Hymne: "Le chant des morts"
Devise: "De l'abandon nous émergeons."
Faisant autrefois partie intégrante du sud de Nédour, les terres de Birolia ont été abandonnées à leur sort. Si les racines de ce pays sont bien nédouroises, il a su développer sa propre culture.
Bien que les paysages peu fertiles de Birolia n’aient pas connu beaucoup de conflits, les conditions de vie y sont médiocres et la pauvreté et la criminalité sont élevées. Même le mode de vie des nobles est bien inférieur à ceux du reste d’Andellar.
L’économie n’est évidemment pas vraiment florissante à par pour l’artisanat qui est lui bien développé et reconnu à travers tout le continent.
Au final, même si cette nation régie par un conseil est loin d’être une grande puissance militaire et politique, elle est protégée par la faiblesse de ses terres qui n’intéressent personne.
Birolia est une Nation d’une pauvreté extrême. Réputée pour être la plus pauvre d’Andellar tout entier, il est certain que l’aridité des terres qu’elle occupe n’aide en rien cette situation.
Originellement, Birolia faisait partie intégrante du Royaume de Nédour. En effet, dans les années 4520, après une guerre particulièrement coûteuse en biens matériel, le pays et plus précisément les grandes cités avoisinant les frontières avaient besoin d’être rebâtis et pour ce faire, les Nédouriens firent appel aux habitants de l’actuel Birolia. Ne brillant pas pour leur agriculture, ils sont quant à eux de bons artisans, que ce soit dans le travail de la pierre ou du bois. Cela fait d’eux de bons ouvriers sur un chantier.
Toutefois, ces travailleurs du Sud migrant vers les côtes du Nord du pays ne firent qu’amplifier la pauvreté déjà existante de cette partie du Royaume. A ce titre, les seigneurs et le Roi de Nédour se réunirent tous à la capitale, afin de prendre une décision quant à cette partie de la nation. Les Nédouriens dans leur ensemble sont de fiers nationalistes défenseurs de leurs terres, et il est clair que quand, durant le conseil, l’idée d’abandonner certaines seigneuries du Sud fût évoquée les Sudistes n’en furent pas ravis.
Cependant, aucune discussion n’a pu réellement avoir lieu, à priori le choix était déjà fait depuis longtemps, et la réunion ne devait servir qu’à officialiser une officieuse décision sous la bannière officielle d’un vote à la majorité. Les seigneurs du Sud, mécontents d’être ainsi abandonnés à leur sort par leur souverain n’ont pas manqué de montrer leur mécontentement lors des jours à venir.
Certains d’entre eux allant jusqu’à défier l’autorité du Roi, l’accusant du crime de haute trahison envers son propre peuple. Ce comportement ne pouvait pour le roi, rester impuni. En effet, la majorité des seigneurs du Sud furent tués. Tout cela n'améliore pas l’avenir du pays. Sans ses dirigeants, qui donc allait diriger? C’est ainsi qu’est né la plus grande “démocratie” qu’Andellar connu à ce jour.
Les citoyens, nobles et bourgeois influents se sont réunis face à cette désastreuse nouvelle qui ne tarda pas à se propager dans tout le pays. Craignant une immigration de masse des tout nouveaux Biroliens vers Nédour, les frontières des deux pays se sont rapidement vus couvertes d’un grand mur gardé en tout temps par des soldats. Toutefois, et contre toute attente, l’immigration tant redoutée ne se produit pas vraiment, et les Biroliens tâchèrent plutôt d’investir leur temps dans la (re)construction d’un état solide.
Définitivement fâchés avec le système monarchique féodale de leurs voisins, qui les a conduits à une exclusion injuste du Royaume de Nédour, et plus que jamais en froid avec celui-ci, reprendre un système similaire était inenvisageable pour les Biroliens. A ce titre, à travers tout le pays, les haut bourgeois et les nobles se sont réunis afin de discuter de l’établissement d’un système politique fiable, où la confiance, la transparence et la justice pourrait primer sur les parjures, l’hypocrisie, et les complots.
Quoi que l’on en dise, et bien que cela fût très critiqué par les royaumes voisins, et certains Nobles Birolia, c’est au fil de nombreuses réunions, et de très longues discussions que fût adoptée la démocratie Birolienne en tant que système politique. Une poignée de Noble Biroliens, principalement les plus riches, tentèrent à plusieurs reprises de se dresser contre ce changement, en effet l’instauration de la démocratie menaçait quelque peu leur pouvoir. La plupart sont morts, exécutés. “Justice fût faite aux opposants de la liberté” disaient t-ils. Les autres s’y sont pliés.
La première élection Birolienne eut lieu le 7 Païs 4525, c’est pour tous les Biroliens un jour de fête, appelé le jour de l’union démocratique, il est célébré partout, dans toute la Nation, par des fêtes et des banquets, animés par des discussions politiques, et des récits sur la manière dont laquelle la démocratie Birolienne put voir le jour en des temps si troubles. Suite à l’élection du premier conseil démocratique, qui rappelons le se renouvelle tous les dix ans, tout semblait bien se passer, mais rapidement plusieurs soucis ont fait face.
En effet, chaque année qui passait, Birolia perdait en richesses, en effet, bien que la démocratie, et le conseil, améliorait la vie des citoyens, les besoins de la caisse de l’état, eux, n’étaient clairement pas comblés. C’est là que ce rêve idéaliste de constitution égale, unissant tous les citoyens Biroliens a failli voler en éclats. Bien que sur le papier, l’idée semblait bonne pour tous, le système avait ses failles.
Bien sûr, il était tout nouveau. Les taxes imposées aux citoyens étaient rarement convenablement définies. Tout le monde payait plus ou moins la même chose, les plus riches comme les plus pauvres. C’est un exemple parmis beaucoup d’autres, mais il est clair que dans ses débuts, la constitution Birolienne avait son lot de défauts. Peu à peu, les conseils se suivirent, les décénies passèrent, et le système mûrit.
Aujourd’hui, on ne peut pas dire que les Biroliens se sont relevés de la scission de Nédour. Ce serait mentir de dire que leur vie est en majorité plaisante. Ce serait mentir de dire qu’économiquement Birolia rayonne. Non. Birolia n’est ni plus ni moins qu’une Nation pauvre, en manque de ressources terrestres, et économiques. Et qui plus est, en manque de commerce. Mais elle a le mérite et ne se cache pas pour s’en vanter, de se revendiquer comme l’unique Nation libre se souciant réellement du bien du peuple.
Malgré tout cela, serait-ce mentir de dire que la corruption est absente du conseil Birolien? Malheureusement oui. Il arrive parfois que certains politiciens fassent passer leurs intérêts avant ceux du peuple. Malgré cela, Birolia est la première démocratie d’Andellar, et est fière de pouvoir se revendiquer comme telle.
De toutes les nations qui ont dû endurer la Lune Pourpre, Birolia est certainement celle qui en a le plus souffert. En effet, pas moins des trois quarts de sa population ont été exterminés dans ce terrible drame dont la nation est très loin de s'être enitèrement relevée.
Birolia n'a, et n'avait pas d'armée. En effet, étant la nation la plus pauvre du continent, et étant de surcroît très arride, nul n'aurait été tenté de l'envahir. Toutefois, l'intérêt des forces du mal de la Lune Pourpre sont bien différentes des intérêts humains. De fait, lorsque les monstruosités ont commencé à attaquer les différentes villes et villages, les biroliens furent prit de cour, et ce fût un massacre.
Terriblement indisciplinés militairement, et ne disposant pas des moyens de bien s'équiper militairement, les biroliens ne parvinrent pas à bien s'organiser durant les quinze années de Lune Pourpre. La majorité de leurs murailles n'étaient pas assez élaborées pour arrêter quoi que ce soit. Il est indéniable que Birolia n'avait aucune chance de survivre à la Lune Rouge de par elle même. Les populations se firent donc massacrer, année après année, sans que personne ne puisse rien faire.
Les autres nations, bien trop occupées à tenter de limiter la casse chez eux, n'ont pas bougé le petit doigt pour venir en aide à la pauvre Birolia. Si les nations n'ont rien fait, au fil des années de Lune, il apparaîssait bien au monde extérieur que Birolia était dans une très mauvaise phase. C'est ainsi que l'on vit rapidement apparaître des milices religieuses encouragées par les églises de différentes nations, et soutenues par le Parechann s'organiser pour tenter d'aller aider militairement dans les grandes villes biroliennes.
Cette aide permi à terme de sécuriser quelques endroits dans le pays, notamment la capitale. Finalement, il ne reste plus grand chose de Birolia. Le conseil s'est peut à peu reformé, et les institutions tentent de se reconstruire, alors qu'une partie de la population tente de migrer dans les pays voisins.
Exemples de prénoms masculins: Jean, Néphil, Michael, Ruben, Seth, Simon, Isaac, Yanis, Gidéon, Edouard.
Exemples de prénoms féminins: Anne, Constance, Judith, Eve, Noémie, Amphie, Suzanne, Léora, Saadia, Myriam.
Exemples de prénoms neutres: Adriel, Elie, Hépane, Félicité, Salomé, Zacharie, Elisée, Yohanan, Eden, Iltaé.
Exemples de noms de famille: Elerc, Yifrah, Multaire, Pide, Meir, Atias, Dayan, Cloup, Lepère, Evine.
Le conseil est élu par vote à la majorité entre tous les nobles du pays. Renouvelé tous les dix ans, il est chargé de prendre les décisions pour le pays. Chaque conseiller le composant est chargé d’un type de tâche. Certains s’occupent de la gestion de la garde, tandis-que d’autres de la distribution des fonds publics, il y en a pour tout domaine où cela est nécessaire.
La noblesse, qui représente l’entièreté des personnes composant les familles nobles nédourienne précédemment établies à l’endroit de l’actuelle Birolia, ainsi que les gens ayant été anoblis au cour d’un vote à la majorité par le conseil. Ces individus, ou les membres de leurs familles sont tous des gens ayant commis des actes honorables, leur méritant le titre de noble. Cependant les nobles ne sont pas tous riches, loin de là. Être Noble c’est avant tout pouvoir voter, en effet c’est un privilège qui leur est réservé. Un noble peut posséder des terres selon son titre, attribuées par le conseil, mais dû au coût de gestion, beaucoup préfèrent rester à la capitale, où siège le conseil, pour faire grandir leur influence directement sur le terrain.
Le clergé, qui bien que peu présent, existe bel et bien, et que le conseil est tenu d’écouter, il a été décidé avec les années qu’il fallait au moins inclure dans le conseil un ou deux membres du clergé afin de ne pas rayer la foi des décisions politiques. Son influence en Birolia n’en est cependant pas sauvée pour autant, leur manque d’effectif religieux n’aide pas. Toutefois, il est clair que les membres du clergé aussi peu soit t-ils sont généralement respectés du peuple.
La bourgeoisie est à Birolia un sujet assez atypique. En effet, au début de la constitution monarchique, il avait été décidé de faire disparaître cette classe sociale, dû à la pauvreté, et à un principe d’égalité. Cependant, ils se sont rapidement rendus compte qu’une classe sociale supérieure au tiers état subsistait, et pouvait contribuer aux caisses de l’état. A ce titre, la bourgeoisie à été remise en place. Pour ce faire les bourgeois versent un impôt quotidien à l’état. Le titre quant à lui leur permet de se faire respecter un peu partout où ils vont, et dans une certaine mesure, parfois, prendre part aux élections contre une somme d’argent conséquente. La bourgeoisie birolienne est donc bien différente de la bourgeoisie bédourienne. Là où celle ci est acquise avec le temps de résidence en cité, la bourgeoisie birolienne s’acquiert de par l’importance de l’invidivu, et son aide envers l’état.
Les serfs, qui composent le tiers état, représentent une très grande majorité de la population. Le conseil ne les méprise généralement pas, toutefois, il est clair qu’ils sont tout en bas de la pyramide. L’on ne peut dire qu’un serf birolien appartient à un seigneur. Cette notion féodale a été écartée par l’arrivée de la constitution. Un serf appartient à l’état.
Les soldats, qui sont généralement chargés de la protection des civils, et du maintien de l’ordre dans le pays, constituent ensembles La Garde. N’ayant pas l’utilité, ni l’effectif, ou les fonds nécessaires au maintien d’une armée guerrière en cas d’attaque, Birolia n’en a pas. Elle se contente d’une Garde, dispersée partout dans le pays afin de garder l’ordre de celui-ci. En effet, si il existe un pays en ce monde qui ne risque pas d’être envahi, c’est bien Birolia. Sa pauvreté et l’aridité de ses terres ne font que repousser.