien.

Tenus par la communauté sous la supervision des instances religieuses mises en place par l’Empereur, ils sont élevés à la gloire des dieux. Il est à noter qu’un temple peut être dédié à un, ou à un groupe de dieu, et n’est pas nécessairement dédié à tous.

Au sein des temples, on peut alors retrouver bon nombre d’autels en l’honneur de différents dieux, afin de pouvoir leur faire des offrandes.

Autels


Du petit autel de salon au grand monument d’un temple, ces derniers peuvent prendre plusieurs formes. Ils doivent ceci dit remplir la condition d’être dédié à un dieu ou une déesse en particulier, et d’être en accord avec les valeurs du dieu en question. A titre d’exemple, un autel pour Zhatare la déesse de la guerre risque de ne pas ressembler à un autel dédié à Aì’nu, la déesse de l’amour.

Ces derniers servent à déposer les offrandes et à prier la divinité en question. La croyance populaire veut que d’une manière ou d’une autre, l’essence du dieu de l’autel soit constamment présente autour de l’autel, et qu’il peut entendre les prières et apprécier les offrandes par ce biais. Il est même dit que les dieux viennent parfois les contempler et les visiter physiquement quand personne ne regarde.

Il est courant pour les hélïastres d’élever un ou deux autels directement dans leur logit, afin de s’assurer de la présence divine de leurs dieux et déesses favoris.

Instances Religieuses


Dans sa forme la plus stricte, l’Hélïasme ne dispose pas vraiment de clergé, ou d’instances religieuses ayant de réels pouvoirs religieux sur les gens. En effet, en théorie toute personne est en mesure de s’occuper d’un temple, d’élever un autel, de prier et d'offrir des offrandes ou des sacrifices.

Toutefois, afin de s’assurer un contrôle sur la pratique de la Foi, et parce qu’il est considéré comme un demi-dieu, l’Empereur met un point d’honneur à entretenir un clergé chargé de tenir les différents temples de l’Empire. Ces derniers sont ceux qui sont chargés d’organiser les fêtes religieuses dans les villes, et de propager les légendes impériales.

Les hauts postes du clergé siyennite sont souvent réservés aux nobles de bonne famille, mais réserve aussi beaucoup de places réservées aux plus érudits en religion. Et même si ce clergé n’a pas de pouvoir religieux direct sur le salut ou l’appréciation divine des fidèles, il est souvent regardé comme une figure d’autorité.

L’Empereur quant à lui est vu comme le chef religieux des hélïastre, et ses prises de positions sont souvent attendues et décisives dans certains débats théologiques.




La Mort


Contrairement aux autres religions, le culte hélïastre ne reconnait pas les notions de “paradis” ou d'”enfer”. La vie après la mort est le début d’une autre vie. Cela part du fait que la vision de “l’âme” est très différente. En effet, elle est composée de deux parties: le gēnjù et la shentì, le cœur de l’âme et ce qu’elle vit. Le gēnjù est la partie de l’âme qui se réincarne continuellement et qui existe à travers les différentes vies. Cela est considéré comme l’essence d’un individu. La shentì est une partie qui vient s’ajouter au gēnjù et qui change à chaque vie. C’est ce qui contient les souvenirs et les émotions d’un individu. C’est également ce qui compose les esprits des défunts qui arpentent la terre.

Le gēnjù d’une personne fait un voyage continuel à travers les époques et les endroits. Pour les hélïastres, le cycle de la vie fait son chemin tant que les esprits primordiaux le souhaitent et seuls ces derniers sont capables d’y mettre fin (ce qui équivaudrait à une fin du monde).

Le Suicide


Bien qu’il ne soit évidemment pas encouragé, le suicide est vu de manière moins dramatique que dans les autres religions. Il n’en reste que ne pas accepter les malheurs de la vie et forcer son passage dans la prochaine implique qu’il s’imposeront à nouveau à la personne dans sa vie d’après.

Cependant, il est possible pour quelqu’un de se donner en sacrifice aux dieux pour sa communauté afin de pardonner son choix.

Le Rite funéraire


L’incinération est essentielle pour l’hélïasme, car c’est elle seulement qui permet d’accéder à la vie suivante. Le rite funéraire est vu de manière beaucoup moins dramatique que dans les autres religions car c’est une célébration de la continuation du cycle de la vie. Il est traditionnel de placer le défunt sur une sorte de lit en bois sur lequel on pose un drap blanc. Le corps est entouré de fleurs et on allume de l’encens avant de procéder à l’incinération.

Il est évidemment important que les rites funéraires soient pratiqués pour une seule personne à la fois afin de ne pas mélanger les cendres. Celles-ci sont récupérées par la suite et placées dans des urnes. Le contenant est conservé par les proches du défunt pendant un mois. Ces derniers vont ensuite placer de l’argent à l’intérieur, pour garantir au mort la prospérité dans sa prochaine vie, et finiront par le sceller.

Les cimetières hélïastres ne sont pas placés à l’extérieur des lieux de culte mais sont des bâtiments à part entière. Les urnes sont stockées à l’intérieur, organisées par familles dans la majorité des cas, et les gens viennent rendre hommage à leurs ancêtres de manière régulière.

Les esprits humains


Les esprits humains, à ne pas confondre avec les esprits primordiaux, sont les shentìs des défunts qui errent proches de leur famille. Tout comme les esprits primordiaux, leur état est immuable, leurs souvenirs et leurs émotions sont ceux de leur vie, ils n’en développent pas de nouveaux.

Il est très important pour les membres de la famille encore vivants de prendre soin des lieux de repos des morts ainsi que d’honorer leur mémoire. Dans le cas où ce n’est pas fait, ces derniers s’en vont.




Culture et traditions


Vieille de 3000 ans, la culture Meyased se base évidemment beaucoup sur les enseignements tirés de l'Horaat. C'est autour de la religion et de Parédor que s'organise la vie dans le Meyaïsme, et l'unité de la communauté est un point très important.

À l'époque du Royaume Meyased de Tannuviel, l'ensemble de la communauté Meyased était uni sous la bannière d'un même état, un état saint. Il était un temple de culte dans toute ville du royaume, et le sang royal était saint, désigné par un prophète lors de son établissement. Cette période, connue comme l'âge d'or Meyased a laissé beaucoup de traces dans la culture et la tradition.

Le Meyaïsme a parmi ses valeurs fondamentales l'érudition. En effet, étudier l'Horaat, et en déceler les secrets est un commandement. C'est pourquoi les meyaseds considèrent que l'Horaat ne s'accomplit pleinement qu'avec la tradition, et l'avis des sages. La tradition est souvent mise sur pied d'égalité avec le texte sacré lui-même.

Après la conquête et l'annexion de Tannuviel par l'Empire Roym, en 2565, les meyaseds n'ont plus jamais disposé d'un état à iels, et furent toujours contraint·e·s de vivre sous la domination d'une culture et d'une religion étrangère. Il leur fut souvent interdit de pratiquer leur culte, et nombreux sont ceux et celles qui ont tenté de les assimiler. Envers et contre tout, leur culture et leurs traditions ont transcendé les âges, et même s'iels sont aujourd'hui minoritaires, il existe encore quelques communautés meyaseds réparties un peu partout sur Andellar.

Le Meyaïsme considère que si Parédor n'a pas fait tout le monde meyased, c'est qu'il n'aspire pas à ce que tout le monde le soit. En effet, les meyaseds sont très à l'aise avec le fait qu'il puisse exister d'autres peuples, et d'autres cultures. Iels considèrent cependant qu'en tant que peuple de Parédor, iels ont une mission de rendre ce monde meilleur, bien que ça ne passe pas par la conversion d'autrui.


Le nom de Parédor


Le nom du dieu des meyaseds est Parédor. C'est ainsi qu'Il s'est révélé à Zaphiel, et c'est depuis ainsi qu'il est appelé par l'ensemble des Meyaseds. La tradition dit qu'il est saint de se référer à lui avec Son nom, et que ça aide à se rapprocher de Lui. Il est donc très rare et découragé pour un meyased d'appeler Parédor "dieu" ou "seigneur, ou quelque titre que ce soit.

À titre de comparaison, l'Emouna vénère le même dieu que le Meyaïsme, Parédor. Cependant, par respect pour ce dernier, et par peur d'invoquer Snom nom en vain, les émounes ont plus souvent tendance à se référer à lui avec des adjectifs et des titres divers.


Homosexualité


L'Horaat ne mentionne aucunement l'homosexualité. D'un point de vue strictement religieux, tous les sages meyaseds s'accordent pour dire qu'elle est permise, sur le principe que l'amour sous toutes ses formes est vu comme quelque chose de bon.

Si d'un point de vue religieux, l'homosexualité n'est pas condamnée, elle le fût par les états dans lesquels les meyaseds ont habité ces derniers millénaires, ce qui laissa des traces dans leur culture. Aujourd'hui, il y a beaucoup de meyaseds acceptant l'homosexualité, mais bon nombre de milieux conservateurs voient encore ça d'un mauvais oeil.



Egalité des genres


L'égalité des genres est un point central du Meyaïsme. Les êtres humain·e·s sont égaux devant Parédor, et ce quel que soit leur genre. Il n'existe aucune différence sociale imposée par la religion entre les femmes et les hommes dans la religion Meyased, et iels peuvent occuper les mêmes rôles dans la religion ou dans la société en général.

(Il est important de préciser que l'univers de Keldaria dans son intégralité est basé sur l'inexistence de discrimination de genre. De fait, le sexisme n'a pas sa place, et n'existe tout simplement pas. Les femmes et les hommes occupent les mêmes places dans la société.)


Sexualité


L'Horaat mentionne la sexualité comme quelque chose de privé, qui ne regarde que les concerné·e·s. La seule réelle restriction à cette dernière est l'amour entre les deux personnes qui y prennent part.

Dans le reste des textes meyaseds, il est précisé que former une famille saine aux yeux de Parédor nécessite d'être marié·e. Au vu du risque d'avoir des enfants hors mariage, il est souvent considéré comme péché d'avoir des relations sexuelles hors du mariage.


Tsëdehim


Un Tsëdehim est est un parchemin (souvent contenu dans un coffret en bois) que les meyaseds fixent aux murs à côté de chaque porte présente dans leurs logis. Sur ce parchemin sont écrit divers versets de l'Horaat, souvent accompagnés d'une prière invoquant la puissance de Parédor, l'implorant de protéger la porte.

Si le parchemin peut théoriquement être rédigé par n'importe quel meyased assez pieux et érudit en Horaat, il est de tradition de laisser ce travail de professionnel au·x sage·s de la communauté, généralement expérimenté.

Les meyaseds mettent un point d'honneur à embrasser la Tsëdehim régulièrement, lorsque l'on entre ou sort de la pièce.


Pureté rituelle


Le Meyaïsme enseigne un principe de pureté de l'âme. En effet, la propreté de l'âme est plus importante que la propreté du corps. Contrairement au Taqdim'al, le Meyaïsme admet l'existence d'une infinité de stades de pureté. Il n'y a pas juste pur et impur, c'est une échelle graduelle.

Il est dit dans l'Horaat qu'à sa naissance, l'esprit et l'âme de toute personne sont purs, exempts de toute souillure. Ces derniers se salissent au fil du temps, des actions, ou justement du manque d'action. La Sainteté rend pur, l'absence de sainteté rend impur. Entretenir la propreté de son âme est donc une préoccupation importante dans la vie de tout meyased.

  • Les rêves religieux et saints contribuent à la purification de l'âme. À l'inverse, les cauchemars et les rêves qui en sont exempts contribuent à la souillure de l'âme.

  • Chaque mauvaise action dont l'auteur se rend coupable diminue la pureté de son âme, en fonction de la gravité de l'action qu'il a commise. Cela inclut la désobéissance à des commandements de Parédor, et tout ce qui cause du mauvais dans le monde en général.
La purification de l'âme est un processus qui advient à chaque fois que la personne s'engage dans des actes d'adoration de Parédor, ou dans l'accomplissement de ses commandements. C'est donc un processus qui est long et qui se fait constamment.

C'est au mois de Mist que Zaphiel reçut l'Horaat sur le Mont Cristal. C'est donc durant le mois de Mist qu'est célébré le grand pardon. En effet il est dit dans l'Horaat que comme Parédor pardonna son peuple pour son idolâtrie passée, il pardonnera quiconque le recherchera durant le mois de Mist. C'est donc une tradition fondatrice du Meyaïsme de rechercher le pardon divin durant ce mois, et de participer à la cérémonie du Grand Pardon. Après quoi, l'âme de la personne est de nouveau pure, comme si elle était née de nouveau.




Les prières


Traditionnellement, les meyaseds sont tenu·e·s de prier Parédor au moins une fois par jour. Il est cependant recommandé de le faire dès que l'envie se manifeste, et à la suite de chaque péché que l'on serait susceptible de commettre.

La prière peut théoriquement se faire n'importe où, à la condition qu'aucune idole ne soit présente au sein du lieu. Les meyaseds ont cependant un code vestimentaire strict à respecter afin d'être présentable devant Parédor.

En effet, la tradition veut que l'on se présente devant Parédor avec des vêtements propres, et nous-mêmes propres, évidemment. Il est aussi nécessaire de porter le châle de prière lorsque l'on prie. Les meyaseds les plus prieux le portent d'ailleurs en toute heure de la journée, généralement sous leurs vêtements. Il est important de ne pas porter de couvre-chef durant la prière, en signe de confiance, et de modestie envers Parédor.

Quant à la position à adopter pendant la prière, il n'existe là pas de règles écrites. Il est coutume de le faire debout ou assis, puisque ces positions favorisent la concentration. En signe de prosternation il faut baisser la tête, et se pencher vers l'avant. Prier allongé est déconseillé si la personne est en mesure de faire autrement, puisque cela reflète d'une certaine négligence.

Si la prière peut avoir lieu n'importe où, il est encouragé de le faire dans un temple. Et si aucun temple n'est présent, l'important est de le faire à plusieurs.

Quant au déroulement de la prière en elle-même, les meyaseds ont l'habitude d'étudier et de parler de l'Horaat avant cette dernière, notamment si cette dernière se fait au temple. Une fois la prière commencée, les meyaseds commencent par réciter l'attestation de Foi, répétant à 5 reprises que leur seule divinité est Parédor, et qu'en lui iels placent leur confiance et leur amour. Iels continuent ensuite parfois en lisant quelques versets de l'Horaat. Vient ensuite le temps de la prière personnelle. Elle prend souvent la forme d'une conversation à sens unique, directement avec Parédor, où le fidèle le vénère, lui demande pardon, et termine par lui parler de ses problèmes et de ses demandes.





Le Mariage


Dans le Meyaïsme, le mariage repose entièrement sur l'amour entre deux individu·e·s. Il représente l'union complète de deux personnes en ce monde, dans tous les aspects de leur quotidien. En effet, l'amour est très important dans un couple meyased, puisque le mariage implique de faire à deux (et plus, si iels ont des enfants) tous les commandements de l'Horaat.

À la différence de l'Emouna, le mariage meyased uni les corps, mais pas les âmes.

Le divorce


Dans les textes sacrés meyased, le divorce est possible par l'accord des deux marié·e·s. Autrement, il est nécessaire de voir sa situation analysée par un tribunal de sages, qui décrètera si le divorce est possible ou non au regard des textes, afin de s'assurer que l'un·e des marié·e ne s'acquitte effectivement pas de ses devoirs envers sa moitié.

Dans la culture et la tradition en revanche, divorcer est très découragé, et mal vu. Bien que ce soit possible, les meyaseds sont toujours encouragé·e·s à tenter toutes les solutions possibles afin de sauver leur mariage.





L'Hélïasme est fortement inspirée de religions du monde réel. Cependant il est important de comprendre que l'Hélïasme est une religion fictive, et qu'elle n'a pas pour but d'opresser qui que ce soit IRL. La religion reste cependant un point central de la vie médiévale, et c'est pourquoi c'est aussi le cas sur Keldaria.