LES ORIGINES DE L'ARCHIPEL
À l'origine, l'archipel de Valdaryes était composé de nombreux petits états qui entretenaient des relations complexes et variées, allant de conflits et d'affrontements à des alliances et des mariages dynastiques, ainsi que des relations commerciales. Isolés du reste d'Andellar pendant des millénaires, les populations locales ont développé une culture et une religion propres à leur environnement. Au cours des derniers siècles, ces petits états tribaux ont commencé à se regrouper grâce à des mariages entre les familles royales, des guerres, des rachats et d'autres moyens. C'est juste avant le début du 46ème siècle que l'archipel a été découvert par Treffisal.
Treffisal est une puissance commerciale et maritime qui est reconnue depuis des siècles. Au départ, elle entretient de bonnes relations avec les États de l'Archipel. Les états locaux ont des ressources précieuses que Treffisal recherche, notamment les produits de la mer tels que les poissons, ainsi que des épices ou ressource de luxe. Les relations entre Treffisal et l'Archipel ont rapidement pris une tournure négative lorsque le clergé treffisien a commencé à évangéliser les populations locales. Les religieux venus d'outre-mer cherchaient à imposer de force une foi inconnue et perçue comme supérieure. Ils se montraient souvent méprisants envers la culture et les traditions des populations de l'Archipel, ce qui a provoqué un profond ressentiment envers les étrangers.
En réponse à ces tentatives d'évangélisation, les populations locales ont souvent massacré les prêtres et les religieux, considérant leur présence comme une intrusion inacceptable dans leur vie quotidienne. Cette résistance a contribué à renforcer l'isolement de l'Archipel par rapport au reste du monde pendant de nombreuses années.
En outre, les étrangers ont apporté avec eux des malheurs tels que des maladies inconnues jusqu'alors dans l'Archipel, qui ont souvent eu des conséquences dévastatrices sur les populations locales. De plus, la monnaie étrangère introduite par les commerçants treffisiens a créé des distorsions économiques et sociales importantes, bouleversant les équilibres locaux et conduisant à des conflits avec les populations autochtones.
Ainsi, bien que les relations économiques entre Treffisal et l'Archipel aient été fructueuses, les tentatives d'imposer une religion et une culture étrangères ont créé des tensions profondes entre les deux parties.
LE DEBUT DE L'OCCUPATION TREFFISIENNE
Treffisal a pris l'initiative d'entreprendre des opérations militaires contre les Valadaryens dans le but de garantir la réussite de la mission divinatrice de ses émissaires émounes. La puissance commerciale a progressivement occupé les ports du sud-est de l'archipel et étendu son contrôle sur l'île en question.
La mise sous tutelle de l’Archipel par la puissance treffisienne a commencé par l'occupation de quelques ports et points d'appui au sud de l’île de Cysper, la zone la plus proche de Treffisal. Les treffisiens ont d'abord déployé des garnisons permanentes dans ces ports, ce qui leur a permis d'assurer leur contrôle sur la région. Parallèlement, des marchands se sont installés dans ces endroits afin de servir d'intermédiaires entre les états locaux et les ligues commerçantes de Treffisal. Ces derniers ont profité de la situation pour établir des relations commerciales avec les populations locales, ce qui a permis d'accroître leur influence sur l'archipel.
D'autres types de personnes ont également commencé à s'installer dans ces endroits occupés par les treffisiens. Des criminels et des hors-la-loi ont cherché refuge dans ces terres « sans autorité », où ils ont trouvé une relative sécurité et une opportunité pour exercer leurs activités illicites en toute impunité. En outre, des religieux treffisiens sont arrivés pour répandre leur foi, malgré les réticences des populations locales à abandonner leurs traditions et leur culture ancestrales.
Cette présence treffisienne croissante dans l'Archipel a créé des tensions entre les états locaux et les occupants étrangers.
En effet, l'emprise de Treffisal sur l'Archipel ne se limite pas seulement à une occupation militaire. Elle est également politique et repose sur la soumission des petits chefs tribaux. En échange de leur allégeance, ils reçoivent une aide importante de Treffisal pour se défendre contre les autres États tribaux. Cela permet à Treffisal d'étendre son influence sur les chefs locaux par soumission ou conquête de leurs voisins désavantagés. Ainsi, l'île de Cysper et celle de Darknarov ont rapidement été placées sous le contrôle de Treffisal.
Les autorités coloniales, quant à elles, ont profité de diverses opportunités pour destituer un chef local et prendre ainsi le contrôle direct de son état. Cette pratique a permis à Treffisal de renforcer son emprise sur l'Archipel et d'asseoir son autorité sur l'ensemble de la région. Toutefois, cette politique de domination n'a pas été sans heurts et les valadaryens ont souvent résisté aux envahisseurs, que ce soit par la force ou par la ruse.
Les populations locales ont souvent tenté de résister à cette "invasion" de Treffisal, mais leur résistance a été limitée par le déclin démographique causé par les maladies, les famines et les conflits engendrés par l'implantation des treffisiens. De plus, la différence technologique a joué en faveur des treffisiens, ce qui a rendu leur implantation difficile à combattre. Ainsi, les populations locales ont pu seulement limiter ou ralentir l'emprise de Treffisal sur l'archipel.
Petit à petit, les treffisiens ont pris le contrôle des différentes îles de l'archipel, bien que cela se soit fait majoritairement par le biais d'un contrôle indirect en collaboration avec les chefs locaux. Ces derniers reconnaissent la suprématie de Treffisal et paient un tribut annuel, mais conservent tout de même le contrôle de leurs terres, avec leurs coutumes et leur mode de vie.
LA RESISTANCE PAFYNOISE
Malgré la progression de Treffisal dans l'est de l'archipel, la partie ouest de celui-ci a offert une résistance tenace à l'occupation treffisienne. Contrairement à l'est, où les royaumes étaient morcelés en une multitude de petits états, l'île de Zaydak était unifiée sous le règne d'une lignée de dirigeants forts et influents. Le royaume d'Ultrachte, situé sur cette île, n'a donc pas été soumis à l'influence treffisienne, ou du moins, très peu. Cette résistance farouche s'explique par différents facteurs, tels que l'isolement géographique, la solidité de la dynastie au pouvoir. De plus, la culture et les traditions d'Ultrachte étaient très différentes de celles de Treffisal, ce qui a renforcé leur sentiment de résistance face à l'imposition de la culture treffisienne. Cette résistance a perduré tout au long de la période d'occupation treffisienne, faisant d'Ultrachte l'un des rares endroits de l'archipel où la culture et les traditions locales ont pu être préservées.
Au nord de l'île de Daltak et sur l'île de Salvaris, la résistance contre l'envahisseur treffisien a été beaucoup plus forte qu'au sud et au sud-est de l'archipel. Les petits états tribaux se sont unis pour former une coalition afin de résister à l'expansion de Treffisal. Cette coalition a été aidée et soutenue par le royaume d'Ultrachte, qui était en mesure de fournir des armes et des stratèges militaires pour guider les forces de résistance.
La coalition de résistance a réussi à infliger des défaites à l'armée treffisienne, les forçant à se replier et à limiter leur progression vers le nord de l'île de Daltak et sur l'île de Salvaris. C'est ainsi que fut posé les prémices de ce qui deviendra le royaume de Saldirne
Cette période de domination et d'expansion de Treffisal a également été marquée par une transformation de l'identité collective des populations de l'archipel de Valdaryes. Au fil du temps, les interactions entre les différentes îles ont conduit à une certaine unité culturelle, mais la domination de Treffisal a été un catalyseur pour renforcer cette unité. Les différentes populations ont commencé à prendre conscience de leur appartenance à un même ensemble, partageant des coutumes, une langue et des croyances religieuses communes.
Malgré les efforts de Treffisal pour promouvoir l'émouna, la religion importée de la métropole, les populations locales ont résisté et sont restées attachées à leur foi traditionnelle. Les Valdaryens ont continués de pratiquer la foi spiritienne, plutôt que l'émouna. Cette résistance religieuse a constitué un autre point de tension entre les colons et les populations locales, et a contribué à renforcer l'identité culturelle des Valdaryens.
A la veille de la Lune rouge, la situation est alors la suivante. Au sud de l'île de Cysper, Treffisal a un contrôle direct et fort sur la population, la culture et la religion. Cette région est le centre de l'implantation treffisienne dans l'archipel de Valdaryes. Cependant, au nord de l'île de Cysper, Treffisal n'a qu'un contrôle partiel et indirect sur les populations locales. De plus, sur l'île de Zaydak, au nord-est de l'archipel, les populations locales résistent farouchement à l'implantation treffisienne et Treffisal n'a quasiment aucun contrôle dans cette région. Les raisons de cette résistance sont multiples, notamment le refus de perdre leur autonomie et leur culture, ainsi que leur fidélité à leur foi locale, la foi spiritienne.
Treffisal contrôle également les îles de Darknarov, Duralt et le sud de l'île de Daltak, ainsi que les îlots voisins. Cependant, au nord de l'île de Daltak et sur l'île de Salvaris, les états tribaux se sont unis pour former une coalition et résister à l'envahisseur. Cette coalition est soutenue par le royaume d'Ultrachte, qui a réussi à maintenir son indépendance face à l'influence treffisienne.
Les Royaumes
Royaume d'Ultrachte
Le royaume d’Ultrachte est le royaume le plus centralisé de la Confédération, mais également le plus puissant démographiquement, économiquement, militairement...ect. Le Royaume d’Ultrachte est une matriarchie, c'est-à-dire que seules les femmes peuvent y exercer des rôles importants, que ce soit ceux de dirigeantes, de guerrières ou de prêtresses. Les hommes y sont traditionnellement considérés comme “inférieur” et “incapable”. Cela vient du fait que que les ultrachtiens ont longtemps pensé que porter les futurs enfants de la nation rendait les femmes supérieures. La Reine d’Ultrachte est également la souveraine avec le plus de pouvoirs entre ses mains vis-à-vis des tribus et cheffes locaux. Dû à l’ancienneté de celui-ci et de son union sous une seule bannière, les cheffes locales y gardent un pouvoir dans leur territoire. Mais sont complètement soumises à la volonté de la reine. Cependant à l'occasion, celle-ci peut convoquer une assemblée des cheffes locales pour diverses raisons, comme lors de la convocation de l’armée. Très souvent la reine d’Ultrachte exerce le rôle de chef d’état de la confédération.
Royaume de Saldirne
Le royaume de Saldirne est né de la volonté des différents chefs locaux du nord-est de l’archipel à résister à l’envahisseur treffisien. Celui-ci trouve ainsi son origine dans ces territoires-là et s’étendra au sud lors de la guerre de libération. Celui-ci a la particularité de ne pas être gouverné par un roi ou une reine mais par une assemblée. Cette assemblée rassemble les différents chefs locaux dont les états font partie du royaume. Ceux-ci prennent les décisions collégialement.Un autre élément qui change, c’est que dans le royaume de Saldirne, la direction de la chefferie locale n’est pas due à une ligne successorale mais à une élection. Dans chacun des États il s’agit du conseil des chefs de familles ou le conseil des anciens qui choisit le chef de la tribu. Celui-ci est normalement élu à vie mais peut se faire remplacer si le conseil le juge nécessaire. Dans certaines tribus, il arrive que ce soit l’ensemble des membres de la tribu, adulte et travaillant, peu importe leur caste qui élisent leur chef.
Royaume de Galdorde
Le Royaume de Galdorde est issu des anciens territoires ayant été sous le contrôle de Treffisal de façon la plus marquée. La religion majoritaire dans certaines zones y est l’émouna. Ce royaume est à l’origine une alliance de chefs tribaux s’étant rebellés contre l'autorité de Treffisal.
La direction du royaume se base sur le modèle de Saldirne, une assemblée de chefs locaux, mais qui élisent pour une période de 10 ans, parmi eux, le roi du royaume. Celui-ci possède alors la majorité des pouvoirs et l’assemblée est là pour le conseiller et permettre une représentation auprès du roi des différentes tribus afin de l’aider dans la gouvernance. La majorité des chefs tribaux sont des lignées, même si dans quelques tribus, le chef est élu par le peuple. Les tribus faisant cela sont très souvent sur la frontière avec le royaume de Saldirne. Le modèle de la Transmission étant plus vrai au sud.
Galdorde dénote des deux autres royaumes car l’économie y est plus fiduciaire que lié au troc et à l'autosuffisance. Culturellement l’émouna y a eu une grande influence, faisant que certains rites du spiritienne y sont différents du reste de l’archipel. Y mêlant des notions d’émouna et de spiritisme.
L'Impact de la Lune Pourpre
Pendant la Lune rouge, l'archipel de Valdaryes a été relativement épargné en raison de son isolement géographique et de sa faible densité de population. Cependant, les Valdaryens ont remarqué que quelque chose n'allait pas chez leurs voisins treffisiens. Des rumeurs circulaient sur l'état de la métropole et surtout, les garnisons et les navires qui protégeaient les colonies treffisiennes ont été rappelés en métropole. Au fil des années, la situation s'est détériorée et le soutien de la métropole a totalement disparu, ce qui a entraîné la coupure du commerce. Les colonies et les autorités treffisiennes locales ont été laissées dans une situation de très grande vulnérabilité.
Les autorités treffisiennes ont dû négocier des accords commerciaux avec les chefs locaux pour obtenir des approvisionnements afin de nourrir les populations des comptoirs treffisiens, car la majorité de l'approvisionnement venait auparavant de la métropole. Cette situation a inversé petit à petit le rapport de force en faveur des populations locales. Les chefs locaux ont pu utiliser leur position de force pour obtenir des concessions de la part des autorités treffisiennes, renforçant ainsi leur autonomie et leur pouvoir sur le territoire.
Au début de cette période, les tensions entre les populations locales et les autorités treffisiennes ont atteint leur paroxysme, créant une situation de vulnérabilité pour les colonies et les garnisons treffisiennes dans l'archipel de Valdaryes. C'est à ce moment-là que les chefs de la Coalition Saldirne et du royaume d'Ultrachte ont saisi l'opportunité pour former une alliance et établir les fondements de la Confédération.
Ces chefs ont organisé une rencontre à Pafynne, un petit village frontalier de leurs territoires respectifs. Là, ils ont discuté de leur objectif commun : chasser définitivement les autorités treffisiennes du "territoire sacré", c'est-à-dire l'archipel de Valdaryes. Ils ont convenu de la nécessité de travailler ensemble pour atteindre cet objectif et ont commencé à planifier leurs futures actions.
La formation de cette alliance a été motivée par la volonté de ces populations de retrouver leur indépendance et leur liberté, tout en se protégeant contre les forces coloniales étrangères qui menacent leur existence et leur mode de vie. Cette union a donné naissance à une force politique et militaire puissante, capable de rivaliser avec les forces treffisiennes.
Pendant cette période de conflit, les forces de Treffisal ont fait face à une coalition formée par les populations locales, les armées de la coalition Saldirne et du royaume d'Ultrachte, ainsi que de nombreux chefs locaux du sud-est qui se sont révoltés contre le pouvoir colonial. Les troupes treffisiennes étaient en infériorité numérique et n'ont pas pu résister longtemps à l'assaut de leurs adversaires. Leur flotte de navires était très limitée, leurs milices coloniales composées de volontaires engagés n'ont pas suffi à arrêter l'avancée des ennemis. La défaite de Treffisal a été rapide, permettant à l'archipel de Valdaryes d'être libéré de l'emprise coloniale en quelques années seulement.
Le traité de paix a été négocié entre les chefs de la Confédération et les autorités treffisiennes restantes. Les conditions étaient particulièrement dures pour les treffisiens, qui ont dû céder la souveraineté de l'archipel de Valdaryes et de toutes les colonies encore sous leur contrôle. Les conditions du traité comprenaient également une indemnisation financière importante pour les pertes subies par les populations locales lors de l'occupation treffisienne. Le traité a été ratifié par la métropole, qui avait depuis longtemps perdu tout intérêt pour ces territoires éloignés et coûteux à maintenir face à l’urgence de la situation en métropole.
Le traité de paix de Kalanys a été conclu entre les forces de la coalition Saldirne-Ultrachte et Treffisal, mettant fin à la guerre et marquant la libération de l'archipel de Valdaryes du joug treffisien. Selon les termes du traité, Treffisal est contraint d'abandonner toutes ses prétentions sur l'archipel et de cesser d'y imposer sa religion, l'émouna. En échange, les populations locales réunies au sein de la Confédération reconnaissent l'indépendance du sud de l'île de Cysper, un territoire qui avait été depuis longtemps sous la souveraineté de Treffisal et dont la culture, les populations et la religion avaient pleinement adopté la culture treffisienne. Ce territoire est désormais un territoire autonome rattaché au royaume de Treffisal. Le traité de Kalanys a été reconnu par la métropole treffisienne qui, en cette période de déclin, n'avait plus les moyens ni l'intérêt de poursuivre ses visées coloniales sur ces territoires éloignés.
Après la libération de l'archipel de Valdaryes, les territoires du sud de l'archipel se sont unis pour former un seul royaume, le royaume de Galdorde, sur le modèle du royaume de Saldirne.
Le 17 Frisk 4783, la Confédération a été officiellement proclamée sur l'île de Kaldung, avec la cité de Kalanys comme capitale. Cependant, en souvenir de la guerre libératrice et de la coalition qui a conduit à la libération de l'archipel, la Confédération a été nommée d'après le petit village frontalier où les chefs de la Coalition Saldirne et du royaume d’Ultrachte s'étaient réunis pour établir les fondements de leur alliance, le village de Pafynne. C'est ainsi que la Confédération de Pafynne est née.
La Culture Pafynoise
Chez les pafynois, la religion occupe une place importante dans leur vie quotidienne. Ils pratiquent un culte animiste qui vénère les esprits de la nature et de leurs ancêtres. Les croyances religieuses sont transmises de génération en génération par des pratiques rituelles et des cérémonies communautaires. La religion est un élément clé de leur culture et de leur identité en tant que peuple.
Les pafynois ont une forte tradition de transmission orale de la mémoire collective. Les récits et les légendes sont transmis de génération en génération, et ils ont une grande valeur pour la communauté. Les anciens sont considérés comme les gardiens de la mémoire collective et sont respectés pour leur sagesse et leur connaissance de l'histoire. La mémoire collective est donc un élément clé de la culture et de l'identité des pafynois.
Cuisine
La cuisine tient une place importante dans la culture des pafynois, en particulier en raison de leur emplacement sur un archipel. Les fruits de mer, les poissons et les crustacés sont des ingrédients de base de leur alimentation. Les plats typiques de la cuisine pafynoise incluent le poisson grillé ou frit, les fruits de mer cuits au feu de bois, les soupes de poisson, les salades de fruits de mer, les coquillages farcis, ainsi que des plats plus exotiques à base de poulpes et de calmars.
La cuisine pafynoise est souvent préparée de manière simple, mais elle est très appréciée pour sa fraîcheur et ses saveurs authentiques. Les habitants de Pafynne sont également connus pour leur tradition culinaire, qui est transmise de génération en génération, ainsi que pour leur hospitalité envers les étrangers.
Philosophie
La pensée pafynoise est influencée par leur histoire, leur environnement naturel et leur culture. Ils accordent une grande importance à l'équilibre entre les êtres humains et la nature, considérant que l'homme doit vivre en harmonie avec son environnement et non le dominer.
Ils ont également une vision holistique de la vie, c'est-à-dire qu'ils considèrent que tout est interconnecté et que chaque élément de l'univers a une influence sur les autres. Cette vision s'applique à la fois à la nature et aux êtres humains, et guide leur comportement et leur façon de penser.
Les pafynois sont également très attachés à leur communauté et accordent une grande importance aux relations sociales. Ils valorisent l'hospitalité, la solidarité et la coopération, considérant que la vie en groupe est plus enrichissante que la vie en solitaire.
Ethnie et style vestimentaire
Les pafynois sont généralement de stature moyenne à grande (1m60/65), avec une peau bronzée à cause de leur exposition constante au soleil. Leurs cheveux, généralement épais et ondulés, vont du brun foncé au noir et sont souvent portés longs, parfois tressés avec des coquillages ou des plumes de mer. Leurs yeux sont majoritairement de couleur brun foncé à noire, bien que certains individus aient des yeux verts ou bleus, ce qui est considéré comme un signe de chance.
Les pafynois vivent dans une région généralement tropicale, leurs vêtements sont souvent légers et peu couvrants. Ils privilégient les tissus légers et aérés pour se protéger du soleil et de la chaleur, tout en permettant une bonne ventilation pour éviter la transpiration excessive.
Les vêtements traditionnels des pafynois sont souvent colorés et ornés de motifs floraux ou marins. Les femmes portent des jupes longues et des chemisiers légers, tandis que les hommes portent des pantalons courts ou des shorts et des chemises légères. Les chapeaux en paille sont également populaires pour se protéger du soleil.
Exemple d'habitants pafynois
Exemples de prénoms masculins: Kai, Keanu, Makai, Temoe, Keoni, Ikaika, Nalu, Matahi, Liko, Noah.
Exemples de prénoms féminins: Leilani, Malia, Tiare, Keala, Reva, Mahina, Pualani, Ariana, Mele, Iolana.
Exemples de prénoms neutres: Ari, Enoha, Tane, Kauri, Teva, Manaia, Hoani, Poe, Tai, Akela.
Exemples de noms de famille: Teinauri, Mahelona, Kahele, Kailua, Mahina, Metua, Ikaika, Kautai, Kaua, Tetuanui.
La Cérémonie de passage à l'âge adulte
La cérémonie de passage à l'âge adulte dans la religion Spiritienne est une étape cruciale pour les jeunes atteignant l'âge de dix ans (selon le calendrier Keldarien). Ils sont rassemblés en petits groupes de quatre à cinq personnes, comprenant à la fois des hommes et des femmes. Ces groupes sont ensuite envoyés pour survivre seuls pendant deux mois, éloignés de leur communauté. À leur retour, coïncidant avec la nouvelle lune, ils participent à un rite qui marque leur transition vers l'âge adulte. Ce rite implique de se baigner nu dans la mer et d'exécuter des danses rituelles. Par cela ils se connectent aux deux esprits fondateurs. Après cela, ils sont accueillis par la communauté et reçoivent chacun un anneau, symbole tangible de leur passage à l'âge adulte.
Le Rapport à la religion
Les pafynnois sont religieusement très centrés autour du spiritisme. Leurs actes et pensées sont dirigés par cette religion, et visent à garder l’équilibre de toutes choses, entre le cycle éternel du jour et de la nuit. Ils font en sorte de ne pas mécontenter les esprits, de rester humbles et pieux, d’avoir une vie sobre et de ne puiser dans leur environnement naturel que le juste nécessaire.
Ils pratiquent leur religion quotidiennement et d’une manière ritualisée ou plus naturellement par des prières, des invocations, des dons...ect. Leur rapport à leur foi est très intense et profond pour chacun d’entre eux. Cela n’a guère changé même avec l’arrivée sur les îles de l’émouna, qui bien que s’étant implanté n’a pas véritablement modifié les pratiques spiritismes. Inversement, l’émouna des îles a quelques particularités. Les rapports entre les spiritiens et émounes sont assez cordiaux sur les îles.
L'Environnement de Pafynne
Paysages
L'archipel de la Confédération Pafynne est un groupe de îles s'étendant au travers d'un océan serein. Le climat y est tempéré, avec des étés doux et des hivers relativement cléments, où la neige est une rareté, mais l'air peut être vif et frais.
L'archipel se compose de plusieurs grandes îles, entourées de nombreux îlots plus petits. Chaque île est unique, avec ses propres caractéristiques topographiques. Les grandes îles possèdent des reliefs diversifiés, allant de montagnes majestueuses aux douces collines verdoyantes, de vastes plaines à de mystérieux marécages.
La flore de l'archipel est dominée par des forêts denses de chênes, d'hêtres et de bouleaux sur les plus grandes îles. Ces forêts sont ponctuées par des prairies où fleurissent des coquelicots, des campanules et d'autres fleurs sauvages au printemps et en été. Sur les plus petites îles, on trouve plus souvent des arbustes et des plantes herbacées résistantes au sel, des genêts et des ajoncs aux fleurs éclatantes.
De nombreux cours d'eau serpentent à travers les îles, alimentés par des sources de montagne et se déversant souvent dans de beaux lacs avant de rejoindre la mer. Ces rivières et lacs sont un habitat important pour la faune, et offrent de nombreux lieux de pêche pour les habitants.
En termes de paysages, l'archipel présente une variété époustouflante. Les montagnes offrent des panoramas impressionnants, avec des vues sur les vallées luxuriantes qu'elles surplombent et l'océan scintillant au loin. Les forêts sont un lieu de tranquillité, leurs feuillages formant un toit vivant qui filtre la lumière du soleil en un kaléidoscope de verts. Les prairies et les champs sont parsemés de couleurs pendant la saison de floraison, créant un tableau pittoresque qui a souvent été comparé à une peinture. Les zones côtières varient entre de magnifiques plages de sable fin, de hautes falaises offrant des vues panoramiques sur l'océan et des criques rocheuses abritées.
Faune
La faune de l'archipel est aussi diverse que ses paysages. On y trouve des cerfs et des lapins dans les forêts, des oiseaux de toutes sortes, dont des aigles et des hiboux dans les montagnes, des canards et des cygnes dans les lacs et les rivières. La vie marine est également abondante, avec une variété de poissons, coquillages et crustacés qui font partie intégrante de l'alimentation locale. Des dauphins et des otaries sont souvent aperçus jouant dans les eaux autour des îles.
La Société pafynoise
La société pafynoise est assez homogène dans son ensemble, bien qu’il existe quelques disparités entre les royaumes et îles. Il n’existe pas, comme à Andellar une répartition en trois classes. La société pafynoise se divise en cinq castes.
Les dirigeants et dirigeantes
Cette caste comprend les rois, les reines, les nobles et les chefs de clan. Ce sont les personnes qui ont le pouvoir politique et économique dans la société pafynoise. Ils ont souvent des privilèges, des terres et des richesses qui leur sont propres.
Les guerriers et religieux
Cette caste regroupe les soldats, les guerriers, les prêtres et les religieux. Les guerriers ont une place importante dans la société pafynoise car ils protègent le royaume contre les ennemis extérieurs et maintiennent l'ordre à l'intérieur. Les prêtres et religieux ont également un rôle important car ils sont responsables de la religion et de la spiritualité dans la société pafynoise.
Les pêcheurs, agriculteurs
Cette caste comprend les personnes qui travaillent dans l'agriculture et la pêche. Ils sont responsables de la production de nourriture pour la société pafynoise et leur travail est essentiel pour assurer la subsistance de tous.
Les commerçants, artisans
Cette caste comprend les personnes qui travaillent dans le commerce et l'artisanat. Ils sont responsables de la création des produits artisanaux, tels que les textiles, les bijoux et les outils. Leur travail contribue à l'économie de la société pafynoise.
Les étrangers
Cette caste comprend toutes les personnes qui ne sont pas originaires de la société pafynnoise. Les étrangers peuvent être des visiteurs, des migrants ou des réfugiés. Ils ont un statut différent des autres castes car ils ne sont pas intégrés dans la société pafynnoise et peuvent être soumis à des restrictions ou des préjugés.
Il faut noter que les castes ne sont pas fixes, même s’il y a une énorme reproduction sociale. Et que celles-ci, hormis pour la caste des dirigeants et des guerriers/prêtres ne marquent pas une différence fondamentale et sont sources de discriminations.
Politique
Le système politique Pafynnois repose sur une échelle de pouvoir.
Au sommet il y a le roi et la famille royale, dirigeant son royaume. Le roi met ses proches à la tête des différentes provinces, qui sont des regroupements de tribus. Le roi doit alors constituer avec un conseil des chefs tribaux composant le royaume.
Ensuite il y a les chefs tribaux, des petits chefs locaux qui dirigent un territoire souvent orienté autour d’un village, souvent ils dirigent leur tribu avec un conseil des anciens ou des chefs de famille.
L'Armée
Les “armées” de l’archipel sont plus des troupes de guerriers. Chaque tribu ou village possède sa propre troupe composée d’une dizaine de guerriers à plusieurs centaines selon la démographie de la contrée. Ces troupes sont dirigées par les chefs locaux et ont diverses missions : protéger les cultures et pêcheurs, lutter contre la piraterie que peuvent pratiquer d’autres tribus ou Treffisal, maintenir l’ordre...
Les principales armes utilisées sont des lances ou couteaux fait majoritairement avec des os d’animaux ou en cuivre, parfois et de plus en plus en fer. Les guerriers ne possèdent qu’une faible armure, souvent des peaux ou morceaux de métal protégeant certaines zones sensibles du corps humain.
Il n’existe pas d’armée confédérale proprement parlée, celle-ci est plus rassemblée occasionnellement par les différents dirigeants des royaumes composant la confédération. Afin de lutter contre des dangers menaçant l'archipel. Le seul cas ou le rassemblement de l’armée confédérale a été durant les quelques occasions où il fallait que l’archipel lutte contre la Lune Pourpre. A côté de cela, chaque roi de province ou de royaume peut convoquer les guerriers locaux pour diverses raisons, avec aval du roi du royaume auquel il est rattaché.
Les installations sont assez faibles, très souvent une simple palissade de bois protège les villages. Seules les principales villes de l’Archipel peuvent entretenir des défenses en pierres et des garnisons permanentes, comme il se fait sur le continent.
La principale force militaire de la Confédération est sa marine. Copiée sur le modèle treffisien, et avec l’atout d’une parfaite connaissance de l’archipel. Ceux-ci ont pu infliger de nombreuses défaites à Treffisal. Au-delà des navires similaires à ceux de Treffisal, les principaux navires des guerriers locaux sont des pirogues avec pagaies.
L'Economie
L’économie de Pafynne est assez particulière vis-à-vis du reste du continent. En effet celle-ci n’use pas du système fiduciaire. L’économie de Pafynne repose essentiellement sur un système de troc et d’auto-suffisance.
Chaque village/tribu récolte ses produits sur l’environnement. Principalement issus de la pêche et de l’agriculture. Mais aussi de petites productions artisanales pour des ustensiles du quotidien (vaisselle, filets de pêches, pirogues…).
La pêche est le ressort principal de l’économie de l’archipel. Les communautés côtières ou vivant à proximité de lacs ou de rivières utilisent souvent des méthodes de pêche traditionnelles, telles que des filets, des pièges et des harpons. Les poissons et autres fruits de mer sont une source importante de protéines pour ces communautés, ainsi qu'une source de revenus pour ceux qui vendent leur surplus de pêche sur les marchés locaux.
L'agriculture est essentiellement pratiquée par les communautés vivant dans les terres. C'est également une source de subsistance importante dans de nombreuses communautés. Bien que limitée du fait de la nature même d’archipel de la Confédération. Les cultures incluent des céréales telles que le riz, le maïs et le mil, ainsi que des légumes et des fruits. En outre, une culture de la canne à sucre ou du cacao y est pratiquée, mais plus destinée à une consommation rituelle ou aux échanges avec les treffisiens.
En ce qui concerne la production artisanale, les communautés locales peuvent utiliser des matériaux tels que la fibre de coco, la feuille de palmier, le bois et l'argile pour créer des objets utiles tels que des paniers, des nattes, des filets de pêche et des pirogues. Ces compétences artisanales sont souvent transmises de génération en génération et peuvent être très spécialisées.
Les habitants connaissent le principe des monnaies et pour certaines occasions le pratiquent, comme lors de leurs échanges avec les treffisiens ou lors d’échanges entre les rois des différents royaumes de la confédération. La monnaie usée est celle de Treffisal.
Au-delà de ses ressources halieutiques, l’archipel possède également de très grandes réserves en divers minéraux, comme le fer, l’or ou le cuivre.
La Santé
La médecine chez les pafynois est une pratique intégrale et holistique qui combine l'utilisation de remèdes à base de plantes et un fort aspect spirituel. Les pafynois croient que la santé et le bien-être ne se limitent pas à l'absence de maladie physique, mais englobent également l'équilibre émotionnel, mental et spirituel.
Les guérisseurs, appelés "Vaonui", jouent un rôle central dans la santé de la communauté. Ces individus sont formés à la fois dans la connaissance des plantes médicinales et dans les rituels spirituels de guérison. Ils sont considérés comme des intermédiaires entre le monde physique et le monde spirituel, capables de canaliser les énergies des esprits pour faciliter la guérison. Ils utilisent diverses techniques telles que les prières, les rituels, la méditation et les invocations des esprits pour traiter les maladies et rétablir l'équilibre.
La phytothérapie est une composante majeure de la pratique médicinale pafynienne. L'archipel regorge de plantes aux propriétés curatives et les pafynois ont une connaissance approfondie de ces dernières et de leur utilisation. Ces remèdes à base de plantes peuvent être administrés sous forme de tisanes, de cataplasmes, de pommades ou de potions. Le guérisseur peut également prescrire des diètes spécifiques pour soutenir le processus de guérison.
Le lien avec la nature est une autre caractéristique importante de la médecine pafynienne. Les pafynois croient que passer du temps dans la nature peut avoir un effet thérapeutique. Des rituels de purification peuvent impliquer l'immersion dans l'eau de mer ou la marche en pleine nature. Les pafynois sont également connus pour utiliser les chants, les danses et la musique comme formes de thérapie, en croyant qu'ils peuvent aider à harmoniser le corps et l'esprit.
Le rôle de la communauté est lui aussi primordial dans le processus de guérison. Les pafynois croient que le soutien et l'amour de la communauté peuvent grandement contribuer à la guérison d'un individu. Lorsqu'un membre de la communauté est malade, des rituels communautaires peuvent être organisés pour soutenir la personne dans son processus de guérison.
Enfin, les pafynois ont une approche préventive de la santé. Ils croient que le maintien d'un équilibre émotionnel, mental et spirituel, ainsi qu'une bonne hygiène de vie, sont essentiels pour prévenir la maladie. Ils pratiquent régulièrement la méditation, le yoga et d'autres formes d'exercice physique pour maintenir cet équilibre et prévenir les maladies.