Empire Siyùnn




Un isolement millénaire...


Longtemps écarté du reste du continent, l’Empire Siyùnn en a profité pour développer sa culture unique. Marquées par l’Hélïasme, ces vastes terres forment le plus grand pays du monde, unies sous le soleil de leur Empereur.




Hymne: "Le soleil se lève sur l’Empire."
Devise: "Les dieux, l’Empereur, le peuple."





Résumé


Bordant le côté Est de la chaîne de montagnes qui le sépare du reste d’Andellar, Siyùnn est le plus grand pays du monde ainsi que le seul empire existant. Très isolés du reste du monde depuis la crucifixion de Yichéa dans leurs montagnes et la fin de l’antique Empire Roym, les siyennites ont développé une culture bien différente des autres nations.

Ce pays s’est principalement construit autour de la nécessité de codifier la religion Hélïastre et de s’unir autour de cette dernière. Celle-ci s’est donc peu à peu imposée comme point central de l’empire. Véritable monarchie de droit divin, l’Empereur étant vu et vénéré comme un demi-dieu. Les nobles y ont cependant moins de pouvoir que dans les autres nations.

Ces vastes terres majoritairement humides ont permis à l’empire d’être entièrement autosuffisant pendant des siècles grâce à ses ressources et créatures variées. L’art et l’artisanat y sont très développés et Siyùnn abrite donc de très bons artisans.

Son peuple, habitué à la solitude et donc peu ouvert à l'extérieur, est très respectueux des traditions culturelles et religieuses. Le mérite est important et le travail bien fait est fortement récompensé.







L'Histoire de Siyùnn


L’Histoire de l’Empire Siyùnn débute en 2782, alors que l’Empire Roym, alors puissance dominante du monde antique, subit de graves turbulences politiques et religieuses. En effet, ce dernier couvrait à l’époque une grande partie d’Andellar, s’étendant sur la majorité du territoire Siyennite actuel mais incluant aussi une bonne partie des terres de l’actuelle Pésroq et Tannuviel. La grande chaîne de montagne qui séparait l’Empire en deux empêchait alors la transmission rapide des informations. L’Hélïasme était alors séparé en pleins de sous divisions locales, et très peu organisé. La religion avait donc tendance à beaucoup varier d’une région à l’autre, ajouté à cela la grande présence Meyased à l’Ouest de l’Empire, tout ceci mena finalement à de grandes instabilités.

Il suffit d’une crise de succession pour scinder définitivement l’Empire en deux. Siyùnn naquit alors et la dynastie impériale avec elle. Les premiers Empereurs et Emperesses entreprirent rapidement d’accroître l’unité nationale et religieuse. La grandeur dynastique fut alors telle que le rang impérial fût hissé au rang de demi-dieu. En effet, très vite l’idée que l’Empereur était un humain élu des dieux pour régner sur la terre se répandit et s'installa durablement dans la tradition Sìyennite.

En 3125, après la chute définitive de l’Empire Roym de l’Ouest et l’apparition progressive de la Foi Emoune, Siyùnn se referma de plus en plus sur elle-même, dans le but d’éviter de subir le même sort. Développant peu à peu une autonomie totale du reste du monde, tout commerce extérieur prit peu à peu fin, et commença alors une ère de refondation pour l’Empire. Bien décidés à se débrouiller seuls, les siyennites souffrirent d’abord de ce manque d’apport extérieur, mais apprenèrent rapidement, au fil des ans, à devenir indépendants.

Après de nombreuses conquêtes de territoires, s'étendant toujours plus vers l’Est, la capitale s'établit enfin à Méongyu, choisie pour son emplacement stratégique et ses alentours verdoyants. En 2390 les instances impériales s’installèrent enfin dans la cité, et Siyùnn s’approcha peu à peu de ses frontières actuelles.

ARRIVÉE DE L'AUTORITÉ IMPÉRIALE, CENTRALISATION DE l’ETAT

A mesure que l’Empire gagna en territoire, les nobles qui s’étaient vus attribués des terres devenaient de plus en plus puissants, et leur soif de pouvoir semblait ne plus avoir de limites. L’Empereur de l’époque voyait son influence diminuer de jour en jour, alors que le désir d’indépendance de ses vassaux était grandissant.

C’est finalement en 2535 que plusieurs parties de l’Empire, dirigées par des seigneurs audacieux tentèrent de se rebeller contre l’Empereur. Ainsi, les régions de Sulong, Nuantan et Kyeok se substituèrent à l’autorité impériale, laissant place à l’un des plus grands conflits armés que Siyùnn ait connu.

Étant vu comme un être divin, l’Empereur bénéficiait malgré tout d’une très bonne image publique, et il parvint à lever des troupes assez aisément. La guerre dura pendant une trentaine d’années, trente années durant lesquelles du territoire était sans cesse perdu puis repris, si bien qu’on peinait à en voir la fin. C’est finalement en 2568, suite à la pression populaire et à la mort du leader de la coalition rebelle que l’Empereur parvint à faire signer un acte de paix.

Afin d’empêcher cette situation d’arriver de nouveau, les prochaines générations impériales entreprirent alors d’installer un pouvoir central fort. Retirant peu à peu le pouvoir temporel de ses vassaux, l’Empire leur proposa à la place des postes dans les hautes instances politiques, dans l’administration, et dans l’armée. Délaissant alors leur terres pour les grandes villes, ils se virent attribués des petites terres de substitution, qui peuvent être révoquées par l’Empire à tout moment. En 2680, toute forme de féodalité avait disparu à Siyùnn, et l’autorité de l’Empereur en ressortait plus forte que jamais.

CRISE DE SUCCESSION DE 4230

En 4230 Siyùnn connut ce qui est souvent regardé comme le plus grand drame de son histoire. La dynastie Méon, régnante depuis les débuts de l’Empire s’éteignit. En effet, l’Empereur Yin Xu IV mourut sans avoir pu laisser de descendance. Pour la première fois la continuité miraculeuse des Empereurs siyennites fut menacée.

Peu habitués à ce genre de situations, et embêtés par le statut divin de l’Empereur, le peuple siyennite ne savait pas vraiment comment répondre à cette situation. Certains supportèrent alors Qijan, nièce de l’ancien Empereur, disposant du sang royal. Malgré cela, la procédure de succession était très claire, si l’Empereur venait à mourir sans descendant, le trône devrait revenir à son frère ou sa sœur aînée. En l’occurrence, il était le dernier de la fratrie encore en vie, et c’était pourquoi, en plus du jeune âge de sa nièce, lui octroyer le trône faisait beaucoup débat.

De l’autre côté, de nombreux nobles haut placés aimeraient voir Huang Tan, noble général de l’armée siyennite monter sur le trône impérial, ces derniers jugeant que celui-ci était plus apte et que sa gloire passée prouvait qu’il disposait des faveurs des dieux.

Pendant 10 ans, le trône impérial resta vide, personne ne sachant réellement quoi faire. Il y eut bien de nombreuses tentatives d’assassinat afin de tenter d’éliminer Qijan, mais sa garde était bien trop performante pour le permettre. Finalement, après des années de trône vacant, la dimension divine du trône impérial semblait trop importante aux yeux des siyennites pour être abandonnée à un autre sang, et une assemblée nobiliaire fut alors organisée.

Maintenant âgée, Qijan fut en mesure de témoigner de sa volonté de succéder à son oncle, et fut choisie par une courte majorité de nobles comme nouvelle Emperesse. Sachant que son pouvoir serait contesté, elle fit assassiner le soir même la totalité de ses opposants. Bien que certains parvinrent à s’enfuir, son pouvoir fut alors assis pour de bon. Son règne passa à la postérité comme étant un règne particulièrement violent et sanguinaire, mais fut aussi vu comme le prix à payer pour conserver le sang divin sur le trône de Siyùnn. Malgré tout, Qijan reste une figure assez controversée de l’histoire siyennite, détestée par certains et adulée par d’autres.




L'Impact de la Lune Pourpre


La Lune Pourpre toucha l’Empire Siyùnn de plein fouet. En effet, l’Empire, très peu sujet aux attaques, protégé derrière son mur de montagnes, fut pris par surprise lorsque ces créatures du mal se mirent à apparaître un peu partout, sans se soucier des gardes ou des frontières.

La bonne organisation de l’armée siyennite permit cependant de donner une réponse rapide, avec des actes concrets. Fermeture complète de la capitale et des grandes villes. Des patrouilles régionales furent organisées par les divisions locales, passant par des points principaux, afin d’aider toute cité ou village en besoin sur son passage.

De nombreux villages furent tout de même ravagés par la corruption et les créatures, surtout les premières années, l’armée ne pouvant malgré son nombre, pas couvrir un empire si vaste en toute heure. Pendant les quinze années de Lune Pourpre, on se préparait pour l’hiver. Les villageois oeuvraient alors jour et nuit pour préparer leur village, érigeant des barricades afin de se défendre au mieux par eux-mêmes.

Malgré tous ces efforts, et même si à côté d’autres nations, on peut dire que Siyùnn s’en est bien tirée, on estime qu’un tiers de la population siyennite a péri au cours de ces 15 années de terreur. Encore aujourd’hui, la Lune Pourpre a laissé des plaies bien ouvertes dans les mémoires et la société.

Les siyennites considèrent cet événement comme une punition des esprits primordiaux, et pensent que les dieux se sont battus à leurs côtés contre les monstres du mal.




La Culture Siyennite


Il est certain que la culture de ce peuple très pieux est marquée par l'Hélïasme. Très respectueux des traditions, les siyennites sont majoritairement conservateurs dans tout ce qui concerne la religion ainsi que leurs habitudes de vie.

Au vu de leur système impérial, la hiérarchie est omniprésente et très respectée. Il est donc extrêmement mal vu de manquer de respect à son supérieur. La culture de l’Empire Siyùnn est méritocrate. Ses habitants aiment bien faire les choses et sont généralement perfectionnistes dans leurs ouvrages. Si les meilleurs sont souvent mis sur un piédestal, la modestie est tout de même très encouragée et la prétention fortement réprimée.

L’art est très développé et apprécié sous toutes ses formes. De la musique à la peinture en passant par la danse, le chant, le théâtre et toutes les autres formes d’art manuel comme la couture ou la sculpture, les siyennites sont majoritairement des grands amoureux d’art. Les arts sont donc très encouragés et la pratique de ces derniers est grandement respectée.

L’architecture de l’empire est elle aussi différente du reste d’Andellar dont celui-ci était coupé pendant longtemps. Les bâtiments composés de bois et de pierre sont souvent peints et arborent donc des couleurs variées. La présence de courbes et de pointes est également bien plus forte. Les toits siyennites sont d’ailleurs très différents de ceux du reste du continent. De part leur importance religieuse, les bains publics et les sources chaudes sont très répandus et reconnus pour leur beauté.

Cuisine


La riziculture est très pratiquée dans ces terres humides et forcément cela impacte la cuisine. Le riz est donc bien plus consommé que les autres céréales comme le blé ou le seigle. Il compose la base de l’alimentation de tout roturier mais accompagne également les mets raffinés consommés par la noblesse.

Dû à l’abondance de zones d’eau, le poisson est un aliment lui aussi beaucoup consommé. Les plus fréquemment inclus dans la cuisine sont le saumon et le thon qui peuvent être consommés crus comme cuits. On retrouve aussi l’utilisation d’algues fraîches ou séchées pour accompagner le riz.

La viande est cependant majoritairement réservée aux personnes fortunées car son coût reste élevé. Seule la volaille est réellement consommée par le peuple car plus abordable.

La grandeur de l’empire abrite une certaine variété d’aliments et rend donc la cuisine siyennite elle-même diverse. Elle est assez appréciée des autres nations pour son “exotisme”. On retrouve notamment dans ses desserts, souvent faits à partir de farine de riz, des fruits assez particuliers comme le litchi, le kiwi ou le melon.

L’aliment le plus exporté et apprécié des autres nations, très courant dans la cuisine siyennite, reste le chocolat. Provenant directement de la région de Liuzhang, celui-ci est présent dans beaucoup de desserts et apprécié pour son amertume ou sa douceur en fonction de la manière dont il est dosé.

La boisson la plus consommée est le thé, breuvage chaud aromatisé aux plantes, qui est particulièrement raffiné dans l’empire et apprécié autant par les nobles que par les roturiers. En termes d’alcool, les siyennites apprécient autant ceux faits à base de riz comme le soju ou le saké que le vin. Il est néanmoins assez mal vu de consommer de l’alcool en dehors des périodes de fête.

Combat


L'Art martial siyennite occupe une place importante dans la culture. Le combat est vu comme un art, très souvent pratiqué dans tous les milieux. En effet, ça n'est pas forcément spécifique à la noblesse comme dans d'autres nations. La pratique du duel est d'ailleurs un moyen assez commun de régler de graves conflits d'honneur entre les familles. Les duels se font généralement avec un bâton de combat, et s’arrêtent lorsqu’un participant est à terre pendant plus de 5 secondes, ou lors d’un abandon. Il est interdit d’aller jusqu’à la mort sans que l’Empereur n’ait de lui-même autorisé un duel à mort. Ces derniers se font quant à eux à la lance pour les roturiers, et à l’épée pour les nobles.

Leur équipement est d'ailleurs en règle générale très différent du reste d'Andellar. En effet, Siyùnn a été isolé des autres nations pendant une grande partie de son existence, à ce titre les progrès militaires sont allés dans une direction différente.

Cette différence s’illustre notamment dans l’utilisation du cuir bouilli (souvent renforcé), remplaçant la maille, qui est peu utilisée par les siyennites. Les armures sont donc très souvent composées de cuir, souvent couronnées par des épaulettes en plaques. Pour ce qui est des équipements des garnisons les plus modestes, l'utilisation de gambisons assez longs, descendant souvent jusqu’aux genoux est très fréquente.

Les élites quant à elles, disposent d’armures bien plus robustes. Conservant souvent une base en cuir, elles sont généralement agrémentées de pièces en plates. Les armures de plates siyennites sont cependant bien plus rudimentaires que celles que l’on retrouve à l’Ouest d’Andellar. Souvent très rigides et droites, elles sont composées de plaques de métal parfois elles aussi recouvertes de cuir. Épousant donc moins bien le corps du porteur, elles sont plus encombrantes et gênent plus le déplacement, tout en couvrant moins bien le corps. L’utilisation massive de cuir dans leur équipement permet cependant une résistance accrue aux massues et aux coups contondants.

Pour ce qui est des armes utilisées, considérée comme la plus noble des armes, l'épée est l’arme de prédilection de la noblesse, elle lui est d’ailleurs strictement réservée. Les hauts rangs de l’armée non-nobles utilisent quant à eux généralement des sabres, ou des serpes. La garnison utilise quant à elle le plus souvent la lance, en raison de son coût de fabrication, et de la proximité d’utilisation avec le bâton de combat, utilisé dans tout l’Empire pour apprendre à se battre.

Epée

Sabre

Serpe

Messer





Ethnie et style vestimentaire


Facilement reconnaissables par leurs yeux bridés et leurs visages plutôt ronds ou ovales, les habitants de l’Empire Siyùnn ont presque tous des cheveux et des yeux sombres. Au contraire, les couleurs de peaux restent entre le clair et le mat. Il faut cependant noter que les hommes siyennites ne portent jamais la barbe qui est proscrite dans la religion Hélïastre. La moyenne de taille se situe vers 1m60.

Ils se démarquent du reste du continent par leur style vestimentaire assez particulier, qui n’est malheureusement pas vraiment apprécié du reste d’Andellar. Ce n’est par contre pas le cas de leurs tissus, notamment la soie qui est au cœur des exportations. Si cette soie de bonne qualité et aux couleurs et motifs variés est assez répandue dans l’empire, elle reste chère et réservée aux gens fortunés. La mode, à l’image de l’art siyennite, est considérée comme particulièrement importante chez la noblesse qui favorise le port du méonfu, vêtement traditionnel de la nation. Pour ce qui est des roturiers, les vêtements amples, simplement cintrés à la taille sont favorisés. Les robes sont préférées aux pantalons que ce soit pour les hommes ou les femmes. Ces derniers sont plutôt portés quand il est question de faire des tâches manuelles ou physiques.



Exemple d'habitants Siyennites


Exemples de prénoms masculins: Zǐháo, Yǔhang, Yǒng Lè, Wangshu, Ouyang, Míng Tāo, Mochou, Yuanzhang, Chongba, Hàoran.

Exemples de prénoms féminins: Xiuying, Hua, Jing, Mèngyáo, Dōngmei, Lán Fēn, Qiǎo Huì, Shīyún, Ai, Yinuò.

Exemples de prénoms neutres: Huì, Qiū, An, Jiāng, Chùn, Héng, Shàn He, Nuò, Wèn, Xì.

Exemples de noms de famille: Zhu, Ma, Essen, Wang, Qin, Guō, Tián, Rén, Hé, Lòng.




La Cérémonie de passage à l'âge adulte


L’Empire Siyùnn étant très pieux, la cérémonie de passage à l’âge adulte est liée à la religion. Lorsqu'un individu atteint l’âge de 9 ans, il doit préparer ou fabriquer quelque chose de spécial qui est lié à son métier, que ce soit un objet d’artisanat travaillé ou une danse martiale. Il en fait ensuite offrande au dieu qui couvre son domaine d’expertise afin de créer un lien avec celui-ci. Une bonne offrande garantit la prospérité et la réussite dans le métier choisi.



Le Rapport à la religion


La religion officielle de Siyùnn est l’Hélïasme. L’Empire s’est construit autour de cette religion, et l’a fait évoluer au fil des siècles. Le peuple siyennite est donc un peuple extrêmement pieux, et très respectueux des traditions hélïastres. La vie au sein de l’Empire est donc véritablement rythmée par la tradition religieuse, à laquelle les gens accordent une grande importance.

Tout au long de l’année, les fêtes religieuses sont attendues avec impatience et préparation par l’entièreté du peuple. Elles sont le moyen de prouver sa valeur aux dieux et de se retrouver en famille et entre amis pour faire la fête. Bien que très codifiés par toutes les règles de l’étiquette siyennite, ce sont des moments conviviaux.


L'Environnement de Siyùnn



Paysages


De par la grandeur de l’empire, les paysages siyennites sont très variés. Bien différents de ce qu’on peut trouver de l’autre côté de l’immense chaîne de montagnes, le climat y est également plus tempéré.

Parsemé de plaines et de forêts, le territoire de cette nation est très vert. Elle est d’ailleurs la seule qui possède des forêts entièrement composées de bambous en plus de celles qui contiennent des arbres divers.
La majorité de l’empire est très irriguée et humide grâce aux nombreux lacs et rivières qui le recouvrent. Il abrite également deux marécages, dans les régions de Nuantan et Mhinei. Les pluies sont fréquentes, particulièrement au nord du pays, aux environs de la jungle de Liuzhang. C’est cette humidité qui lui permet de pratiquer amplement la riziculture. La pêche est aussi très répandue.
Encore une fois, l’Empire Siyùnn possède des reliefs variés, allant de ses multiples zones montagneuses, notamment la région de Tianlan qui est la plus fraîche du territoire, à ses côtes qui longent l’océan Shēnshuǐ-Lán.

Il faut néanmoins faire attention car ce paysage charmant au climat doux abrite quand même des zones accidentées ou dangereuses. Que ce soit ses pics rocheux, ses marécages profonds, le morceau d’épaisse jungle situé à son nord ou même ses forêts qui cachent de nombreux prédateurs, les terres de l’empire ne sont pas aussi inoffensives que ce que l’on pourrait croire.



Faune


À l’image de ses territoires, la faune de l’Empire Siyùnn est elle aussi très diversifiée. Si les animaux d’élevage sont assez similaires au reste du continent, les bêtes sauvages sont bien différentes. Les forêts abritent de grandes variétés de singes et de lémuriens. En plus des rongeurs qui habitent celles-ci, on peut facilement trouver des daims, des cerfs, des pangolins et des paresseux. Pour ce qui est des prédateurs, les renards, les loups, les ours noirs et les pandas sont les plus présents.
Le panda roux, petit prédateur sauvage, est très apprécié des siyennites, qui bien que dans l’impossibilité d’en faire leur animal de compagnie, apprécient et respectent cet animal qu’ils trouvent mignon.

L’Empire Siyùnn est connu pour la grande diversité de volatiles colorés qu’il abrite, la jungle de Liuzhang étant particulièrement concernée par cela. Les paons et les faisans dorés sont très prisés pour leur plumes mais également en tant qu’animaux de compagnie car ils sont considérés comme majestueux.

Dû à son humidité, ce pays contient beaucoup d’insectes, que ce soit des papillons, des criquets, des libellules ou les terribles moustiques.

Les rivières regorgent de poissons d’eau douce et les marécages cachent leur propres surprises, comme les crocodiles qui les habitent. Le bord de mer abrite lui aussi son lot de poissons et de crustacés, les dauphins et autres créatures marines ne sont pas non plus inconnus du peuple siyennite.

Pour finir, de nombreux petits lézards et serpents se cachent dans les zones rocheuses et les montagnes de l’empire. Les dragons de komodo habitent beaucoup les légendes siyennites provenant de Tianlan.



La Société Siyennite


Très organisée, la société Siyennite est basée sur une hiérarchie claire, que tout le monde se doit de respecter. Suivant les règles de l'étiquette, la majorité des classes se respectent les unes les autres pour le rôle qu'elles occupent dans la société..

L’Empereur/L’Emperesse

Au sommet de la hiérarchie de l’Empire, iel est considéré comme un demi-dieu, élu des dieux pour diriger les humains et par conséquent l’Empire dans son ensemble. Elevé au rang semi divin, l’insulter ou parler négativement de ce dernier est passible de la peine de mort. Il dispose de tous les droits au sein de l’Empire, et d’un contrôle presque absolu sur les différentes régions qui le composent.

Il occupe aussi le lore de chef du clergé impérial, et dispose de l’autorité pour nommer la hiérarchie et les membres qui le composent. C’est en quelque sorte le chef terrestre suprême de l’hélïasme.



La famille impériale

Juste en dessous de l’Empereur, on retrouve la famille impériale. Disposer du sang impérial est un honneur immense, et plus l’individu est proche de l’Empereur dans sa généalogie, plus il est traité avec respect et honneur. Il est interdit d’insulter ou de mal parler d’un membre de la famille impériale, au même titre que pour l’Empereur.



La Noblesse

La noblesse Siyennite s’est depuis longtemps détachée de la terre. Purement honorifique, les nobles ne disposent donc pas de territoire à eux. A la place, ils se voient attribuer des parcelles de terrain avantageuses dans les différentes régions de l’Empire. Ils peuvent certes collecter la taxe des quelques paysans qui vivent sur leurs terres, disposer de quelques gardes, mais pas d’une armée par exemple.

Si elle n’est sur le papier qu’honorifique, la noblesse vient avec son lot d’avantages sociétaux. Evidemment divisées en plusieurs titres, les familles nobles sont généralement très respectées et pleines de prestige. Les nobles ont la priorité sur la presque entièreté des hauts postes de l’administration impériale. En effet, ces derniers ne sont pas vraiment soumis à la méritocratie habituelle de Siyùnn, puisque l’Empereur réserve les meilleurs postes aux membres des familles qui lui sont les plus fidèles. C’est un moyen pour lui de s’assurer un contrôle total sur ces dernières.



Le Clergé Impérial

Bien que l’Hélïasme ne dispose pas d’un clergé inhérent à la religion comme dans l’Emouna par exemple, l’Empereur met un point d’honneur à nommer et entretenir une institution de prêtres organisées pour fédérer la pratique religieuse dans l’entièreté de l’Empire. Exonérés d’impôts, ils sont choisis selon leur Foi et leur érudition et doivent dédier l’entièreté de leur temps libre à leur tâche.

Travaillant dans les temples des différentes villes, ils s’occupent de l’entretien de ces derniers et de l’organisation des fêtes religieuses. Chaque région administrée du royaume dispose d’un conseil de grands prêtres, directement nommés par l’Empereur, qui s’occupera ensuite d’organiser au mieux le recrutement et la nomination des prêtres des villes.

Le clergé est très respecté par la population, puisqu’il est investi par l’Empereur. Manquer de respect à un membre du clergé est très mal vu et est passible d’une forte amende.



La bourgeoisie

La bourgeoisie est composée principalement de grandes familles, possédant souvent des terres agricoles, ou de grands commerces au sein des différentes villes de l’Empire. Généralement assez aisés, ces derniers peuvent s’offrir la meilleure éducation qui soit, et sont donc facilement sélectionnés dans les meilleurs postes de l’administration impériale. Souvent assez puissantes au niveau local, les familles bourgeoises sont respectées. Là où les nobles le sont par leur prestige, ces derniers le sont par leurs actes, et par leur présence sur le terrain. Généralement plus proches de la population locale que la noblesse, ils sont vus comme des gens bénéfiques à la grandeur de l’Empire.



Les citadins

Souvent marchands ou artisans, ces derniers habitent au sein des villes et sont les principaux acteurs de leur développement. Assez libres dans leurs volontés et entreprises, ils ne sont généralement pas les plus pauvres. Restant assez respectés dans la société, ils sont regardés par les classes inférieures comme des gens qui ont réussi.



Les fonctionnaires

Ils représentent l'ensemble des personnes employées directement par l’Empire. Souvent membres de l’armée, de la garde, ils peuvent tout aussi bien être des paysans, artisans, ou quelque métier que ce soit employés par l’empire pour une durée indéterminée.

Ils sont généralement respectés puisque servant l’Empire, mais au fond, la majorité des gens les regardent comme des personnes n’ayant pas d’autre choix. Comme ne travaillant pas assez dur pour s’élever plus haut et battre de leurs propres ailes.



Les paysans, ouvriers et serviteurs

Souvent agriculteurs, paysans, bûcherons, mineurs… Tous les producteurs de matière première vivent généralement bien loin des villes, dans les petits villages et sur les routes de l’Empire. Ils n’aspirent souvent qu’à une chose, permettre à leur famille d’accéder à une classe sociale supérieure, ou rejoindre et gravir la hiérarchie fonctionnaire impériale

Parfois employés par des nobles ou des bourgeois comme domestiques, des familles toutes entières se retrouvent parfois à en servir d’autres. Tout en bas de la pyramide sociale, c’est indéniablement la classe sociale la plus méprisée par les plus hauts.






L'Armée


Au fil des siècles, l’armée s’est peu à peu centralisée. Passant de petites armées régionales à une armée centrale et organisée autour du gouvernement impérial. L’Empire Siyùnn entretient donc une armée permanente, divisée en subdivisions régionales afin de conserver un contrôle et une présence militaire appuyée dans les différents territoires de l’Empire.

La hiérarchie, à l’image de sa place dans la culture, est un point central de l’armée siyennite. Manquer de respect à un supérieur est très sévèrement réprimandé et il est nécessaire de la respecter scrupuleusement. Les hauts rangs de l’armée sont généralement réservés aux nobles et à leurs familles, mais il arrive de voir des gens d'origines plus modestes arriver à monter les rangs de par leur compétence. L’armée est donc dirigée par un général, nommé par l’Empereur ainsi que des officiers supervisants des subdivisions régionales, qui sont généralement aussi nommés par l’Empereur, sous conseil du général.

Les enrôlements se font généralement une fois tous les deux ans, par des émissaires passant dans les villages afin de prendre les femmes et les hommes jugés les plus disciplinés, motivés et coriaces pour participer à des concours de recrutements.

L’équipement siyennite n’est pas nécessairement le plus avancé de tout Andellar, mais l’armée de Siyùnn a de nombreux avantages pour pallier cela. En premier lieu, son organisation est indéniablement sa force. Elle compte aussi de nombreux stratèges compétents, capables de proposer des stratégies adaptées à chaque situation. Il faut dire que l’armée de Siyùnn est aussi celle qui dispose des plus larges effectifs, ce qui leur permet de garder leurs frontières en tout heure et de se prémunir de toute invasion.

Ultimement, il faut dire que l’emplacement de Siyùnn fait qu’elle est pratiquement impossible à envahir. Disposant d’un large océan à l’Est, et d’une chaîne de montagne difficilement franchissable à l’Ouest, Siyùnn dispose de toute évidence de l’emplacement le plus stratégique qui soit.



L'Economie


Longtemps écarté par les pays du reste d’Andellar, l’Empire Siyùnn est totalement autosuffisant. En effet, ses homologues émounes ne lui ont pas pardonné le fait que la prophète Yichéa soit morte sur la croix en tentant de traverser les montagnes qui mènent à l’empire.

Malgré cette longue période de vide commercial, les échanges ont commencé à se développer peu à peu depuis deux ou trois siècles. Les produits siyennites, considérés comme “exotiques”, sont très prisés par les nobles du reste du continent.

S’ils restent grandement autosuffisants grâce à leur territoire varié qui abrite de nombreuses ressources, les habitants de l’Empire Siyùnn excellent particulièrement dans tout ce qui touche à l’art et l’artisanat. De leurs tissus de bonne qualité à leurs bâtiments à l’architecture élégante, les objets provenant de l’empire sont ce qui s’exporte le mieux avec leur production agricole. Le style vestimentaire siyennite n’est néanmoins pas vraiment apprécié par le reste d’Andellar, les vêtements, bien que de très bonne qualité, ne font pas partie des échanges.

La monnaie siyennite est composée d’écus de bronze, d’argent et d’or percés au centre. La devise de l’empire, “Les dieux, l'Empereur, le peuple.”, est frappée autour du trou central d’un côté et le nom de l’empereur actuel est gravé de l’autre.



La Santé


La médecine de Siyùnn n’est pas extrêmement développée. Si les apothicaires siyennites possèdent quand même de bonnes bases, leurs méthodes sont très orientées vers la religion. Certaines prières et offrandes sont donc couramment recommandées et considérées comme des remèdes. Dans le même sens, les prêtres hélïastres fidèles de Jìn Hu sont en mesure de donner des conseils sur la santé.

La santé des siyennites est majoritairement assez bonne, notamment grâce aux conditions climatiques agréables dans lesquelles ils vivent.