Courant de l'émouna, l'éclairisme est principalement répandu à Aldatia et Myrilis, bien qu'il existe des communautés ailleurs. Elle prône un appropriation personnel des saintes écritures et une connexion directe entre l'individu et le seigneur. L'éducation, la réfléxion et l'apprentissage y jouent un rôle majeur pour avoir les clés de la compréhension des saintes écritures. Ce courant considère qu'il ne peut y avoir d'intermédiaires entre le croyant et le seigneur, chacun doit s'approprier la foi.
Après la guerre de cent ans opposant Aldatia et Tannuviel contre Myrilis, un vent nouveau souffle sur la nation aldatienne. Les penseurs et de nombreux théologiens aspirent à un
renouveau de la foi, plus juste et plus pure de la foi. Loin des abus perpétré par un clergé vu comme corrompu, étranger et décadent. Suivant les écrits de l'abbé Saint Giuseppe Alberte Della Reppublica, bbé de
l'Abbaye de Saint-Denis di Normandia aux alentours des années 3970. Les premiers écrits et communautés éclairistes apparurent dans la société aldatienne.
Durant les premiers siècles le mouvement éclairiste connait une importante oppression de la part de Tannuviel et d'Aldatia. Mais petit à petit, lié à un sentiment anti-tannuvelien
grandissant, les autorités d'Aldatia se mirent à tolérer ce mouvement nouveau. Les pensées éclairistes entrainèrent indirectement plusieurs évènements dans l'église émoune, comme le Schsime de l'Ouest ou
l'acceptation plus grande de l'homosexualité après que la reine Florance ai été canonisée.
L'éclairisme était alors une religion d'urbains et de lettrés, principalement répandu dans les cités et une partie de la noblesse d'Aldatia et Myrilis, ce qui a également favorisé le
rapprochement entre les deux nations au détriment de Tannuviel. Durant la Lune Rouge la majorité des Aldatiens et Myrilissiens se tournèrent vers cette nouvelle foi, conséquence de l'abandon de Tannuviel et des
fléaux du temps. A mesure que l'éclairisme s'arrima en terre aldatienne et myrilissienne le fléau recula. Après la Lune Pourpre, les deux nations adoptèrent officiellement aux yeux du monde la "Sainte Foi réformée et
purifiée de notre église émoune" .
Non-reconnaissance du clergé émoune
Les éclairistes ne considèrent pas le Parechann comme le représentant de Parédor sur terre. Pour eux, bien qu'il ne soit pas un imposteur, il n'a pas la légitimité pour transmettre la
volonté de Dieu. Pour les éclairistes, la seule autorité qui compte est celle des saints écrits. Ils ne reconnaissent donc pas la légitimité du clergé religieux, tels que les évêques, les prêtres ou les moines, pour
interpréter la volonté divine. Cependant, ils reconnaissent que le clergé a le droit de chercher à se rapprocher de Dieu et les éclairistes peuvent choisir de participer aux messes des hommes de Dieu s'ils le
souhaitent. Cependant, cette participation reste une décision individuelle et n'est en aucun cas obligatoire.
Place de Yichéa
Les éclairistes ne donnent pas une place aussi importante que les autres émounes à Yichéa. Il l'a reconnaissent comme la fille du Seigneur. Mais son rôle est bien moindre que dans la
foi émoune. On ne lui adresse pas les prières pour illuster. Car seule compte la figure divine de Parédor et les saintes écritures que Yichéa a amené sur Terre. On lui rend hommage lors de la fête de Ahavah pour
avoir amené la sainte parole sur Terre et donné la lumière aux hommes mais cela s'arrête là.
Saintes écritures
Dans la tradition éclairiste, l'enseignement ne provient pas d'un représentant officiel de Dieu, mais il est plutôt encouragé à travers une appropriation individuelle et une lecture
personnelle des saints écrits. Chaque individu éclairiste est considéré comme ayant la responsabilité de rechercher et d'acquérir une connaissance pure des écrits sacrés et de comprendre la volonté de Parédor de
manière autonome. Cette approche met l'accent sur l'importance de la réflexion personnelle et de la recherche de la vérité spirituelle
Sacrements
Contrairement aux émounes, les éclairistes reconnaissent seulement trois sacrements essentiels dans leur pratique religieuse. Le baptême est considéré comme le rite d'initiation dans
la communauté des croyants éclairistes, marquant l'engagement individuel envers la foi. Le mariage est perçu comme une union sacrée entre deux individus devant Parédor, symbolisant leur engagement mutuel et leur
responsabilité envers leur vie commune. L'enterrement est un sacrement qui marque le retour de l'âme au sein de Parédor après la mort physique
Purgatoire
Les éclairistes, ne croient pas en l'existence de l'Enfer. Il s'agit pour eux du purgatoire. Un lieu ou reste l'âme durant le temps nécessaire pour expier ses pêchés. Mais à l'inverse
des émounes, ceux-ci pensent que le Seigneur, incarnation du pardon et de la charité, n'envoi jamais ses enfants en enfer. Tous, qu'ils soient croyants ou non passent par le purgatoire. Les non-croyants y restent un
temps infiniment bien plus long. Mais ils finissent par y trouver la paix de l'âme et son ensutie renvoyer sur Terre.
Culte des saints
Les éclairistes ne reconnaissent pas les saints comme on l'entend. Pour eux la reconnaissance officielel du Parechann n'a pas de sens ou de légitimité. Les saints sont reconnus par un
consensus populaire, ou les croyants accordent la légitimité aux "saints" par leurs actes. Pour eux, les saints sont des passerelles entre eux et le Seigneur. Ainsi, ils ne prient pas directmeent les saints mais le
seigneur par leur intermédiaire en espérant que l'action de ces derniers favorisent l'accès à leur prière.
La réincarnation
La promesse de vie éternelle au Paradis après la vie est un principe fondateur de l'émouna. Mais pour cela il faut avoir eu une vie exemplaire dans sa foi. Les émounes considèrent
qu'une âme qui a véritablement crus à Parédor tout au long de sa vie, malgré qu'elle a commise des pêchés, ira au paradis, après un temps au purgatoire pour purifier son âme des pêchésgraves qu'il a commis. Cependant
pour les autres, ceux qui n'auraient pas eu une foi assez grande en Parédor, celui-ci leur propose de : passer un temps infiniment long au purgatoire pour racheter leurs pêchés et accéder au ciel. Soit de racheter
ceux-ci en se réincarnant et en menant une vie pieuse, qui respecte les principes et la volonté de la foi.
Pratiques de méditation et de contemplation
Les éclairistes encouragent activement la pratique de la méditation et de la contemplation. Ils croient que ces pratiques permettent de se connecter plus profondément avec le divin et
d'atteindre une compréhension intérieure de la vérité spirituelle. La méditation est considérée comme un moyen de calmer l'esprit, de favoriser l'introspection et d'ouvrir la voie à des révélations intérieures.
L'éducation
L'éducation occupe une place primordiale dans la vision éclairiste. Elle est considérée comme essentielle pour la transmission et la compréhension des saintes écritures. Les
éclairistes valorisent également l'éducation pour développer la réflexion personnelle et la capacité à participer activement à la vie de la communauté. L'éducation est vue comme un outil permettant aux individus de
cultiver leur spiritualité et de s'engager pleinement dans leur cheminement spirituel.
Solidarité et charité
Comme les autres émounes, les éclairistes accordent une grande importance à la solidarité et à la charité. Ils valorisent l'aide mutuelle, le soutien aux plus vulnérables et le
partage des ressources. La charité est considérée comme une expression concrète de la compassion et de l'amour envers autrui, reflétant ainsi les valeurs centrales de la foi éclairiste.
Débattre et s'enrichir
Il est convenu qu'après la prière commune du dimanche matin, les éclairistes peuvent se retrouver là ou ils le souhaitent durant la journée du seigneur, pour non pas prier mais pour
débattre et discuter entre eux des saintes écritures et de leur interprétation personnel. Les débats doivent permettent à tous de partager ses idées pour que chacun en tire les meilleures conclusion. Le tout se fait
sous la surveillance et guidance d'un frère-ainé pour éviter les envoler, les blasphème... Bien que cela soit très mal vu. Les discussions doivent avoir lieu dans le calme, dans le respect des saintes écritures et de
chacun.
Lieu de culte
Les éclairistes se réunissnt dans ce qu'il appel un temple. Lors de leur prière commune, ceux-ci s'y réunissent le dimanche matin et généralement l'après-midi, il y reste et discute
pour débattre sous l'oeil du Seigneur. Bien que la présence d'un temple n'est pas obligatoire. Il s'agit plus d'un lieu de réunion pour la communauté. Pour les endroits dépourvus de temple le domicile ou l'église
peuvent parfaitement convenir aux prières.
Dans l'organisation des éclairistes, la communauté des croyants est structurée en fratries qui sont généralement formées au niveau local, que ce soit au sein d'un village, d'une
ville ou d'une autre unité géographique. Peu importe l'origine ethnique, les différences sociales sont très peu marquées au sein de ces fratries, car l'accent est mis sur l'unité spirituelle plutôt que sur les
distinctions socio-économiques.
Les croyants se réunissent chaque dimanche pour prier ensemble le Seigneur, généralement le matin. C'est un moment de rassemblement où ils élèvent leurs prières collectives et
partagent leur dévotion commune. Ils trouvent dans cette communauté un soutien spirituel et une source d'inspiration mutuelle. Durant l'après-midi, les éclairistes se livrent à des débats et des discussions
calmes sur leur interprétation des écrits sacrés. Ils recherchent ensemble la vérité la plus pure et cherchent à approfondir leur compréhension de la foi éclairiste. Dans ces échanges, le dialogue et le débat
sont encouragés pour favoriser une meilleure compréhension des enseignements et pour éclairer les questions spirituelles
Ces discussions sont guidées par un frère aîné, une personne considérée comme la plus sage et la plus pieuse parmi la fratrie de croyants. Cette personne est élue par la communauté
en reconnaissance de ses qualités spirituelles. Le frère aîné incarne l'homme de Dieu au sein de la fratrie. Il dirige les prières communes, s'occupe des sacrements tels que les baptêmes et les mariages, et prend
en charge les rituels funéraires tels que les enterrements. Dans les communautés plus importantes, le frère aîné peut être assisté de frères-cadets, également élus parmi les sous-groupes de la fratrie.
Il est important de noter qu'il n'existe pas d'institutions centralisées comme le Parechann dans l'organisation éclairiste. Chaque fratrie est indépendante des autres, bien
qu'elles suivent toutes les principes et les enseignements établis par Giuseppe, le fondateur fictif de cette tradition. Cependant, il peut arriver que les fratries se réunissent à différentes échelles lors de
commissions pour discuter de questions importantes ou pour des raisons particulières liées à la communauté dans son ensemble. Cette structure décentralisée favorise une certaine autonomie des fratries tout en
maintenant une cohérence spirituelle grâce aux principes communs partagés.
Absence de discrimination
Les éclairistes prônent une tolérance totale envers ce qui pourrait être perçu comme "déviant" ou différent, tels que l'homosexualité ou les différences physiques. Ils
considèrent que ces aspects n'ont aucune importance dans la relation avec le divin. Selon leur vision, chaque individu est créé tel que le Seigneur Suprême l'a voulu, et seul compte la piété et la foi
démontrées par l'individu envers le Seigneur.
Pour les éclairistes, la diversité des orientations sexuelles ou des caractéristiques physiques n'a pas d'incidence sur la relation spirituelle d'une personne avec le divin.
Ils valorisent la piété, la dévotion et la foi plutôt que des critères basés sur l'apparence ou l'orientation sexuelle.
Cette approche tolérante et inclusive reflète l'importance accordée par les éclairistes à la valeur intrinsèque de chaque individu, quelles que soient leurs différences. Ils
considèrent que tous les enfants de Dieu sont dignes d'amour, de respect et de compassion, et que la véritable mesure de leur relation avec le Seigneur est basée sur leur piété et leur engagement spirituel.
Tolérance religieuse :
Les éclairistes dans leur pratique que chacun doit se rapprocher au plus près du seigneur selon sa volonté, ne sont pas intolérants envers les émounes ou autres formes de
l’émouna. Pour eux, chacun se rapproche du seigneur à sa façon et selon ce qu’il considère le mieux pour suivre la voie de Parédor, ce qui est là le principal objet. Cependant face aux autres religions ou aux
courants trop “arriérés”, ils considèrent que ce sont des êtres dans l’ignorance qu’il faut ramener dans le chemin de Dieu.
Mort :
Dans la perspective éclairiste, la mort est perçue comme un processus naturel et inévitable. Plutôt que d'être considérée comme quelque chose de mauvais ou de négatif,
elle est vue comme le retour de l'âme vers son seigneur, c'est-à-dire son retour à la source divine
Suicide
En ce qui concerne le suicide, les éclairistes le considèrent comme un malheur pour l'âme plutôt que comme un péché. Ils reconnaissent que les personnes qui se sont
suicidées ont traversé des épreuves et des souffrances qui les ont conduites à prendre cette décision tragique. Au lieu de condamner ces personnes, les éclairistes prônent une approche de compassion et
d'accompagnement. Les prières jouent un rôle important dans le processus de deuil et de repos de l'âme du défunt. Les éclairistes croient que les prières peuvent apporter la paix, le réconfort et le repos
à l'âme de la personne décédée pendant son temps au purgatoire. Le purgatoire est considéré comme un lieu de purification où l'âme se libère des conséquences de ses actions passées avant de se présenter
devant le Dieu tout-puissant. Les éclairistes voient le rôle des prières comme étant d'accompagner l'âme dans son cheminement après la mort, facilitant ainsi son passage vers une nouvelle incarnation sur
Terre, selon les cycles de renaissance..
Baptême
Le baptême est considéré comme le rite de passage symbolisant l'entrée de l'individu dans la communauté des croyants éclairistes. Il est souvent célébré peu de temps après
la naissance de l'enfant et représente son incorporation dans la foi éclairiste.
Mariage
Le mariage est considéré comme un sacrement sacré pour les éclairistes. Il représente l'union bénie de deux croyants devant le Seigneur. Les époux s'engagent à perpétuer
et à transmettre la foi éclairiste à leurs enfants. Le mariage est perçu comme un lien éternel, bien que le divorce ne soit pas mal vu et puisse être considéré comme un ajustement nécessaire pour rétablir
l'équilibre au sein du foyer et de la communauté.
Enterrement
La mort et l'enterrement occupent une place importante dans les croyances éclairistes. Lorsqu'une personne décède, son âme est considérée comme retournant au Seigneur.
Selon les éclairistes, l'âme du défunt peut passer par le purgatoire, où elle se purifie de ses mauvaises actions commises sur Terre. Les vivants prient alors pour raccourcir la durée de cette période de
purification. L'enterrement du corps est perçu comme un acte de restitution de l'âme vivante au Seigneur.
Un rapport simple
Les éclairistes considèrent que les dons du Seigneur, tels que les fruits, la viande et le poisson, doivent être consommés en respectant les saisons de disponibilité. Ils
croient que les animaux ne doivent être chassés ou pêchés que lorsqu'ils ne sont pas en période de reproduction ou qu'ils n'ont pas de petits à nourrir. Cependant, cette recommandation n'est pas
considérée comme une obligation stricte, mais plutôt comme un principe à suivre autant que possible. La nourriture ne doit pas être consommé de façon abusive, elle doit être consommé au juste nécessaire
et partager équitablement entre les hommes.
Fête de l'Amour
Fête ou l'on célèbre l'amour du Seigneur et l'arrivée de Yichéa sur Terre.
Fête des moissons
Durant les moissons de Yavana, les éclairistes se réunissent pour faire la fête, et remercier Dieu.
Fête des morts
Elle a lieu en Lich, et a pour but de prier pour les morts, afin de racourcir leur temps au purgatoire.
Fête de la Création
Elle prend place pendant le mois de Frisk, célébrant la Création du monde.