Taqdim'al



"La révélation finale"

Très répandue dans le désert Sofeynessof, en particulier au Sultanat d'Elquien, la foi Maynekh (Taqdim'al) est une religion monothéiste stricte. Elle croit en un Dieu éternel et créateur, et se base sur les enseignements et les révélations qu'il aurait donné au prophète Erekh, figure centrale du culte Taqdim'al.




Résumé


Le culte Taqdim'al est fondé en 4018, par le prophète Erekh, considéré comme le messager final de Dieu par les Maynekh. Le Taqdim'al serait le message final et inchangeable de Dieu à l'Humanité. La seule religion authentique et incorruptible.

Religion monothéiste, elle se place dans la continuité de la religion Meyased, et de l'Emouna. Elle rejette cependant catégoriquement la trinité, et insiste sur l'unicité de intégrale de Dieu. Pour iels, Dieu n'a pas de nom, et il est païen de chercher à le nommer. Dieu est pour eux le plus grande pardonneur, pardonnant à tout ceux et celles qui se tourneront vers lui et son messager Erekh.

Selon le récit Maynekh, les émounes et les meyaseds possédaient au départ la vérité, puisque tous leurs prophètes sont venu·e·s avec le vrai message, mais iels n'ont eut de cesse de corrompre leurs écritures. Dieu fût donc contraint d'envoyer le messager final, le prophète Erekh, afin de rétablir la vérité.

Ses axes principaux résident en la soumission et l'obéisance aux commandements de Dieu et de son messager. Tout comme les émounes, le Taqdimal reconnaît l'existence du Paradis et de l'Enfer, et la vie terrestre est passagère et futile, destinée à tester la foi et l'obéisance des humain·e·s. L'enfer, au même titre que le paradis, est éternel, et réservé à ceux et celles qui rejettent le message final, ou qui désobéissent à la Loi Divine.



Erekh


Le prophète Erekh est la figure humaine centrale du Taqdim'al. Il est regardé par les Maynekh comme l'exemple à suivre pour tout croyant. Il aurait vécu une vie parfaite au regard de Dieu, et il est très bien vu de chercher à lui ressembler, et à l'imiter dans les différents aspects de sa vie.

Erekh est né dans une famille païenne, en l'An 3980, dans la ville d'Ibagrah, qui était à l'époque un petit village. Le désert Sofeynessof était encore teinté de paganisme, et l'on y retrouvait peu d'émounes ou de meyaseds. C'est dans ce contexte religieux très divers que le prophète grandi. Très tôt il se révèle être quelqu'un de confiance, et très spirituel. Doutant la religion païenne et polythéiste de ses parents, il passe bon nombre de son temps libre à se retirer dans le désert, pour méditer et prier d'être guidé vers la vérité.

C'est finalement en l'an 4018, a 38 ans, qu'Erekh reçut par l'intermédiaire du Mage de Cristal, sa première révélation. Dieu l'avertissait sur la fin prochaine du monde, et qu'il était né pour porter le message final de la vérité au monde.

Erekh se fit chasser de sa ville natale pour cause du message qu'il portait au monde. Il prêcha donc dans un premier temps ailleurs, et rassembla une très petite armée, composée des tribus qu'il parvint à rallier au Taqdim'al. Voyant le danger en l'émergence de ce culte, les cités autour d'Ibagrah unirent leur force militaire dans une grande et forte armée afin de pouvoir y faire face.

"Le miracle du retour"


En l'an 4023 qu'Erekh entreprit de reconquérir sa cité natale, afin d'apporter la nouvelle foi. C'est là qu'un miracle se produit. En effet, lors de l'avancée des soldats Maynekh vers la cité, et malgré la taille de l'armée 5x plus faible de leur armée, la légende raconte que les défenseur·se·s ouvrirent les portes de la cité, et s'agenouillèrent lorsqu'Erekh pénétra en son sein.

Erekh conquis ensuite une grande partie des parties habités du désert, et le Taqdim'al grandit d'année en année. En 4035, il fini par mourir, laissant sa place à Khadizine, une femme qui comptait parmi ses plus fidèles compagnons.




Instances Religieuses


Contrairement à l'Emouna, depuis la chute du dernier Califat en 4172, il n'existe plus aucune réelle autorité religieuse légitime et capable de décider pour la religion Maynekh. En effet, du temps du prophète, il représentait l'autorité religieuse suprême, et les califes ont repris ce rôle après sa mort.

Kaachaars


Les Kaachars sont aux maynekhs ce que les prêtres sont aux émounes. A la différence que ces derniers ne disposent d'aucune autorité divine, et sont simplement des guides érudit·e·s destinés à conduire les croyant·e·s dans leurs prières et dans leur apprentissage de leur religion.

Très respecté au sein de leur communauté les Kaachars sont traditionnellement vêtus de vert, couleur qui leur est exclusivement réservée.

L'Asbikh


L'Asbikh est le lieu de culte Maynekh. En effet, si il est permit de prier chez soi, il est très encouragé de venir le faire en groupe, puisqu'il est dit dans les textes que Dieu est mieux satisfait ainsi, la récompense en est donc décuplée. C'est généralement l'endroit où sont célébrés les mariages, et les fêtes religieuses.

A l'instar des émounes, les Maynekh ont pour tradition de se couvrir la tête pour pénétrer dans leur lieu de culte. Que ce soit avec un turban ou une calotte, nul ne peut y entrer sans en être vêtu. Il est d'ailleurs généralement prohibé pour les non-maynekhs de rentrer dans l'Asbikh.




Culture & Traditions


La culture Maynekh est en complète phase avec celle du Sultanat d'Elquien. Grandement influencée par la vie du prophète, mais aussi apr l'environnement difficile à vivre qu'est le désert Sofeynessof, elle diffère en bien des points de la culture Emoune d'Andellar.


Pudeur


Dû à la nature de leur environnement, les Maynekhs sont généralement beaucoup moins pudiques que les émounes, ou les nations du nord en général. Dans le désert Sofeynessof, où la Foi Taqdim'al est apparue, il fait chaud, très chaud, et se couvrir n'est pas toujours facile.

Il n'est donc pas rare de voir des pantalons des jupes, ou des manches courtes, voir des épaules dénudées. Certains vêtements laissent même apparaître le ventre sans que ça ne gêne personne.


Nih'aan


Le Nih'ann est le livre sacré Taqdim'al. Il est considéré par les Maynekh comme le seul livre préservant La Vérité, vierge de la corruption des humain·e·s. Il est composé des révélations divines reçu par Erekh au court de sa vie, et fût compilé au cours des premiers califats, après la mort du prophète.

Ces paroles misent à l'écrite sont physiquement sacrés pour les Maynekhs, et il est interdit pour un être impur, ou un non-maynekh de toucher le livre. Il est interdit d'abîmer volontairement un examplaire du Nih'ann.


Homosexualité


Le Taqdim'al est une religion assez conservatrice. En effet, les Maynekhs considèrent que leur révélation est claire, et qu'iels ne doivent sous aucun prétexte chercher à l'altérer en interprétant les textes. Bien que le Nih'ann n'aborde pas le sujet des attirances sexuelles, il fût rapporté par certains compagnons qu'il serait illicite d'avoir de relations homosexuelles.

Se tenant donc fervemment à cette tradition, les Maynekhs sont encore à ce jour contre l'homosexualité. C'est quelque chose de très mal vu qui résulte souvent en l'exclusion sociale et religieuse de celui ou celle qui s'en rend coupable.

Leurs voisins émounes, qui ont levé cet interdit depuis la canonisation de Florance d'Aelthred (qui est complètement rejeté par les Maynekhs, qui ne reconnaissent pas l'autorité de l'Eglise), ont ceci dit une certaine influence sur le monde Maynekh, et il est de moins en moins rares aujourd'hui, de voir des maynekhs ouverts d'esprits sur ce sujet là.


Egalité des genres


Comme pour toutes les autres religions de Keldaria, l'égalité des genres est un point central de la religion Maynekh. Les êtres humain·e·s sont égaux devant Dieu, et ce quel que soit leur genre. Il n'existe aucune différence sociale imposée par la religion entre les femmes et les hommes dans le Taqdim'al, et iels peuvent occupper les mêmes rôles sociétaux et religieux.

(Il est important de préciser que l'univers de Keldaria dans son intégralité est basé sur l'inexistence de discrimination de genre. De fait, le sexisme n'a pas sa place, et n'existe tout simplement pas. Les femmes et les hommes occupent les mêmes places dans la société.)


Les 3 prières


La prière est un élément central du Taqdim'al. Représentant la soumission totale à Dieu, elle doit être effectée 3 fois par jour. C'est un des fondements de la Foi, et elle est obligatoire pour quiconque est en mesure de s'en acquitter. Négliger la prière est un péché grave.
  • La prière du matin doit être effectuée entre 5 et 9h.
  • Celle du midi doit être effectuée entre 11 et 14h.
  • Enfin, la prière du soir doit avoir lieu avant de s'endormir pour la nuit, quelle que soit l'heure..
(En RP, vous ne pourrez évidemment pas vous acquiter de toutes ces prières de manière gameplay. Quand vous n'êtes pas connecté·e, votre personnage les pratique sans doute en passif. Si vous êtes connecté·e aux heures de prières en revanche, vous devrez prier.)


Sexualité


La sexualité est décrite dans les textes du Nih'ann comme quelque chose de privé, ayant pour unique but la prospérité humaine qui plait à Dieu. Considéré comme de la luxure, avoir des relations sexuelles hors du mariage est donc un péché grave et interdit.

C'est un sujet ouvertement tabou, et qui doit le rester. En effet il est très mal vu de parler de sexualité en public et même au sein du couple c'est quelque chose qu'il vaut mieux éviter d'aborder, se limitant au stricte minimum.




La prière


La prière Taqdim'al est assez codifiée. En cela, elle se démarque de la prière Emoune. En effet, les Maynekhs ont un processus bien précis pour adorer Dieu.



Le mariage


Le mariage dans le Taqdim'al est vu comme l'union de deux êtres dans ce monde, afin d'accomplir la volonté du Créateur. Si l'opinion général est favorable à ce que les deux époux·ses éprouvent de l'amour l'un·e pour l'autre, ça n'est pas une nécessité dans le mariage Maynekh. En effet, il peut très bien être fait par intérêt sans que ça ne pose de problème religieux.

Dans l'absolu, tout maynekh est en mesure de marier deux individu·e·s. En effet, même si ce rôle est si possible attribué à un Kaachaar, ça n'est pas une obligation. Pour qu'un mariage pour s'officier, il faut cependant avoir au moins 3 témoins maynekh qui assistent à la cérémonie.

En effet le mariage est avant tout un contrat entre deux personnes. Un contrat de fidélité, et d'exclusivité, mais aussi d'entre aide dans leur vie, et dans leur vie religieuse. Devant Dieu, iels sont responsable l'un·e de l'autre.

Le divorce


Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le divorce est permis chez les Maynekh. En effet, le mariage signifie l'union dans ce monde, et pas néecssairement l'union des âmes pour le monde à venir. Divorcer est donc permis à condition que les deux époux·ses soient d'accords, ou si l'un d'entre iels n'a pas respecté les engagements qu'iel a pris lors de son mariage.