Confédération Pafynne




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Bla bla bla ici c'est 3 royaumes inus qui pratique la Foi Spiritienne On est làààààààà




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Hymne: "TODO."
Devise: "Unis dans l'Indépendance."





Résumé


La Confédération Pafynne est une union politique et militaire formée par les populations locales de l'archipel de Valdaryes, dans le but de résister et finalement de se libérer de la colonisation de Treffissial. Les principales forces derrière cette union étaient les chefs de la Coalition Saldirne et du royaume d'Ultrachte, mais de nombreux autres groupes locaux ont également rejoint cette alliance.

La formation de cette confédération a été catalysée par la période de la Lune Rouge, durant laquelle le soutien de la métropole Treffissial à ses colonies a diminué, laissant ces dernières dans une situation de vulnérabilité. Les chefs locaux ont su tirer parti de cette situation pour inverser les rapports de force et obtenir des concessions des autorités treffissiennes..

L'objectif de la Confédération était d'expulser définitivement les autorités treffissiennes de l'archipel de Valdaryes, qu'ils considéraient comme un "territoire sacré". Après des affrontements violents et une victoire rapide sur les forces coloniales, ils ont réussi à atteindre cet objectif.







L'Histoire de Pafynne


À l'origine, l'archipel de Valdaryes était composé de nombreux petits états qui entretenaient des relations complexes et variées, allant de conflits et d'affrontements à des alliances et des mariages dynastiques, ainsi que des relations commerciales. Isolés du reste d'Andellar pendant des millénaires, les populations locales ont développé une culture et une religion propres à leur environnement. Au cours des derniers siècles, ces petits états tribaux ont commencé à se regrouper grâce à des mariages entre les familles royales, des guerres, des rachats et d'autres moyens. C'est juste avant le début du 46ème siècle que l'archipel a été découvert par Treffissial.

Treffissial est une puissance commerciale et maritime qui est reconnue depuis des siècles. Au départ, elle entretient de bonnes relations avec les États de l'Archipel. Les états locaux ont des ressources précieuses que Treffissial recherche, notamment les produits de la mer tels que les poissons, ainsi que des épices ou ressources de luxe. Les relations entre Treffissial et l'Archipel ont rapidement pris une tournure négative lorsque le clergé treffisien a commencé à évangéliser les populations locales. Les religieux venus d'outre-mer cherchaient à imposer de force une foi inconnue et perçue comme supérieure. Ils se montraient souvent méprisants envers la culture et les traditions des populations de l'Archipel, ce qui a provoqué un profond ressentiment envers les étrangers.

En réponse à ces tentatives d'évangélisation, les populations locales ont souvent massacré les prêtres et les religieux, considérant leur présence comme une intrusion inacceptable dans leur vie quotidienne. Cette résistance a contribué à renforcer l'isolement de l'Archipel par rapport au reste du monde pendant de nombreuses années.

En outre, les étrangers ont apporté avec eux des malheurs tels que des maladies inconnues jusqu'alors dans l'Archipel, qui ont souvent eu des conséquences dévastatrices sur les populations locales. De plus, la monnaie étrangère introduite par les commerçants treffisiens a créé des distorsions économiques et sociales importantes, bouleversant les équilibres locaux et conduisant à des conflits avec les populations autochtones.

Ainsi, bien que les relations économiques entre Treffissial et l'Archipel aient été fructueuses, les tentatives d'imposer une religion et une culture étrangères ont créé des tensions profondes entre les deux parties.

Treffissial a pris l'initiative d'entreprendre des opérations militaires contre les Valadaryens dans le but de garantir la réussite de la mission divinatrice de ses émissaires de l'émouna. La puissance commerciale a progressivement occupé les ports du sud-est de l'archipel et étendu son contrôle sur l'île en question.

La mise sous tutelle de l’Archipel par la puissance treffissienne a commencé par l'occupation de quelques ports et points d'appui au sud de l’île de Cysper, la zone la plus proche de Treffissial. Les Treffissiens ont d'abord déployé des garnisons permanentes dans ces ports, ce qui leur a permis d'assurer leur contrôle sur la région. Parallèlement, des marchands treffissiens se sont installés dans ces endroits afin de servir d'intermédiaires entre les étatslocaux et les ligues commerçantes de Treffissial. Ces marchands ont profité de la situation pour établir des relations commerciales avec les populations locales, ce qui a permis d'accroître leur influence sur l'archipel.

D'autres types de personnes ont également commencé à s'installer dans ces endroits occupés par les Treffissiens. Des criminels et des hors-la-loi ont cherché refuge dans ces terres « sans autorité », où ils ont trouvé une relative sécurité et une opportunité pour exercer leurs activités illicites en toute impunité. En outre, des religieux treffissiens sont arrivés pour répandre leur foi, malgré les réticences des populations locales à abandonner leurs traditions et leur culture ancestrales.

Cette présence treffissienne croissante dans l'Archipel a créé des tensions entre les états locaux et les occupants étrangers.

En effet, l'emprise de Treffissial sur l'Archipel ne se limite pas seulement à une occupation militaire. Elle est également politique et repose sur la soumission des petits chefs tribaux. En échange de leur allégeance, ils reçoivent une aide importante de Treffissial pour se défendre contre les autres États tribaux. Cela permet à Treffissial d'étendre son influence sur les chefs locaux par soumission ou conquête de leurs voisins désavantagés. Ainsi, l'île de Cysper et celle de Foulag ont rapidement été placées sous le contrôle de Treffissial.

Les autorités coloniales, quant à elles, ont profité de diverses opportunités pour destituer un chef local et prendre ainsi le contrôle direct de son état. Cette pratique a permis à Treffissial de renforcer son emprise sur l'Archipel et d'asseoir son autorité sur l'ensemble de la région. Toutefois, cette politique de domination n'a pas été sans heurts et les valadaryens ont souvent résisté aux envahisseurs, que ce soit par la force ou par la ruse.

Les populations locales ont souvent tenté de résister à cette "invasion" de Treffissial, mais leur résistance a été limitée par le déclin démographique causé par les maladies, les famines et les conflits engendrés par l'implantation des Treffissiens. De plus, la différence technologique a joué en faveur des Treffissiens, ce qui a rendu leur implantation difficile à combattre. Ainsi, les populations locales ont pu seulement limiter ou ralentir l'emprise de Treffissial sur l'archipel.

Petit à petit, les Treffissiens ont pris le contrôle des différentes îles de l'archipel, bien que cela se soit fait majoritairement par le biais d'un contrôle indirect en collaboration avec les chefs locaux. Ces derniers reconnaissent la suprématie de Treffissial et paient un tribut annuel, mais conservent tout de même le contrôle de leurs terres, avec leurs coutumes et leur mode de vie.

Malgré la progression de Treffissial dans l'est de l'archipel, la partie ouest de celui-ci a offert une résistance tenace à l'occupation treffissienne. Contrairement à l'est, où les royaumes étaient morcelés en une multitude de petits états, l'île de Furundy était unifiée sous le règne d'une lignée de dirigeants forts et influents. Le royaume d'Ultrachte, situé sur cette île, n'a donc pas été soumis à l'influence treffissienne, ou du moins, très peu. Cette résistance farouche s'explique par différents facteurs, tels que l'isolement géographique, la solidité de la dynastie au pouvoir. De plus, la culture et les traditions d'Ultrachte étaient très différentes de celles de Treffissial, ce qui a renforcé leur sentiment de résistance face à l'imposition de la culture treffissienne. Cette résistance a perduré tout au long de la période d'occupation treffissienne, faisant d'Ultrachte l'un des rares endroits de l'archipel où la culture et les traditions locales ont pu être préservées.

Au nord de l'île de Daltak et sur l'île de Salty, la résistance contre l'envahisseur treffissien a été beaucoup plus forte qu'au sud et au sud-est de l'archipel. Les petits états tribaux se sont unis pour former une coalition afin de résister à l'expansion de Treffissial. Cette coalition a été aidée et soutenue par le royaume d'Ultrachte, qui était en mesure de fournir des armes et des stratèges militaires pour guider les forces de résistance.

La coalition de résistance a réussi à infliger des défaites à l'armée treffissienne, les forçant à se replier et à limiter leur progression vers le nord de l'île de Daltak et sur l'île de Salty. C'est ainsi que fut posé les prémices de ce qui deviendra le royaume de Saldirne

Cette période de domination et d'expansion de Treffissial a également été marquée par une transformation de l'identité collective des populations de l'archipel de Valdaryes. Au fil du temps, les interactions entre les différentes îles ont conduit à une certaine unité culturelle, mais la domination de Treffissial a été un catalyseur pour renforcer cette unité. Les différentes populations ont commencé à prendre conscience de leur appartenance à un même ensemble, partageant des coutumes, une langue et des croyances religieuses communes.

Malgré les efforts de Treffissial pour promouvoir l'émouna, la religion importée de la métropole, les populations locales ont résisté et sont restées attachées à leur foi traditionnelle. Les Valdaryens ont continués de pratiquer la foi spiritienne, plutôt que l'émouna. Cette résistance religieuse a constitué un autre point de tension entre les colons et les populations locales, et a contribué à renforcer l'identité culturelle des Valdaryens.

A la veille de la Lune rouge, la situation est alors la suivante. Au sud de l'île de Cysper, Treffissial a un contrôle direct et fort sur la population, la culture et la religion. Cette région est le centre de l'implantation treffissienne dans l'archipel de Valdaryes. Cependant, au nord de l'île de Cysper, Treffissial n'a qu'un contrôle partiel et indirect sur les populations locales. De plus, sur l'île de Furundy, au nord-est de l'archipel, les populations locales résistent farouchement à l'implantation treffissienne et Treffissial n'a quasiment aucun contrôle dans cette région. Les raisons de cette résistance sont multiples, notamment le refus de perdre leur autonomie et leur culture, ainsi que leur fidélité à leur foi locale, la foi spiritienne.

Treffissial contrôle également les îles de Foulag, Duralt et le sud de l'île de Daltak, ainsi que les îlots voisins. Cependant, au nord de l'île de Daltak et sur l'île de Salty, les états tribaux se sont unis pour former une coalition et résister à l'envahisseur. Cette coalition est soutenue par le royaume d'Ultrachte, qui a réussi à maintenir son indépendance face à l'influence treffissienne.




L'Impact de la Lune Pourpre


Pendant la Lune rouge, l'archipel de Valdaryes a été relativement épargné en raison de son isolement géographique et de sa faible densité de population. Cependant, les Valdaryens ont remarqué que quelque chose n'allait pas chez leurs voisins treffissiens. Des rumeurs circulaient sur l'état de la métropole et surtout, les garnisons et les navires qui protégeaient les colonies treffissiennes ont été rappelés en métropole. Au fil des années, la situation s'est détériorée et le soutien de la métropole a totalement disparu, ce qui a entraîné la coupure du commerce. Les colonies et les autorités treffissiennes locales ont été laissées dans une situation de très grande vulnérabilité.

Les autorités treffissiennes ont dû négocier des accords commerciaux avec les chefs locaux pour obtenir des approvisionnements afin de nourrir les populations des comptoirs treffissiens, car la majorité de l'approvisionnement venait auparavant de la métropole. Cette situation a inversé petit à petit le rapport de force en faveur des populations locales. Les chefs locaux ont pu utiliser leur position de force pour obtenir des concessions de la part des autorités treffissiennes, renforçant ainsi leur autonomie et leur pouvoir sur le territoire.

Au début de cette période, les tensions entre les populations locales et les autorités treffissiennes ont atteint leur paroxysme, créant une situation de vulnérabilité pour les colonies et les garnisons treffissiennes dans l'archipel de Valdaryes. C'est à ce moment-là que les chefs de la Coalition Saldirne et du royaume d'Ultrachte ont saisi l'opportunité pour former une alliance et établir les fondements de la Confédération.

Ces chefs ont organisé une rencontre à Pafynnes, un petit village frontalier de leurs territoires respectifs. Là, ils ont discuté de leur objectif commun : chasser définitivement les autorités treffissiennes du "territoire sacré", c'est-à-dire l'archipel de Valdaryes. Ils ont convenu de la nécessité de travailler ensemble pour atteindre cet objectif et ont commencé à planifier leurs futures actions.

La formation de cette alliance a été motivée par la volonté de ces populations de retrouver leur indépendance et leur liberté, tout en se protégeant contre les forces coloniales étrangères qui menacent leur existence et leur mode de vie. Cette union a donné naissance à une force politique et militaire puissante, capable de rivaliser avec les forces treffissiennes.

Pendant cette période de conflit, les forces de Treffissiale ont fait face à une coalition formée par les populations locales, les armées de la coalition Saldirne et du royaume d'Ultrachte, ainsi que de nombreux chefs locaux du sud-est qui se sont révoltés contre le pouvoir colonial. Les troupes treffissiennes étaient en infériorité numérique et n'ont pas pu résister longtemps à l'assaut de leurs adversaires. Leur flotte de navires était très limitée, leurs milices coloniales composées de volontaires engagés n'ont pas suffi à arrêter l'avancée des ennemis. La défaite de Treffissiale a été rapide, permettant à l'archipel de Valdaryes d'être libéré de l'emprise coloniale en quelques années seulement.

Le traité de paix a été négocié entre les chefs de la Confédération et les autorités treffissiennes restantes. Les conditions étaient particulièrement dures pour les Treffissiens, qui ont dû céder la souveraineté de l'archipel de Valdaryes et de toutes les colonies encore sous leur contrôle. Les conditions du traité comprenaient également une indemnisation financière importante pour les pertes subies par les populations locales lors de l'occupation treffissienne. Le traité a été ratifié par la métropole, qui avait depuis longtemps perdu tout intérêt pour ces territoires éloignés et coûteux à maintenir face à l’urgence de la situation en métropole.

Le traité de paix de Kalanys a été conclu entre les forces de la coalition Saldirne-Ultrachte et Treffissiale, mettant fin à la guerre et marquant la libération de l'archipel de Valdaryes du joug treffissien. Selon les termes du traité, Treffissial est contraint d'abandonner toutes ses prétentions sur l'archipel et de cesser d'y imposer sa religion, l'émouna. En échange, les populations locales réunies au sein de la Confédération reconnaissent l'indépendance du sud de l'île de Cysper, un territoire qui avait été depuis longtemps sous la souveraineté de Treffissial et dont la culture, les populations et la religion y été de culture treffisienne. Ce territoire est désormais un territoire autonome rattaché au royaume de Treffissial. Le traité de Kalanys a été reconnu par la métropole treffissienne qui, en cette période de déclin, n'avait plus les moyens ni l'intérêt de poursuivre ses visées coloniales sur ces territoires éloignés.

Après la libération de l'archipel de Valdaryes, les territoires du sud de l'archipel se sont unis pour former un seul royaume, le royaume de Galdorde, sur le modèle du royaume de Saldirne.

Le 17 Frisk 4783, la Confédération a été officiellement proclamée sur l'île de Kaldung, avec la cité de Kalannys comme capitale. Cependant, en souvenir de la guerre libératrice et de la coalition qui a conduit à la libération de l'archipel, la Confédération a été nommée d'après le petit village frontalier où les chefs de la Coalition Saldirne et du royaume d’Ultrachte s'étaient réunis pour établir les fondements de leur alliance, le village de Pafynne. C'est ainsi que la Confédération de Pafynne est née.




La Culture Siyennite


Il est certain que la culture de ce peuple très pieux est marquée par la religion. Très respectueux des traditions, les siyennites sont majoritairement conservateurs dans tout ce qui concerne la religion ainsi que leurs habitudes de vie.

Au vu de leur système impérial, la hiérarchie est omniprésente et très respectée. Il est donc extrêmement mal vu de manquer de respect à son supérieur. La culture de l’Empire Siyùnn est méritocratie. Ses habitants aiment bien faire les choses et sont généralement perfectionnistes dans leurs ouvrages. Si les meilleurs sont souvent mis sur un piédestal, la modestie est tout de même très encouragée et la prétention fortement réprimée.

L’art est très développé et apprécié sous toutes ses formes. De la musique à la peinture en passant par la danse, le chant, le théâtre et toutes les autres formes d’art manuel comme la couture ou la sculpture, les siyennites sont majoritairement des grands amoureux d’art. Les arts sont donc très encouragés et la pratique de ces derniers est grandement respectée.

L’architecture de l’empire est elle aussi très différente du reste d’Andellar dont celui-ci était coupé pendant longtemps. Les bâtiments composés de bois et de pierre sont souvent peints et arborent donc des couleurs variées. La présence de courbes et de pointes est également bien plus forte. Les toits siyennites sont d’ailleurs très différents de ceux du reste du continent. De part leur importance religieuse, les bains publics et les sources chaudes sont très répandus et reconnus pour leur beauté.

Cuisine


La riziculture est très pratiquée dans ces terres humides et forcément cela impacte la cuisine. Le riz est donc bien plus consommé que les autres céréales comme le blé ou le seigle. Il compose la base de l’alimentation de tout roturier mais accompagne également les mets raffinés consommés par la noblesse.

Dû à l’abondance de zones d’eau, le poisson est un aliment lui aussi très consommé. Les plus fréquemment inclus dans la cuisine sont le saumon et le thon qui peuvent être consommés crus comme cuits. On retrouve aussi l’utilisation d’algues fraîches ou séchées pour accompagner le riz.

La viande est cependant majoritairement réservée aux personnes fortunées car son coût reste élevé. Seule la volaille est réellement consommée par le peuple car plus abordable.

La grandeur de l’empire abrite une certaine variété d’aliments et rend donc la cuisine siyennite elle-même diverse. Elle est assez appréciée des autres nations pour son “exotisme”. On retrouve notamment dans ses desserts, souvent faits à partir de farine de riz, des fruits assez particulier comme le litchi, le kiwi ou le melon.

L’aliment le plus exporté et apprécié des autres nations, très courant dans la cuisine siyennite, reste le chocolat. Provenant directement de la région de Liuzhang, celui-ci est présent dans beaucoup de desserts et apprécié pour son amertume ou sa douceur en fonction de la manière dont il est dosé.

La boisson la plus consommée est le thé, breuvage chaud aromatisé aux plantes, qui est particulièrement raffiné dans l’empire et apprécié autant par les nobles que par les roturiers. En termes d’alcool, les siyennites apprécient autant les alcools faits à base de riz comme le soju ou le saké que le vin. Il est néanmoins assez mal vu de consommer de l’alcool en dehors des périodes de fête.

Combat


L'Art martial Siyennite occupe une place importante dans la culture. Le combat est vu comme un art, très souvent pratiqué dans tous les milieux. En effet, ça n'est pas forcément spécifique à la noblesse comme dans d'autres nations. La pratique du duel est d'ailleurs un moyen assez commun de régler de graves conflits d'honneurs entre les familles. Les duels se font généralement avec un bâton de combat, et s’arrêtent lorsqu’un participant est à terre pendant plus de 5 secondes, ou lors d’un abandon. Il est interdit d’aller jusqu’à la mort sans que l’Empereur n’ait de lui-même autorisé un duel à mort. Les duels à morts se font quant à eux à la lance pour les roturiers, et à l’épée pour les nobles.

Leur équipement est d'ailleurs en règle générale très différent du reste d'Andellar. En effet, Siyùnn fût isolé des autres nations pendant une grande partie de son existence, à ce titre les progrès militaires sont allés dans une direction différente.

Cette différence s’illustre notamment dans l’utilisation du cuir bouilli (souvent renforcé), remplaçant la maille, qui est très peu utilisée par les siyennites. Les armures sont donc très souvent composées de cuir, souvent couronnés par des épaulettes en plaques. Pour ce qui est des équipements des garnisons les plus modestes, l'utilisation de gambisons assez longs, descendant souvent jusqu’aux genoux est très fréquente.

Les élites quant à elles, disposent d’armures bien plus robustes. Conservant souvent une base en cuir, elle est généralement agrémentée de pièces en plates. Les armures de plates Siyennites sont cependant bien plus rudimentaires que celles que l’on retrouve à l’Ouest d’Andellar. Souvent très rigides et droites, elles sont souvent composées de plaques de métales parfois elles aussi recouvertes de cuir. Épousant donc moins bien le corps du porteur, elles sont plus encombrantes et gênent plus le déplacement, tout en couvrant moins bien le corps. L’utilisation massive de cuir dans leur équipement permet cependant une résistance accrue aux massues et aux coups contondants.

Pour ce qui est des armes utilisées, considérée comme la plus noble des armes, l'épée est l’arme de prédilection de la noblesse, elle lui est d’ailleurs strictement réservée. Les hauts rangs de l’armée non-nobles utilisent quant à eux généralement des sabres, ou des serpes. La garnison utilise quant à elle le plus souvent la lance, en raison de son coup de fabrication, et de la proximité d’utilisation avec le bâton de combat, utilisé dans tout l’Empire pour apprendre le combat.

Epée

Sabre

Serpe

Messer





Ethnie et style vestimentaire


Facilement reconnaissables par leurs yeux bridés et leurs visages plutôt ronds ou ovales, les habitants de l’Empire Siyùnn ont presque tous des cheveux et des yeux sombres. Au contraire, les couleurs de peaux restent entre le clair et le mat. Il faut cependant noter que les hommes siyennites ne portent jamais la barbe qui est proscrite dans la religion hélïastre.

Ils se démarquent du reste du continent par leur style vestimentaire assez particulier, qui n’est malheureusement pas vraiment apprécié du reste d’Andellar. Ce n’est par contre pas le cas de leurs tissus, notamment la soie qui est au cœur des exportations. Si cette soie de bonne qualité et aux couleurs et motifs variés est assez répandue dans l’empire, elle reste chère et réservée aux gens fortunés. La mode, à l’image de l’art siyennite, est considérée comme particulièrement importante chez la noblesse qui favorise le port du méonfu, vêtement traditionnel de la nation. Pour ce qui est des roturiers, les vêtements amples, simplement cintrés à la taille sont favorisés. Les robes sont préférées aux pantalons que ce soit pour les hommes ou les femmes. Ces derniers sont plutôt portés quand il est question de faire des tâches manuelles ou physiques.



Exemple d'habitants Siyennites


Exemples de prénoms masculins: Zǐháo, Yǔhang, Yǒng Lè, Wangshu, Ouyang, Míng Tāo, Mochou, Yuanzhang, Chongba, Hàoran.

Exemples de prénoms féminins: Xiuying, Hua, Jing, Mèngyáo, Dōngmei, Lán Fēn, Qiǎo Huì, Shīyún, Ai, Yinuò.

Exemples de prénoms neutres: Huì, Qiū, An, Jiāng, Chùn, Héng, Shàn He, Nuò, Wèn, Xì.

Exemples de noms de famille: Zhu, Ma, Essen, Wang, Qin, Guō, Tián, Rén, Hé, Lòng.




La Cérémonie de passage à l'âge adulte


L’Empire Siyùnn étant très pieux, la cérémonie de passage à l’âge adulte est liée à la religion. Lorsqu'un individu atteint l’âge de 9 ans, il doit préparer ou fabriquer quelque chose de spécial qui est lié à son métier, que ce soit un objet d’artisanat travaillé ou une danse martiale. Il en fait ensuite offrande au dieu qui couvre son domaine d’expertise afin de créer un lien avec celui-ci. Une bonne offrande garantit la prospérité et la réussite dans le métier choisi.



Le Rapport à la religion


La religion officielle de Siyùnn est l’Hélïasme. L’Empire s’est construit autour de cette religion, et l’a fait évoluer au fil des siècles. Le peuple Siyennite est donc un peuple extrêmement pieux, et très respectueux des traditions hélïastres. La vie au sein de l’Empire est véritablement rythmée par la tradition religieuse, à laquelle les gens accordent une grande importance.

Tout au long de l’année, les fêtes religieuses sont attendues avec impatience et préparation par l’entièreté du peuple. Elles sont le moyen de prouver sa valeur aux dieux et de se retrouver en famille et entre amis pour faire la fête. Bien que très codifiée par toutes les règles de l’étiquette Siyennite, ce sont des moments conviviaux.


L'Environnement de Siyùnn



Paysages


De par la grandeur de l’empire, les paysages siyennites sont très variés. Bien différents de ce qu’on peut trouver de l’autre côté de l’immense chaîne de montagnes, le climat y est également plus tempéré.

Parsemé de plaines et de forêts, le territoire de cette nation est très vert. Elle est d’ailleurs la seule qui possède des forêts entièrement composées de bambous en plus de celles qui contiennent des arbres divers.
La majorité de l’empire est très irriguée et humide grâce aux nombreux lacs et rivières qui le recouvrent. Il abrite également deux marécages, dans les régions de Nuantan et Mhinei. Les pluies sont fréquentes, particulièrement au nord du pays, aux environs de la jungle de Liuzhang. C’est cette humidité qui lui permet de pratiquer amplement la riziculture. La pêche est aussi très répandue.
Encore une fois, l’Empire Siyùnn possède des reliefs variés, allant de ses multiples zones montagneuses, notamment la région de Tianlan qui est la plus fraîche du territoire, à ses côtes qui longent l’océan blabla.

Il faut néanmoins faire attention car ce paysage charmant au climat doux abrite quand même des zones accidentées ou dangereuses. Que ce soit ses pics rocheux, ses marécages profonds, le morceau d’épaisse jungle situé à son nord ou même ses forêts qui cachent de nombreux prédateurs, les terres de l’empire ne sont pas aussi inoffensives que ce que l’on pourrait croire.



Faune


À l’image de ses territoires, la faune de l’Empire Siyùnn est elle aussi très diversifiée. Si les animaux d’élevage sont assez similaires au reste du continent, les bêtes sauvages sont bien différentes. Les forêts abritent de grandes variétés de singes et de lémuriens. En plus des rongeurs qui habitent celles-ci, on peut facilement trouver des daims, des cerfs, des pangolins et des paresseux. Pour ce qui est des prédateurs, les renards, les loups, les ours noirs et les pandas sont les plus présents.
Le panda roux, petit prédateur sauvage, est très apprécié des siyennites, qui bien que dans l’impossibilité d’en faire leur animal de compagnie, apprécient et respectent cet animal qu’ils trouvent mignon.

L’Empire Siyùnn est connu pour la grande diversité de volatiles colorés qu’il abrite, la jungle de Liuzhang étant particulièrement concernée par cela. Les paons et les faisans dorés sont très prisés pour leur plumes mais également en tant qu’animaux de compagnie car ils sont considérés comme des animaux majestueux.

Dû à son humidité, ce pays contient beaucoup d’insectes, que ce soit des papillons, des criquets, des libellules ou les terribles moustiques.

Les rivières regorgent de poissons d’eau douce et les marécages cachent leur propres surprises, comme les crocodiles qui les habitent. Le bord de mer abrite lui aussi son lot de poissons et de crustacés, les dauphins et autres créatures marines ne sont pas non plus inconnus du peuple siyennite.

Pour finir, de nombreux petits lézards et serpents se cachent dans les zones rocheuses et les montagnes de l’empire. Les dragons de komodos habitent beaucoup les légendes siyennites provenant de Tianlan.



La Société Siyennite


Très organisée, la société Siyennite est basée sur une hiérarchie claire, que tout le monde se doit de respecter. Respectant les règles de l'étiquette, la majorité des classes se respectent les unes les autres pour le rôle qu'elles occupent dans la société..

L’Empereur/L’Emperesse

Au sommet de la hiérarchie de l’Empire, iel est considéré comme un demi-dieu, élu des dieux pour diriger les humains et par conséquent l’Empire dans son ensemble. Elevé au rang semi divin, l’insulter ou parler négativement de ce dernier est passible de la peine de mort. Il dispose de tous les droits au sein de l’Empire, et d’un contrôle presque absolu sur les différentes régions qui le composent.

Il occupe aussi le lore de chef du clergé impérial, et dispose de l’autorité pour nommer la hiérarchie et les membres qui le composent. C’est en quelque sorte le chef terrestre suprême de l’hélïasme.



La famille impériale

Juste en dessous de l’Empereur, on retrouve la famille impériale. Disposer du sang impérial est un honneur immense, et plus l’individu est proche de l’Empereur dans sa généalogie, plus il est traité avec respect et honneur. Il est interdit d’insulter ou de mal parler d’un membre de la famille impériale, au même titre que pour l’Empereur.



La Noblesse

La noblesse Siyennite s’est depuis longtemps détachée de la terre. Purement honorifique, les nobles ne disposent donc pas de territoire à eux. A la place, ils se voient attribuer des parcelles de terrain avantageuses dans les différentes régions de l’Empire. Ils peuvent certes collecter la taxe des quelques paysans qui vivent sur leurs terrains, disposer de quelques gardes, mais pas d’une armée par exemple.

Si la noblesse n’est sur le papier qu’honorifique, la noblesse vient avec son lot d’avantages sociétaux. Evidemment divisés en plusieurs titres, les familles nobles sont généralement très respectées et pleines de prestige. Les nobles ont la priorité sur la presque entièreté des hauts postes de l’administration impériale. En effet, ces derniers ne sont pas vraiment soumis à la méritocratie habituelle de Siyùnn, puisque l’Empereur réserve les meilleurs postes aux membres des familles qui lui sont les plus fidèles. C’est un moyen pour lui de s’assurer un contrôle total sur ces dernières.



Le Clergé Impérial

Bien que l’Hélïasme ne dispose pas d’un clergé inhérent à la religion comme dans l’Emouna par exemple, l’Empereur met un point d’honneur à nommer et entretenir une institution de prêtres organisées pour fédérer la pratique religieuse dans l’entièreté de l’Empire. Exonérés d’impôts, ils sont choisis selon leur Foi et leur érudition et doivent dédier l’entièreté de leur temps libre à leur tâche.

Travaillant dans les temples des différentes villes, ils s’occupent de l’entretien de ces derniers et de l’organisation des fêtes religieuses. Chaque région administrée du royaume dispose d’un conseil de grands prêtres, directement nommés par l’Empereur, qui s’occupera ensuite d’organiser au mieux le recrutement et la nomination des prêtres des villes.

Le clergé est très respecté par la population, puisqu’il est investi par l’Empereur. Manquer de respect à un membre du clergé est très mal vu et est passible d’une forte amende.



La bourgeoisie

La bourgeoisie est composée principalement de grandes familles, possédant souvent des terres agricoles, ou de grands commerces au sein des différentes villes de l’Empire. Souvent assez aisés, ces derniers peuvent s’offrir la meilleure éducation qui soit, et sont donc généralement facilement sélectionnés dans les meilleurs postes de l’administration impériale. Souvent assez puissantes au niveau local, les familles bourgeoises sont généralement très respectées. Là où les nobles le sont par leur prestige, ces derniers le sont par leurs actes, et par leur présence sur le terrain. Généralement plus proches de la population locale que la noblesse, ils sont très respectés et vus comme des gens bénéfiques à la grandeur de l’Empire.



Les citadins

Souvent marchands ou artisans, ces derniers habitent au sein des villes et sont les principaux acteurs de leur développement. Assez libres dans leurs volontés et entreprises, ils ne sont généralement pas les plus pauvres. Restant assez respectés dans la société, ils sont regardés par les classes inférieures comme des gens qui ont réussi.



Les fonctionnaires

Ils représentent l'ensemble des personnes employés directement par l’Empire. Souvent membre de l’armée, de la garde, ils peuvent tout aussi bien être des paysans, artisans, ou quelque métier que ce soit employés par l’empire pour une durée indéterminée.

Ils sont généralement respectés puisque servant l’Empire, mais au fond, la majorité des gens les regardent comme des personnes n’ayant pas d’autres choix. Comme ne travaillant pas assez dur pour s’élever plus haut et battre de leurs propres ailes.



Les paysans, ouvriers et serviteurs

Souvent agriculteurs, paysans, bûcherons, mineurs… Tous les producteurs de matière première vivent généralement bien loin des villes, dans les petits villages et sur les routes de l’Empire. Ils n’aspirent souvent qu’à une chose, permettre à leur famille d’accéder à une classe sociale supérieure, ou rejoindre et gravir la hiérarchie fonctionnaire impériale

Parfois employés par des nobles ou des bourgeois comme domestiques, des familles toutes entières se retrouvent parfois à en servir d’autres. Tout en bas de la pyramide sociale, c’est indéniablement la classe sociale la plus méprisée par les plus hauts.






L'Armée


Au fil des siècles, l’armée s’est peu à peu centralisée. Passant peu à peu de petites armées régionales à une armée centrale et organisée autour du gouvernement impérial. L’Empire Siyùnn entretient donc une armée permanente, divisée en subdivisions régionales afin de conserver un contrôle et une présence militaire appuyée dans les différents territoires de l’Empire.

La hiérarchie, à l’image de sa place dans la culture, est un point central de l’armée Siyennite. Manquer de respect à un supérieur est très sévèrement réprimandé et il est nécessaire de la respecter scrupuleusement. Les hauts rangs de l’armée sont généralement réservés aux nobles et à leurs familles, mais il arrive de voir des gens de modestes familles arriver à monter les rangs de par leur compétence. L’armée est donc dirigée par un général, nommé par l’Empereur ainsi que des officiers dirigeants des subdivisions régionales, qui sont généralement aussi nommés par l’Empereur, sous conseil du général.

Les enrôlements se font généralement une fois tous les deux ans, par des émissaires passant dans les villages afin de prendre les femmes et les hommes jugés les plus disciplinés, motivés et coriaces pour participer à des concours de recrutements.

L’équipement Siyennite n’est pas nécessairement le plus avancé de tout Andellar, mais l’armée de Siyùnn a de nombreux avantages pour pallier cela. En premier lieu, son organisation est indéniablement sa force. Elle compte aussi de nombreux stratèges compétents, capables de proposer des stratégies adaptées à chaque situation. Il faut dire que l’armée de Siyùnn est aussi celle qui dispose des plus larges effectifs, ce qui leur permet de garder leurs frontières en tout heure et de se prémunir de toute invasion.

Ultimement, il faut dire que l’emplacement de Siyùnn fait qu’elle est pratiquement impossible à envahir. Disposant d’un large océan à l’Est, et d’une chaîne de montagne difficilement franchissable à l’Est, Siyùnn dispose de toute évidence de l’emplacement le plus stratégique qui soit.



L'Economie


Longtemps écarté par les pays du reste d’Andellar, l’Empire Siyùnn est totalement autosuffisant. En effet, ses homologues émounes ne lui ont pas pardonné le fait que la prophète Yichéa soit morte sur la croix en tentant de traverser les montagnes qui mènent à l’empire.

Malgré cette longue période de vide commercial, les échanges ont commencé à se développer peu à peu depuis deux ou trois siècles. Les produits siyennites, considérés comme “exotiques”, sont très prisés par les nobles du reste du continent.

’ils restent très autosuffisants grâce à leur territoire varié qui abrite de nombreuses ressources, les habitants de l’Empire Siyùnn excellent particulièrement dans tout ce qui touche à l’art et l’artisanat. De leurs tissus de bonne qualité à leurs bâtiments à l’architecture élégante, les objets provenant de l’empire sont ce qui s’exporte le mieux avec leur production agricole. Le style vestimentaire siyennite n’est néanmoins pas vraiment apprécié par le reste d’Andellar, les vêtements, bien que de très bonne qualité, ne font pas partie des échanges.

La monnaie siyennite est composée d’écus de bronze, d’argent et d’or percés au centre. La devise de l’empire, “Les dieux, l'Empereur, le peuple.”, est frappée autour du trou central d’un côté et le nom de l’empereur actuel est gravé de l’autre.



La Santé


La médecine de Siyùnn n’est pas extrêmement développée. Si les apothicaires siyennites possèdent quand même de bonnes bases, leurs méthodes sont très orientées vers la religion. Certaines prières et offrandes sont donc couramment recommandées et considérées comme des remèdes. Dans le même sens, les prêtres hélïastres fidèles de Jìn Hu sont en mesure de donner des conseils sur la santé.

La santé des siyennites est majoritairement assez bonne, notamment grâce aux conditions climatiques agréables dans lesquelles ils vivent.