La Lune Pourpre semble être, de ce que les humain·e·s fûrent capable d'en déduire, une période durant laquelle, chaque année, l'hiver, les forces du mal se font plus présentes, et pendant laquelle la frontière entre l'Enfer et le monde des mortel·le·s se fait moindre. La lune devient d'un rouge sang, et le continent entier se voile d'une brume blanche le jour, mais rouge la nuit.
Tout porte à croire que cette situation est arrivée à plusieurs reprises, mais les récits sont troubles, et ça ne reste que des rumeurs. Ce qui est certain, c'est que plus généralement, quand l'on parle de "La Lune Pourpre", parfois appelée Lune Rouge, ou Lune de Sang, on parle généralement de la dernière en date, celle qui laisse encore aujourd'hui une trace indélibile dans la populace Andellarienne.
Cette période est à ce jour l'évènement le plus meurtrier qu'Andellar ait jamais connu. En effet, pas loin de la moitié de la population mondiale semble y avoir perdu la vie. Passant d'environ 8 à 4-5 millions, il est évident qu'un tel coup laisse une trace dont le monde mettra bien longtemps à complètement se relever.
Tout d'abord, un recul technologique assez sévère est à noter. Beaucoup, BEAUCOUP de soldat·e·s sont mort·e·s au combat, et bon nombre d'équipements ont été perdus. Toutefois, les créatures se répandaient de villes en villes telles des épidémies, laissant sur leur passage des champignons, qui semblaient servir de foyer. La mortalité fût donc tout aussi grande parmi le peuple. Evidemment, les nobles étaient bien mieux isolé·e·s, et protégé·e·s, iels ont donc eu plus de chances de survie. Toutefois il n'en reste pas moins que bon nombre de d'artisans en tout genre ont péri, du savoir s'est perdu. Le manque de main d'oeuvre et la dangerosité des lieux d'exploitations ont fait que les ressources n'arrivaient de toute manière pas dans les ateliers.
Une hausse de la criminalité et de l'insécurité est aussi à noter, en conséquence de la pauvreté qui a forcément elle aussi beaucoup augmenté. Dans la grande majorité des pays. Les gens sont devenus plus méfiant·e·s.
